Dans ses propos, le chef du gouvernement a estimé que la génération actuelle doit travailler "pour que la conquête du pouvoir au Tchad ne se fasse plus jamais par les armes".
"Nous sommes une société où culturellement, la tradition de vendetta existe encore. Lorsque je prends les armes, les premiers qui m'entourent ce sont lesquels ? Ce sont mes parents. C'est une question de sang. N'est-ce pas ? Et considérez que j'arrive au pouvoir par les armes et qu'il y a des milliers, des centaines de morts que j'ai laissé derrière avec mes parents et que j'arrive, est-ce que j'aurais suffisamment les mains libres pour nommer les cadres formés que vous êtes qui n'étiez pas avec moi dans cette galère ?", a déclaré le chef du gouvernement. Ses propos ont été nourris d'applaudissements dans la salle.
"Je pose une question de façon aussi brutale", a-t-il poursuivi. "Et donc je me retrouverai otage de mes parents qui n'ont pas la même formation que vous mais qui malheureusement seront aux premières loges. Pour éviter cela, il faut que celui qui arrive au pouvoir le soit par la volonté du plus grand nombre possible des tchadiens à qui, il rend compte. Et ces tchadiens eux, demandent que l'Homme le mieux formé soit à la place qu'il lui faut. C'est pour vous dire que nous avons du chemin à faire ensemble", a souligné Pahimi Padacké Albert.
"Nous sommes une société où culturellement, la tradition de vendetta existe encore. Lorsque je prends les armes, les premiers qui m'entourent ce sont lesquels ? Ce sont mes parents. C'est une question de sang. N'est-ce pas ? Et considérez que j'arrive au pouvoir par les armes et qu'il y a des milliers, des centaines de morts que j'ai laissé derrière avec mes parents et que j'arrive, est-ce que j'aurais suffisamment les mains libres pour nommer les cadres formés que vous êtes qui n'étiez pas avec moi dans cette galère ?", a déclaré le chef du gouvernement. Ses propos ont été nourris d'applaudissements dans la salle.
"Je pose une question de façon aussi brutale", a-t-il poursuivi. "Et donc je me retrouverai otage de mes parents qui n'ont pas la même formation que vous mais qui malheureusement seront aux premières loges. Pour éviter cela, il faut que celui qui arrive au pouvoir le soit par la volonté du plus grand nombre possible des tchadiens à qui, il rend compte. Et ces tchadiens eux, demandent que l'Homme le mieux formé soit à la place qu'il lui faut. C'est pour vous dire que nous avons du chemin à faire ensemble", a souligné Pahimi Padacké Albert.