Le Collectif des avocats de Dr Assyongar Succès Masra, président du parti Les Transformateurs, a animé un point de presse pour dénoncer la décision du juge d’instruction du 3ᵉ cabinet de N’Djamena, relative à la clôture de l’information judiciaire ouverte à l’encontre de leur client.
Dans leur déclaration, les avocats ont affirmé que cette décision ne repose sur aucun élément matériel probant, et résulte d’une logique politique visant à instrumentaliser la justice. Ils rappellent que Dr Masra a été interpellé à son domicile le 16 mai 2025 sans convocation préalable, dans le cadre des enquêtes relatives aux violences survenues à Mandakao le 14 mai. Selon le parquet, un enregistrement audio circulé par Dr Masra aurait incité certaines communautés à s’armer contre d’autres.
Accusations jugées « infondées »
L’information judiciaire, ouverte depuis le 21 mai 2025, a abouti le 15 juillet à une ordonnance de transmission du dossier au Procureur général, pour un éventuel renvoi devant une juridiction de jugement.
Pourtant, selon le collectif d’avocats, cette décision est juridiquement vide : aucune nouvelle preuve n’aurait été apportée, aucun lien direct établi avec l’audio incriminé, et les autres inculpés n’auraient pas mentionné Dr Masra dans leurs dépositions.
Le collectif rappelle que la déclaration incriminée date de 2023, qu’elle avait déjà donné lieu à un mandat d’arrêt international finalement levé après les Accords de Toumaï (21 octobre 2023) et de Kinshasa (31 octobre 2023), ouvrant la voie au retour de Dr Masra et à sa nomination au poste de Premier ministre en janvier 2024.
Un procès à visée politique ?
Pour les avocats, cette affaire ne repose sur aucun fondement judiciaire : « Le procès intenté contre Dr Masra n’a rien de juridique. C’est un procès politique d’envergure », ont-ils déclaré, soulignant que même le porte-parole du gouvernement a lui-même qualifié la procédure ainsi. Ils dénoncent également les critiques adressées à la participation d’avocats étrangers dans la défense de leur client, au mépris des accords judiciaires internationaux.
Le Collectif conclut en affirmant rester mobilisé pour assurer la défense de Dr Masra, tout en appelant à une justice impartiale et respectueuse du droit.
Dans leur déclaration, les avocats ont affirmé que cette décision ne repose sur aucun élément matériel probant, et résulte d’une logique politique visant à instrumentaliser la justice. Ils rappellent que Dr Masra a été interpellé à son domicile le 16 mai 2025 sans convocation préalable, dans le cadre des enquêtes relatives aux violences survenues à Mandakao le 14 mai. Selon le parquet, un enregistrement audio circulé par Dr Masra aurait incité certaines communautés à s’armer contre d’autres.
Accusations jugées « infondées »
L’information judiciaire, ouverte depuis le 21 mai 2025, a abouti le 15 juillet à une ordonnance de transmission du dossier au Procureur général, pour un éventuel renvoi devant une juridiction de jugement.
Pourtant, selon le collectif d’avocats, cette décision est juridiquement vide : aucune nouvelle preuve n’aurait été apportée, aucun lien direct établi avec l’audio incriminé, et les autres inculpés n’auraient pas mentionné Dr Masra dans leurs dépositions.
Le collectif rappelle que la déclaration incriminée date de 2023, qu’elle avait déjà donné lieu à un mandat d’arrêt international finalement levé après les Accords de Toumaï (21 octobre 2023) et de Kinshasa (31 octobre 2023), ouvrant la voie au retour de Dr Masra et à sa nomination au poste de Premier ministre en janvier 2024.
Un procès à visée politique ?
Pour les avocats, cette affaire ne repose sur aucun fondement judiciaire : « Le procès intenté contre Dr Masra n’a rien de juridique. C’est un procès politique d’envergure », ont-ils déclaré, soulignant que même le porte-parole du gouvernement a lui-même qualifié la procédure ainsi. Ils dénoncent également les critiques adressées à la participation d’avocats étrangers dans la défense de leur client, au mépris des accords judiciaires internationaux.
Le Collectif conclut en affirmant rester mobilisé pour assurer la défense de Dr Masra, tout en appelant à une justice impartiale et respectueuse du droit.