Tchad : le choix du nom d'un nouveau-né fait polémique dans un foyer

De coutume, au sud du Tchad, le choix du nom d'un enfant ne sert pas à désigner la personne, ou à la distinguer des autres, pour la simple raison que le nom est l'identité de la personne, qui peut influencer sur son caractère ou sa destinée.

C'est pourquoi la responsabilité revient au côté paternel, en commun accord avec le côté maternel. Le choix du nom de l'enfant prend en compte l'histoire vécue par les parents pendant les fiançailles, ou la période de grossesse, les expériences de la vie et d'autres préoccupations.

Ainsi donc, Modestie, au vu des circonstances pendant la grossesse jusqu'à l'accouchement, a préférée donner le nom « Telsem » à son fils, qui en Ngambaye signifie « on m'a ramené ». Pendant la grossesse, cette dernière s’est retrouvée chez sa tante, en raison d'un conflit conjugal. Ce nom n'a pas plu à son mari.

Il a fallu l'intervention des deux familles pour éteindre ce feu. Pour la mère de cette dernière, « bien que les circonstances soient douloureuses, pour l'intérêt de l'enfant, le mieux est de changer ce nom ». Car demain s'il grandit avec un tel nom, ça va donner lieu à des moqueries.

En commun accord des deux familles, l’enfant va porter le nom « Mbaïtelbé » qui signifie le « retour du Roi à la maison ».