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Tchad : les faux cheveux, un véritable phénomène de mode


Alwihda Info | Par Barra Lutter - 27 Septembre 2024



Le constat est réel, la quasi-totalité de la gent féminine est plongée dans la conquête des faux cheveux. Cependant, avec les perruques et mèches naturelles ou artificielles, les tarifs peuvent parfois donner de la fièvre, variant entre 4 000 FCFA et 50 000 FCFA.

Tous les weekends, ces femmes et jeunes filles veulent embellir leur cheveux en utilisant des faux cheveux lors des cérémonies de dot ou autres occasions festives. Bien que cette pratique soit souvent critiquée et vue d'un mauvais œil par certains chefs religieux, il est rare et difficile de voir une femme ou fille se tresser sans les mèches. Qu'est-ce qui peut justifier cela ?

C'est devenu une nouvelle tendance, les faux cheveux s’imposent comme mode de vie, « les grandes dames et jeunes filles font toujours recours aux perruques et mèches pour entretenir leurs cheveux, bien que par ignorance, certaines personnes qualifient ces perruques des cheveux des morts », explique Clarisse, détentrice d'un salon de coiffure.

L’usage des mèches et des perruques par une frange des femmes causent souvent des problèmes au foyer. Face à la cherté de vie, certains hommes fonctionnaires ne peuvent plus dépenser 30 000 FCFA chaque fin de mois pour la coiffure de leurs femmes.

Pour Narcisse Nadjita, « naturelles, les femmes sont belles. Pourquoi faire autant de dépenses pour se rendre belle ? Souvent à la fin de mois je mets la barre haute, pas d'argent pour les perruques », explique-t-il.

Selon des statistiques publiées par un magazine, et réalisées par un institut de beauté, les femmes africaines dépensent environ 6 milliards de dollars par an en cheveux secs, notamment les tissages, les perruques. Cependant, l’Afrique du Sud, le Nigeria et le Cameroun dépensent à eux seuls 1,1 milliard de dollars par an en produits de soins capillaires.

Bien qu'il manque les données chiffrées pour le Tchad, il est rare de voir une fille ou femme sur la route sans se tresses en mèche. La bonne manière est de valoriser les coiffures de l'époque faites à la main, simples ou parfois avec du fil en tissu ou plastique.

Cette sensibilisation sur les tresses naturelles, la femme tchadienne est naturellement belle. On n’a pas besoin de coller les cheveux longs avec des couleur bizarres attachés sur sa tête, en donnant une image d'une personne étrange.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)





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