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Tchad : les organisations des jeunes du Moyen-Chari expriment leurs exigences sur l’affaire Sandana
Il faut rappeler que le 09 février 2022, un massacre sur la population a eu lieu au village occasionnant 12 morts, 8 bœufs et une moto de marque Honda emporter. Ne pouvant rester indifférent face à cette situation, le conseil des provinces des sages du Grand Moyen-Chari, c'est-à-dire les provinces du Mandoul et du Moyen-Chari, et les chefs des communautés desdites ont organisé du 14 au 16 février un deuil provincial.
Ce mardi 15 février 2022, une grande « marche pour la dignité et la justice » a été organisée à Sarh, chef6lieu de la province du Moyen-Chari, en mémoire aux 12 victimes abattues froidement par des hommes sans foi ni loi. Hommes, femmes, jeunes, enfants, vieux, bref toutes les couches socioprofessionnelles de la ville de Sarh, vêtus d’habits noirs, ont répondu présent à cette « marche pour la dignité et la justice ».
Un long trajet, du stade municipal de la ville de Sarh, jusqu’à la Place de l’indépendance. On pouvait lire sur certaines affiches, et plancarde : « Trop c’est trop. Plus de ferricks dans le Moyen-Chari », « Trop c’est trop. Non à la boucherie humaine (Sara) », « Trop, c’est Trop. Ça suffit ! », « Koumogo n’est pas un abattoir », « CMT c’est çà votre promesse de sécurité » et bien d’autres messages de protestation contre ces crimes odieux.
Au nom des organisations des jeunes du Moyen-Chari, le coordonnateur, Ndlilabaye Ngarmadji a souligné que les autorités nationales ont traité ce dossier avec légèreté. Selon lui, les jeunes exigent : des réponses positives immédiates et sans conditions à toutes les réclamations que la population a présentées à la mission gouvernementale ; la mise en place d’une commission d’enquête indépendante pour la manifestation de la vérité parce que les personnalités impliquées ou complices des massacres ne peuvent être juges et partie ; le respect de la compétence du médecin ayant produit le rapport médical légal et à défaut, commettre une contre-expertise sous l’autorité d’une commission indépendante ; le démantèlement des ferricks (aires de regroupement des éleveurs transhumants) du Grand Moyen-Chari dons les propriétaires sont sources de conflits sanglants ou non ; a relève des autorités administratives et des services de défense et de sécurité auteurs, complices des tueries, et propriétaires de grands troupeaux dont les bouviers sont armés ; le désarmement immédiat et impartial avec des moyens techniques adéquats de manière à détecter toutes les armes cachées en brousse ; la gestion de la communication avant, pendant et après l’opération de désarmement par les services de défense et de sécurité qui en ont la charge ; le départ du Gouverneur de la province du Moyen-Chari, qui fait preuve de partialité dans la gestion de la tuerie de Sandana.
Attristé par ce massacre, l’artiste rappeur, Rays’Kim présent à cette « marche pour la dignité et la justice », a condamné ces actes barbares et demande à ce que justice soit rendu.
Par ailleurs, il exhorte les populations du Grand Moyen-Chari à plus de vigilance et d’être soudé afin de riposter à toutes attaques plus que les forces de défenses et de sécurité a failli à ces responsabilités qui sont celles de protéger les citoyens et leurs bien.
Ce mardi 15 février 2022, une grande « marche pour la dignité et la justice » a été organisée à Sarh, chef6lieu de la province du Moyen-Chari, en mémoire aux 12 victimes abattues froidement par des hommes sans foi ni loi. Hommes, femmes, jeunes, enfants, vieux, bref toutes les couches socioprofessionnelles de la ville de Sarh, vêtus d’habits noirs, ont répondu présent à cette « marche pour la dignité et la justice ».
Un long trajet, du stade municipal de la ville de Sarh, jusqu’à la Place de l’indépendance. On pouvait lire sur certaines affiches, et plancarde : « Trop c’est trop. Plus de ferricks dans le Moyen-Chari », « Trop c’est trop. Non à la boucherie humaine (Sara) », « Trop, c’est Trop. Ça suffit ! », « Koumogo n’est pas un abattoir », « CMT c’est çà votre promesse de sécurité » et bien d’autres messages de protestation contre ces crimes odieux.
Au nom des organisations des jeunes du Moyen-Chari, le coordonnateur, Ndlilabaye Ngarmadji a souligné que les autorités nationales ont traité ce dossier avec légèreté. Selon lui, les jeunes exigent : des réponses positives immédiates et sans conditions à toutes les réclamations que la population a présentées à la mission gouvernementale ; la mise en place d’une commission d’enquête indépendante pour la manifestation de la vérité parce que les personnalités impliquées ou complices des massacres ne peuvent être juges et partie ; le respect de la compétence du médecin ayant produit le rapport médical légal et à défaut, commettre une contre-expertise sous l’autorité d’une commission indépendante ; le démantèlement des ferricks (aires de regroupement des éleveurs transhumants) du Grand Moyen-Chari dons les propriétaires sont sources de conflits sanglants ou non ; a relève des autorités administratives et des services de défense et de sécurité auteurs, complices des tueries, et propriétaires de grands troupeaux dont les bouviers sont armés ; le désarmement immédiat et impartial avec des moyens techniques adéquats de manière à détecter toutes les armes cachées en brousse ; la gestion de la communication avant, pendant et après l’opération de désarmement par les services de défense et de sécurité qui en ont la charge ; le départ du Gouverneur de la province du Moyen-Chari, qui fait preuve de partialité dans la gestion de la tuerie de Sandana.
Attristé par ce massacre, l’artiste rappeur, Rays’Kim présent à cette « marche pour la dignité et la justice », a condamné ces actes barbares et demande à ce que justice soit rendu.
Par ailleurs, il exhorte les populations du Grand Moyen-Chari à plus de vigilance et d’être soudé afin de riposter à toutes attaques plus que les forces de défenses et de sécurité a failli à ces responsabilités qui sont celles de protéger les citoyens et leurs bien.
