Quel est le bilan des douze mois de la transition ?
Un an après l'accession au pouvoir du Conseil Militaire de Transition, en tant qu'acteur de la société civile, nous pouvons affirmer que le pari a été tenu. Nous notons la préservation de la paix.
En matière de libertés publiques, il y a une grande avancée : l'autorisation des manifestations populaires, qui est une grande première depuis que le Tchad, a enclenché le processus démocratique.
Dans le cadre du dialogue national inclusif du 10 mai prochain, nous avons constaté, de par le pré-dialogue, l'implication de toutes les forces vives de la nation, ce qui est largement positif. La politique de la réconciliation nationale est aussi à encourager, parce que depuis lors, les opposants tchadiens tout comme les exilés politiques, ne cessent de regagner le bercail. Il y a l’amnistie qui a été décrétée. En ce moment, les Tchadiens sont en train de discuter à Doha, afin de trouver un accord pour la participation des politico-militaires au dialogue national inclusif. Bref, le bilan à mi-parcours de la transition est positif et répond aux aspirations de peuple tchadien.
Le bilan est à votre avis positif mais n'a-t-il pas d’aspects négatifs que vous regrettez ?
Dire que le bilan est une réussite à 100% n’est pas tout réaliste. Pour le dialogue national inclusif, il y a une partie de la classe politique et de la société civile qui, jusque-là tergiverse, c'est à dire n’est pas engagée dans le processus. Pour nous, il faudrait tout faire pour que le moment venu, les Tchadiens participent à 100 % au dialogue.
Pensez-vous que les conditions sont suffisamment réunies pour aller au dialogue le 10 mai ?
Je vous parle en tant que responsable de la CASCIDHO, mais aussi en tant que membre du comité d'organisation du dialogue national inclusif (CODNI). Je peux vous rassurer qu’au CODNI, tout est fin prêt pour aller au dialogue. Actuellement, ce que nous attendons, ce sont les conclusions et recommandations du pré-dialogue de Doha.
La prolongation de la transition est à redouter ?
Sur une éventuelle prorogation de la transition, ma vision en tant qu'acteur de la société civile est que si nous réussissons à organiser le dialogue le 10 mai, et que les recommandations et résolutions de ce dialogue mettent en place un chronogramme réaliste, on peut tenir le pari. Mais je doute très fort du respect du 18 mois, parce qu'il ne reste que 6 mois. Et est-ce que dans les six prochains mois, on peut mettre en place toutes les institutions issues du dialogue ? Je pense que la prolongation dépendra du dialogue.
Un an après l'accession au pouvoir du Conseil Militaire de Transition, en tant qu'acteur de la société civile, nous pouvons affirmer que le pari a été tenu. Nous notons la préservation de la paix.
En matière de libertés publiques, il y a une grande avancée : l'autorisation des manifestations populaires, qui est une grande première depuis que le Tchad, a enclenché le processus démocratique.
Dans le cadre du dialogue national inclusif du 10 mai prochain, nous avons constaté, de par le pré-dialogue, l'implication de toutes les forces vives de la nation, ce qui est largement positif. La politique de la réconciliation nationale est aussi à encourager, parce que depuis lors, les opposants tchadiens tout comme les exilés politiques, ne cessent de regagner le bercail. Il y a l’amnistie qui a été décrétée. En ce moment, les Tchadiens sont en train de discuter à Doha, afin de trouver un accord pour la participation des politico-militaires au dialogue national inclusif. Bref, le bilan à mi-parcours de la transition est positif et répond aux aspirations de peuple tchadien.
Le bilan est à votre avis positif mais n'a-t-il pas d’aspects négatifs que vous regrettez ?
Dire que le bilan est une réussite à 100% n’est pas tout réaliste. Pour le dialogue national inclusif, il y a une partie de la classe politique et de la société civile qui, jusque-là tergiverse, c'est à dire n’est pas engagée dans le processus. Pour nous, il faudrait tout faire pour que le moment venu, les Tchadiens participent à 100 % au dialogue.
Pensez-vous que les conditions sont suffisamment réunies pour aller au dialogue le 10 mai ?
Je vous parle en tant que responsable de la CASCIDHO, mais aussi en tant que membre du comité d'organisation du dialogue national inclusif (CODNI). Je peux vous rassurer qu’au CODNI, tout est fin prêt pour aller au dialogue. Actuellement, ce que nous attendons, ce sont les conclusions et recommandations du pré-dialogue de Doha.
La prolongation de la transition est à redouter ?
Sur une éventuelle prorogation de la transition, ma vision en tant qu'acteur de la société civile est que si nous réussissons à organiser le dialogue le 10 mai, et que les recommandations et résolutions de ce dialogue mettent en place un chronogramme réaliste, on peut tenir le pari. Mais je doute très fort du respect du 18 mois, parce qu'il ne reste que 6 mois. Et est-ce que dans les six prochains mois, on peut mettre en place toutes les institutions issues du dialogue ? Je pense que la prolongation dépendra du dialogue.