
À l’occasion de la 26ème édition de la Fête nationale de la jeunesse, le 16 juin 2025, la Coordination Nationale des Jeunes pour la Paix et le Développement au Tchad (CONAJEPDT) a publié un communiqué virulent dénonçant la banalisation croissante de cette journée censée célébrer la jeunesse tchadienne.
L’organisation tire la sonnette d’alarme sur l’absence d’impact réel des festivités officielles sur la vie des jeunes, qu’elle accuse d’être réduites à « des discours creux et des cérémonies de façade ». Dans sa déclaration signée par son coordonnateur national, Mahamat Oumar Ibrahim, la CONAJEPDT fustige « l’instrumentalisation politicienne » de la jeunesse, utilisée selon elle comme simple vitrine lors des événements officiels, pendant que ses véritables préoccupations sont ignorées.
Une jeunesse abandonnée à elle-même
La CONAJEPDT énumère une série de revendications légitimes : un accès équitable à une éducation de qualité, à la formation professionnelle, à des emplois décents, à des soins de santé accessibles, à des financements pour l’entrepreneuriat, et à des espaces de participation citoyenne. Pourtant, elle déplore une gestion de la jeunesse « déconnectée des réalités du terrain », gangrenée par la bureaucratie, la corruption et l’inaction.
L’organisation interpelle directement le ministre de la Jeunesse, l’invitant à sortir de son « mutisme administratif », pour aller à la rencontre des jeunes sur le terrain, dans les quartiers, les universités, les centres de formation ou les marchés, afin de mieux comprendre les réalités vécues.
Appel direct au président de la République
Le communiqué lance un appel de détresse au président Mahamat Idriss Déby Itno, soulignant que les rapports transmis à la Présidence ne reflètent pas la réalité vécue par la jeunesse, marquée par le chômage, la misère sociale, l’insécurité et la débrouillardise. « On ne peut construire un pays en négligeant sa jeunesse. Un peuple jeune abandonné est un pays sans avenir, une bombe à retardement sociale », alerte le communiqué.
Des revendications concrètes
Pour inverser la tendance, la CONAJEPDT formule plusieurs demandes-clés : la création de bourses d’excellence accessibles à tous, sans discrimination ; l’organisation d’un Dialogue National de la Jeunesse piloté par les jeunes ; l’audit et la transparence de tous les fonds alloués aux projets en faveur des jeunes ; la mise en place d’un fonds souverain pour l’entrepreneuriat des jeunes, géré de manière autonome et transparente ; l’adoption de plans stratégiques clairs et réalistes pour garantir un avenir meilleur aux jeunes.
Une jeunesse en attente d’actes
La CONAJEPDT conclut en affirmant que la jeunesse tchadienne, bien que résiliente et créative, est à bout de patience. Ce qu’elle attend désormais, ce ne sont plus des promesses, mais des actes concrets, des politiques claires et une volonté politique affirmée. « La jeunesse tchadienne mérite mieux ; elle exige qu’on la respecte », martèle enfin l’organisation.
L’organisation tire la sonnette d’alarme sur l’absence d’impact réel des festivités officielles sur la vie des jeunes, qu’elle accuse d’être réduites à « des discours creux et des cérémonies de façade ». Dans sa déclaration signée par son coordonnateur national, Mahamat Oumar Ibrahim, la CONAJEPDT fustige « l’instrumentalisation politicienne » de la jeunesse, utilisée selon elle comme simple vitrine lors des événements officiels, pendant que ses véritables préoccupations sont ignorées.
Une jeunesse abandonnée à elle-même
La CONAJEPDT énumère une série de revendications légitimes : un accès équitable à une éducation de qualité, à la formation professionnelle, à des emplois décents, à des soins de santé accessibles, à des financements pour l’entrepreneuriat, et à des espaces de participation citoyenne. Pourtant, elle déplore une gestion de la jeunesse « déconnectée des réalités du terrain », gangrenée par la bureaucratie, la corruption et l’inaction.
L’organisation interpelle directement le ministre de la Jeunesse, l’invitant à sortir de son « mutisme administratif », pour aller à la rencontre des jeunes sur le terrain, dans les quartiers, les universités, les centres de formation ou les marchés, afin de mieux comprendre les réalités vécues.
Appel direct au président de la République
Le communiqué lance un appel de détresse au président Mahamat Idriss Déby Itno, soulignant que les rapports transmis à la Présidence ne reflètent pas la réalité vécue par la jeunesse, marquée par le chômage, la misère sociale, l’insécurité et la débrouillardise. « On ne peut construire un pays en négligeant sa jeunesse. Un peuple jeune abandonné est un pays sans avenir, une bombe à retardement sociale », alerte le communiqué.
Des revendications concrètes
Pour inverser la tendance, la CONAJEPDT formule plusieurs demandes-clés : la création de bourses d’excellence accessibles à tous, sans discrimination ; l’organisation d’un Dialogue National de la Jeunesse piloté par les jeunes ; l’audit et la transparence de tous les fonds alloués aux projets en faveur des jeunes ; la mise en place d’un fonds souverain pour l’entrepreneuriat des jeunes, géré de manière autonome et transparente ; l’adoption de plans stratégiques clairs et réalistes pour garantir un avenir meilleur aux jeunes.
Une jeunesse en attente d’actes
La CONAJEPDT conclut en affirmant que la jeunesse tchadienne, bien que résiliente et créative, est à bout de patience. Ce qu’elle attend désormais, ce ne sont plus des promesses, mais des actes concrets, des politiques claires et une volonté politique affirmée. « La jeunesse tchadienne mérite mieux ; elle exige qu’on la respecte », martèle enfin l’organisation.