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TCHAD

Tchad : les candidats à la présidence du CNCJ se livrent à un grand débat


Alwihda Info | Par Ali Moussa - 30 Novembre 2020


Les candidats au poste de la présidence du Conseil national consultatif de la jeunesse (CNCJ) ont présenté leur programme lors d'un grand débat.


C'est la première fois que la jeunesse du Tchad organise un grand débat pour le congrès qui se pointe à l'horizon. Il a lieu ce dimanche 29 novembre à la Maison de la femme.

Chacun des candidats a bénéficié de cinq minutes, lui permettant de présenter son programme si jamais il venait à être élu, face à des jeunes venus très nombreux.

Abakar Al-Amine Dangaya de l'association Humanus affirme avoir des ambitions grandioses pour la jeunesse. Il espère relever le défi de la jeunesse en présentant un document cadre au profit de cette dernière. Son plan d'action parle de l'unité de la jeunesse ; la confiance entre les instances gouvernementales et la jeunesse, et la promotion de la jeunesse.

Le second candidat à prendre la parole est Abdelgader Abdelramane Koko de l'association JADES. Son projet est soutenu par une triple dimension : l'inclusion, l'apaisement et l'impact à mettre en oeuvre dans le cadre du CNCJ. Il a un programme qui s'articule à travers deux dimensions interne et externe et tourne autour de six piliers.

Sur le plan interne, Abdelgader souhaite renforcer la cohésion entre les jeunes, la redynamisation du CNCJ, l'aspect relatif aux conseils provinciaux et lance un plaidoyer pour avoir la Maison des jeunes. Au niveau externe, le CNCJ doit être en parfaite harmonie avec ses partenaires.

Le troisième à présenter son programme est Khouzeifi Issakha Doud-Bane de l'association Internet Society. C'est un chevronné de la jeunesse et son programme s'articule sur trois axes : l'éducation et la formation professionnelle ; les opportunités économiques et les engagements citoyens.

Un autre candidat : Adam Ardja Hassan de l'ONG Al-Nahda. Son programme repose également sur six piliers. Le premier consiste à maintenir à tout prix la paix, l'unité et la cohésion sociale entre les jeunes ; le deuxième consiste à impulser l'esprit d'entreprise et d'entrepreneuriat en milieu jeune et l'éducation financière ; le troisième consiste à redonner la place qu'il faut au CNCJ ; le quatrième consiste en une égalité de chance pour les jeunes ; le cinquième concerne la décentralisation du CNCJ dans le 23 provinces et le sixième pilier consiste à lutter contre l'incivisme et la pauvreté.

Brahim Moussa Mahamat est issu de l'association des jeunes pour la sensibilisation. Il estime que son devoir citoyen et patriotique est de servir son pays dans le secteur de l'éducation. Il ne se base pas sur la théorie comme les autres candidats. Pour lui, son seul souci c'est de mettre en place une Maison de la jeunesse qui est déjà conçue par les architectes.

Enfin, le dernier à prendre la parole est Abdoulaye Moursal Abakar de l'association ATEFSCIE. Il a reçu des ovations de la salle car il est très mystérieux. Son programme repose sur six piliers à savoir : la réforme du CNCJ, la création d'une base de données pour les diplômés sans emploi ; la mise en place d'un service de formation en entrepreneuriat et en montage des projets ; la mise en place d'un comité de suivi de la paix et de la gestion de la liste du CNCJ ; plaider la cause des demandes de création d'associations qui sont bloquées au niveau du ministère de l'Intérieur ; instituer le Forum national de la jeunesse, et mettre en place un programme en partenariat avec le gouvernement et les partenaires pour lutter contre le chômage.

Après un vif débat, chaque candidat est favorable à l'institutionnalisation d'un Forum national de la jeunesse.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)