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Tchad : la revue de la presse du 24 au 30 mai 2021
« Le Parlement européen condamne », annonce N’Djamena Hebdo. « Lorsque l’Union africaine décide d’accompagner la transition vers un régime démocratique, dans le délai de 18 mois, à compter du 20 avril 2021, comme annoncé par le CMT, le Parlement européen lui, condamne toute forme de prise de pouvoir sans suivre l’ordre constitutionnel et exige l’ouverture d’une enquête sur la situation sur la répression des manifestations ».
Selon N’Djamena Bi-hebdo, à travers une résolution rendue publique le jeudi 20 mai 2021 sur la situation politique et sécuritaire au Tchad, c’est par 635 voix sur 693 que les députés ont voté la condamnation de la prise de pouvoir par les militaires tchadiens après le décès du président tchadien Idriss Deby. « L’UA accompagne, l'UE menace », ajoute Le Pays.
Le bras de fer qui oppose les tchadiens autour de la reconnaissance ou non de la junte militaire au pouvoir divise aussi à l’international. « Pendant près d’une semaine, l’opinion est resté suspendu autour de la condamnation ou non du Tchad par le conseil paix et sécurité (CPS) de l’Union africaine qui a au finish décidé de ne pas sanctionner le Tchad, privilégiant un accompagnement de la transition qui ne devra pas excéder 18 moi suite à ce que beaucoup qualifient de coup d’État après le décès du Marechal du Tchad ».
« Les nominations au poste de responsabilité : le népotisme gagne du terrain sous le CMT », dénonce l’Observateur. « Le président du CMT, Mahamat Idriss Deby, qui dirige le Tchad depuis le 20 avril 2021, excelle lui, aussi, en politique d’exclusion et de népotisme. En un moi de règne, les actes de nomination des personnalités dans les grandes institutions de l’Etat ne se résume qu’au cercle familiale et amical », explique le journal. Selon l’Observateur « comme son père Mahamat Idriss Deby continu dans la même logique ! C’est-à-dire s’entourer des siens pour assoir son pouvoir. « Renforcement de la cohésion clanique », titre Abba Garde. « Par decret n°026 /PCMT/PMT/MADT/2021 du 21 mai 2021, le président du CMT, Mahamat Idriss Deby, nomme son cousin Sidick Timane Deby Sultan d’Amdjarass, gouverneur de leur province natal de l’Ennedi Est. Deux autres personnalités de son groupe ethnique à savoir Abdoulaye Ibrahim Siam et Mahamat Koty Yacoub sont respectivement nommées à la tête de la province du Salamat et du Sila. Mahamat Kochi Chidi, un sous-marin de l’hégémonie gourano-zaghawa prend la tête du Tibesti. Dans la même journée, 37 sont nommés à des postes de responsabilité à la Direction générale des services sécurité des institutions de l’État (DGSSIE), dont 30 sont les membres et de l’ethnie zaghawa. « Entre condamnation et congratulation », estime La voix. « Depuis son installation, le CMT navigue entre coup de gueule de coup cœur ». « Des protestations, des soulèvements, des manifestations ont été organisées pour se ranger d’un côté contre la junte. De l’autre, des groupes se forment pour la soutenir », clame La Voix.
Polémique autour d’un dialogue national inclusif : « les personnes Handicapés menacent d’investir la rue », rapporte Abba Garde. « Le mouvement d’action populaire aux personnes handicapés (MAPH), demande au CMT de respecter les droits des personnes handicapés et d’impliquer les organisations des personnes handicapées dans l’organisation d’un dialogue national inclusif. Au cas contraire, elle se réserve le droit d’engager des actions grandes envergure dans un bref délai », note le journal. « Les personnes plaident pour leur sort », rapporte l’Observateur.
Troubles au campus universitaire de Toukra : « Le folklore a failli tuer, Lydie Beasemda frôle la mort », titre Abba Garde. « La ministre de l’Enseignement supérieur, lors de sa visite inopinée le 20 mai dernier au campus universitaire de Toukra, a failli être molestée par les étudiants qui ont mis hors d'usage sa voiture de fonction de marque V8. Jamais depuis 2018, un gouvernement n’avait fait face à une telle contestation populaire. Ce 20 mai 2021, les étudiants ont profité de la visite inopinée de Lydie Beasemda pour exprimer brillement leur désapprobation du CMT et du gouvernement de Pahimi Tom II ». « En visite de travail au sein du complexe universitaire de Toukra, la ministre de l’enseignement supérieur, a failli être lynchée par des étudiants courroucés », ajoute La Voix. Pendant ce temps, « les enseignants de N’Djamena déposent les craies », annonce Abba Garde. Les portes des établissements scolaires de la ville doivent rester fermées jusqu’à nouvel ordre, a déclaré le bureau du SET.
