
La mort tragique de Fulbert Mouanodji, retrouvé calciné à Abéché le vendredi 2 août 2025, continue de susciter une vive émotion au sein de l’opinion nationale. Alors que le parquet local a rapidement conclu à un suicide, cette version est loin de convaincre certains acteurs politiques, qui dénoncent un empressement suspect et un déficit de transparence.
Parmi les voix qui s’élèvent, celle de Pahimi Padacké Albert, ancien Premier ministre et homme politique influent, résonne avec gravité. Dans une déclaration publique diffusée ce mardi, il appelle solennellement le gouvernement tchadien à diligenter une enquête indépendante, rigoureuse et impartiale afin d’élucider les circonstances exactes du décès.
« L’empressement du parquet à conclure au suicide, sans enquête sérieuse et convaincante, suscite plus de questions que de réponses », écrit-il. Pour lui, seule la manifestation de la vérité peut redonner du crédit à la parole publique et restaurer la confiance des citoyens dans l’appareil judiciaire.
Il rappelle qu’un État de droit digne de ce nom ne peut tolérer que la mort d’un citoyen, a fortiori dans des circonstances aussi atroces, soit traitée avec légèreté ou précipitation. « La vérité ne doit pas être redoutée mais recherchée », insiste-t-il, appelant au respect de la vie humaine et des droits fondamentaux qui y sont attachés. Fulbert Mouanodji, ancien directeur de cabinet du gouverneur de l’Ennedi Est, avait signalé, selon plusieurs témoignages, des menaces à son encontre peu avant sa mort.
Des éléments qui, pour de nombreux observateurs, rendent la thèse du suicide difficile à accepter sans une enquête approfondie. L’appel de Pahimi Padacké Albert rejoint ceux déjà exprimés par la Commission Nationale des Droits de l’Homme, par des partis politiques, des ONG et une frange importante de la société civile tchadienne. Tous réclament justice, vérité et transparence.
Parmi les voix qui s’élèvent, celle de Pahimi Padacké Albert, ancien Premier ministre et homme politique influent, résonne avec gravité. Dans une déclaration publique diffusée ce mardi, il appelle solennellement le gouvernement tchadien à diligenter une enquête indépendante, rigoureuse et impartiale afin d’élucider les circonstances exactes du décès.
« L’empressement du parquet à conclure au suicide, sans enquête sérieuse et convaincante, suscite plus de questions que de réponses », écrit-il. Pour lui, seule la manifestation de la vérité peut redonner du crédit à la parole publique et restaurer la confiance des citoyens dans l’appareil judiciaire.
Il rappelle qu’un État de droit digne de ce nom ne peut tolérer que la mort d’un citoyen, a fortiori dans des circonstances aussi atroces, soit traitée avec légèreté ou précipitation. « La vérité ne doit pas être redoutée mais recherchée », insiste-t-il, appelant au respect de la vie humaine et des droits fondamentaux qui y sont attachés. Fulbert Mouanodji, ancien directeur de cabinet du gouverneur de l’Ennedi Est, avait signalé, selon plusieurs témoignages, des menaces à son encontre peu avant sa mort.
Des éléments qui, pour de nombreux observateurs, rendent la thèse du suicide difficile à accepter sans une enquête approfondie. L’appel de Pahimi Padacké Albert rejoint ceux déjà exprimés par la Commission Nationale des Droits de l’Homme, par des partis politiques, des ONG et une frange importante de la société civile tchadienne. Tous réclament justice, vérité et transparence.