La salle d’audience du Tribunal de grande instance de N’Djamena a été le théâtre d’un témoignage glaçant le 16 septembre 2025, dans une affaire impliquant des éléments du Commissariat de sécurité publique n°8 (CSP).
Un détenu a décrit avec gravité les circonstances de la mort de son co-détenu, affirmant que ce dernier aurait succombé à des actes de torture infligés par des policiers. Lors de son audition, le témoin a livré une version des faits qui dépeint un tableau sombre des pratiques au sein de certains commissariats et lieux de détention.
Selon son récit, son co-détenu serait décédé des suites de sévices corporels et d’actes de torture systématiques perpétrés par des agents de la sécurité publique. Ce témoignage, entendu dans un silence pesant, jette une lumière crue sur les conditions de détention et les méthodes d’interpellation suspectées dans ce poste de police.
Face à ces accusations, la partie civile, représentant la famille de la victime ou les policiers mis en cause, a contesté la crédibilité du témoin. L’avocat de la partie civile a soutenu que son récit n’était « pas fidèle à la réalité », évoquant d’éventuelles exagérations, contradictions ou une manipulation.
Cette ligne de défense, fréquente dans ce type d’affaires sensibles, a semé le doute et compliqué le travail des magistrats. Le débat s’est déplacé vers la fiabilité du témoignage plutôt que sur les faits eux-mêmes, créant une tension palpable dans la salle. Devant la gravité des accusations et la contradiction des versions, le tribunal a décidé de ne pas rendre de décision hâtive. Le juge a prononcé un renvoi de l’audience au lundi 23 septembre prochain, afin d’obtenir davantage de clarifications.
Ce report pourrait ouvrir la voie à de nouveaux développements : convocation d’autres témoins, expertises médicales complémentaires sur la cause du décès ou audition des policiers mis en cause. L’objectif est de mener une instruction approfondie pour établir la vérité et situer les responsabilités dans une affaire qui touche directement à l’intégrité des institutions.
Au-delà du cadre judiciaire, ce dossier résonne fortement dans un contexte où les allégations de violations des droits humains, et de bavures policières, suscitent une attention croissante de la société civile tchadienne et des organisations internationales. Le verdict attendu sera scruté de près : il pourrait soit conforter les accusations du témoin et envoyer un signal fort contre l’impunité, soit entériner les doutes sur sa crédibilité, au risque de nourrir un sentiment d’opacité.
Un détenu a décrit avec gravité les circonstances de la mort de son co-détenu, affirmant que ce dernier aurait succombé à des actes de torture infligés par des policiers. Lors de son audition, le témoin a livré une version des faits qui dépeint un tableau sombre des pratiques au sein de certains commissariats et lieux de détention.
Selon son récit, son co-détenu serait décédé des suites de sévices corporels et d’actes de torture systématiques perpétrés par des agents de la sécurité publique. Ce témoignage, entendu dans un silence pesant, jette une lumière crue sur les conditions de détention et les méthodes d’interpellation suspectées dans ce poste de police.
Face à ces accusations, la partie civile, représentant la famille de la victime ou les policiers mis en cause, a contesté la crédibilité du témoin. L’avocat de la partie civile a soutenu que son récit n’était « pas fidèle à la réalité », évoquant d’éventuelles exagérations, contradictions ou une manipulation.
Cette ligne de défense, fréquente dans ce type d’affaires sensibles, a semé le doute et compliqué le travail des magistrats. Le débat s’est déplacé vers la fiabilité du témoignage plutôt que sur les faits eux-mêmes, créant une tension palpable dans la salle. Devant la gravité des accusations et la contradiction des versions, le tribunal a décidé de ne pas rendre de décision hâtive. Le juge a prononcé un renvoi de l’audience au lundi 23 septembre prochain, afin d’obtenir davantage de clarifications.
Ce report pourrait ouvrir la voie à de nouveaux développements : convocation d’autres témoins, expertises médicales complémentaires sur la cause du décès ou audition des policiers mis en cause. L’objectif est de mener une instruction approfondie pour établir la vérité et situer les responsabilités dans une affaire qui touche directement à l’intégrité des institutions.
Au-delà du cadre judiciaire, ce dossier résonne fortement dans un contexte où les allégations de violations des droits humains, et de bavures policières, suscitent une attention croissante de la société civile tchadienne et des organisations internationales. Le verdict attendu sera scruté de près : il pourrait soit conforter les accusations du témoin et envoyer un signal fort contre l’impunité, soit entériner les doutes sur sa crédibilité, au risque de nourrir un sentiment d’opacité.
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Tchad : mort en détention à N’Djamena, la justice demande des clarifications