« Le gazage des élèves par rapport aux perturbations des cours dans les établissements scolaire : le bureau du Syndicat des enseignants du Tchad section de N'Djamena est très remonté contre les forces et de sécurité qui s’entrainent ces derniers temps aux tirs de grenades lacrymogènes dans les écoles », explique Abba Garde. De l’autre côté, Le Progrès annonce la seconde révision du calendrier scolaire. "Les examens de fin d’année seront ramenés au mois de juillet", pour rattraper les retards liés aux grèves.
Selon N’Djamena Bi-hebdo, à travers une résolution rendue publique le jeudi 20 mai 2021 sur la situation politique et sécuritaire au Tchad, c’est par 635 voix sur 693 que les députés ont voté la condamnation de la prise de pouvoir par les militaires tchadiens après le décès du président tchadien Idriss Deby. « L’UA accompagne, l'UE menace », ajoute Le Pays.
Le bras de fer qui oppose les tchadiens autour de la reconnaissance ou non de la junte militaire au pouvoir divise aussi à l’international. « Pendant près d’une semaine, l’opinion est resté suspendu autour de la condamnation ou non du Tchad par le conseil paix et sécurité (CPS) de l’Union africaine qui a au finish décidé de ne pas sanctionner le Tchad, privilégiant un accompagnement de la transition qui ne devra pas excéder 18 moi suite à ce que beaucoup qualifient de coup d’État après le décès du Marechal du Tchad ».
« Les nominations au poste de responsabilité : le népotisme gagne du terrain sous le CMT », dénonce l’Observateur. « Le président du CMT, Mahamat Idriss Deby, qui dirige le Tchad depuis le 20 avril 2021, excelle lui, aussi, en politique d’exclusion et de népotisme. En un moi de règne, les actes de nomination des personnalités dans les grandes institutions de l’Etat ne se résume qu’au cercle familiale et amical », explique le journal. Selon l’Observateur « comme son père Mahamat Idriss Deby continu dans la même logique ! C’est-à-dire s’entourer des siens pour assoir son pouvoir. « Renforcement de la cohésion clanique », titre Abba Garde. « Par decret n°026 /PCMT/PMT/MADT/2021 du 21 mai 2021, le président du CMT, Mahamat Idriss Deby, nomme son cousin Sidick Timane Deby Sultan d’Amdjarass, gouverneur de leur province natal de l’Ennedi Est. Deux autres personnalités de son groupe ethnique à savoir Abdoulaye Ibrahim Siam et Mahamat Koty Yacoub sont respectivement nommées à la tête de la province du Salamat et du Sila. Mahamat Kochi Chidi, un sous-marin de l’hégémonie gourano-zaghawa prend la tête du Tibesti. Dans la même journée, 37 sont nommés à des postes de responsabilité à la Direction générale des services sécurité des institutions de l’État (DGSSIE), dont 30 sont les membres et de l’ethnie zaghawa. « Entre condamnation et congratulation », estime La voix. « Depuis son installation, le CMT navigue entre coup de gueule de coup cœur ». « Des protestations, des soulèvements, des manifestations ont été organisées pour se ranger d’un côté contre la junte. De l’autre, des groupes se forment pour la soutenir », clame La Voix.
Polémique autour d’un dialogue national inclusif : « les personnes Handicapés menacent d’investir la rue », rapporte Abba Garde. « Le mouvement d’action populaire aux personnes handicapés (MAPH), demande au CMT de respecter les droits des personnes handicapés et d’impliquer les organisations des personnes handicapées dans l’organisation d’un dialogue national inclusif. Au cas contraire, elle se réserve le droit d’engager des actions grandes envergure dans un bref délai », note le journal. « Les personnes plaident pour leur sort », rapporte l’Observateur.
Troubles au campus universitaire de Toukra : « Le folklore a failli tuer, Lydie Beasemda frôle la mort », titre Abba Garde. « La ministre de l’Enseignement supérieur, lors de sa visite inopinée le 20 mai dernier au campus universitaire de Toukra, a failli être molestée par les étudiants qui ont mis hors d'usage sa voiture de fonction de marque V8. Jamais depuis 2018, un gouvernement n’avait fait face à une telle contestation populaire. Ce 20 mai 2021, les étudiants ont profité de la visite inopinée de Lydie Beasemda pour exprimer brillement leur désapprobation du CMT et du gouvernement de Pahimi Tom II ». « En visite de travail au sein du complexe universitaire de Toukra, la ministre de l’enseignement supérieur, a failli être lynchée par des étudiants courroucés », ajoute La Voix. Pendant ce temps, « les enseignants de N’Djamena déposent les craies », annonce Abba Garde. Les portes des établissements scolaires de la ville doivent rester fermées jusqu’à nouvel ordre, a déclaré le bureau du SET.
« Le gazage des élèves par rapport aux perturbations des cours dans les établissements scolaire : le bureau du Syndicat des enseignants du Tchad section de N'Djamena est très remonté contre les forces et de sécurité qui s’entrainent ces derniers temps aux tirs de grenades lacrymogènes dans les écoles », explique Abba Garde. De l’autre côté, Le Progrès annonce la seconde révision du calendrier scolaire. "Les examens de fin d’année seront ramenés au mois de juillet", pour rattraper les retards liés aux grèves.
