Selon une récente enquête de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), menée entre avril et mai 2025 dans les provinces du Sila et du Ouaddaï, la grande majorité des retournés tchadiens venus du Soudan, à cause du conflit armé en cours, expriment le souhait de rester dans leur lieu actuel de résidence, optant pour une intégration locale.
Parmi les chiffres clés de l’enquête : 2 698 ménages retournés interrogés dans 7 sous-préfectures ; 100 % des personnes enquêtées sont des retournés du Soudan ; 90 % des ménages souhaitent s’intégrer localement ; 2 % envisagent un retour dans leur lieu d’origine ; 3 % préfèrent être relocalisés ailleurs au Tchad. À leur arrivée, la majorité des ménages vivent dans des abris en paille (82 %) et font face à de nombreux défis.
La faim, le manque de médicaments, l’accès limité à l’éducation et au logement figurent parmi les problèmes les plus souvent cités. L’agriculture constitue l’activité principale pour 74 % des ménages, suivie du petit commerce (48 %) et de l’exploitation forestière. Toutefois, plusieurs familles n’ont accès à aucune activité génératrice de revenus, accentuant leur précarité.
Pourquoi les retournés veulent rester ?
Parmi les 90 % de ménages ayant exprimé l’intention de s’intégrer localement, les principales raisons invoquées sont : la sécurité relative dans les zones d’accueil ; la disponibilité de services humanitaires ; l’existence de liens sociaux et familiaux dans ces régions ; l’accès (relatif) à des opportunités économiques.
Malgré cette volonté d’intégration, les familles font face à des obstacles majeurs : manque d’accès à la documentation légale ; insuffisance de services de santé ; absence d’opportunités économiques ; conditions de logement inadaptées. Seuls 2 % des ménages souhaitent retourner dans leur zone d’origine, une décision souvent motivée par l’aggravation des conditions actuelles et le regroupement familial.
Toutefois, ce retour reste conditionné à une amélioration sécuritaire. Par ailleurs, 5 % restent indécis quant à leur avenir, et 3 % préfèrent être relocalisés, notamment dans les sous-préfectures de Mogororo (12 %) et Tissi (6 %), en quête de meilleures conditions de vie et de services.
Cette enquête, réalisée avec le soutien du Royaume de Belgique et en coordination avec la CNARR, vise à mieux orienter les interventions humanitaires et de développement, en fournissant des données précises sur les besoins, profils et intentions des personnes retournées.
Parmi les chiffres clés de l’enquête : 2 698 ménages retournés interrogés dans 7 sous-préfectures ; 100 % des personnes enquêtées sont des retournés du Soudan ; 90 % des ménages souhaitent s’intégrer localement ; 2 % envisagent un retour dans leur lieu d’origine ; 3 % préfèrent être relocalisés ailleurs au Tchad. À leur arrivée, la majorité des ménages vivent dans des abris en paille (82 %) et font face à de nombreux défis.
La faim, le manque de médicaments, l’accès limité à l’éducation et au logement figurent parmi les problèmes les plus souvent cités. L’agriculture constitue l’activité principale pour 74 % des ménages, suivie du petit commerce (48 %) et de l’exploitation forestière. Toutefois, plusieurs familles n’ont accès à aucune activité génératrice de revenus, accentuant leur précarité.
Pourquoi les retournés veulent rester ?
Parmi les 90 % de ménages ayant exprimé l’intention de s’intégrer localement, les principales raisons invoquées sont : la sécurité relative dans les zones d’accueil ; la disponibilité de services humanitaires ; l’existence de liens sociaux et familiaux dans ces régions ; l’accès (relatif) à des opportunités économiques.
Malgré cette volonté d’intégration, les familles font face à des obstacles majeurs : manque d’accès à la documentation légale ; insuffisance de services de santé ; absence d’opportunités économiques ; conditions de logement inadaptées. Seuls 2 % des ménages souhaitent retourner dans leur zone d’origine, une décision souvent motivée par l’aggravation des conditions actuelles et le regroupement familial.
Toutefois, ce retour reste conditionné à une amélioration sécuritaire. Par ailleurs, 5 % restent indécis quant à leur avenir, et 3 % préfèrent être relocalisés, notamment dans les sous-préfectures de Mogororo (12 %) et Tissi (6 %), en quête de meilleures conditions de vie et de services.
Cette enquête, réalisée avec le soutien du Royaume de Belgique et en coordination avec la CNARR, vise à mieux orienter les interventions humanitaires et de développement, en fournissant des données précises sur les besoins, profils et intentions des personnes retournées.