Le 29 juin 2024, à 07 heures du matin, les habitants du quartier Chagoua, dans le 7ème arrondissement de N’Djamena, ont été réveillés par des bruits des bulldozers démolissant des conteneurs, des hangars, des boutiques et des magasins construits aux abords de l'Axe CA7. Quelques jours plus tard, une opération similaire a été menée au marché Champs de Fils, dans la commune du 5ème arrondissement, où les commerçants ont été délogés de leurs hangars, boutiques et magasins.
Toutes ces opérations ont été dirigées par la mairie centrale de N’Djamena. Ces deux marchés regroupaient de nombreux commerçants, parmi lesquels des vendeurs de poisson, des vendeurs de vêtements, des coiffeurs, des mécaniciens et des vendeurs de pièces détachées.
Parmi ces commerçants, se trouvaient des pères et mères de familles, des débrouillards, des élèves et étudiants cherchant à gagner de l'argent pendant les vacances. Maintenant qu’ils se retrouvent sans aucune activité rentable, quel est leur sort ? Nourrir les enfants, payer le loyer, financer les études, subvenir à leurs propres besoins… Où trouver des activités génératrices de revenus pour répondre à ces besoins ?
Certains commerçants de l'Axe CA7, victimes de ces démolitions, ont avoué : « Nous reconnaissons avoir occupé une petite partie de la voie publique, puisque les devantures de nos boutiques ont dépassé les limites fixées par la mairie centrale, nos marchandises se retrouvent aux abords du goudron. Mais se lever un bon matin sans préavis pour démolir nos boutiques, reste un acte vraiment méchant et inhumain de la part de la mairie centrale. Que va-t-on faire avec des familles à la maison et des enfants à l’étranger ? »
Les garagistes et commerçants de Champ de Fils ont ajouté : « Ça fait des années que nous sommes là avec nos matériels. Nous payons aussi chaque année nos impôts et taxes à l’État tchadien. Nous demandons au chef de l’État de revoir notre situation et de nous trouver une solution. »
La mairie centrale pourrait toutefois s’entendre avec ces commerçants, pour leur trouver des espaces vides dans la ville, afin de les aider à subvenir aux besoins de leurs familles. Ces commerces détruits nourrissaient des familles et garantissaient des emplois à de nombreuses personnes, leur évitant ainsi le chômage.
À l’avenir, la mairie centrale doit donner un préavis de plusieurs mois aux occupants d’un espace, avant de mener une opération de démolition. Elle peut aussi aider les personnes déplacées à trouver un nouvel espace pour exercer leur commerce ou pour habiter.
Toutes ces opérations ont été dirigées par la mairie centrale de N’Djamena. Ces deux marchés regroupaient de nombreux commerçants, parmi lesquels des vendeurs de poisson, des vendeurs de vêtements, des coiffeurs, des mécaniciens et des vendeurs de pièces détachées.
Parmi ces commerçants, se trouvaient des pères et mères de familles, des débrouillards, des élèves et étudiants cherchant à gagner de l'argent pendant les vacances. Maintenant qu’ils se retrouvent sans aucune activité rentable, quel est leur sort ? Nourrir les enfants, payer le loyer, financer les études, subvenir à leurs propres besoins… Où trouver des activités génératrices de revenus pour répondre à ces besoins ?
Certains commerçants de l'Axe CA7, victimes de ces démolitions, ont avoué : « Nous reconnaissons avoir occupé une petite partie de la voie publique, puisque les devantures de nos boutiques ont dépassé les limites fixées par la mairie centrale, nos marchandises se retrouvent aux abords du goudron. Mais se lever un bon matin sans préavis pour démolir nos boutiques, reste un acte vraiment méchant et inhumain de la part de la mairie centrale. Que va-t-on faire avec des familles à la maison et des enfants à l’étranger ? »
Les garagistes et commerçants de Champ de Fils ont ajouté : « Ça fait des années que nous sommes là avec nos matériels. Nous payons aussi chaque année nos impôts et taxes à l’État tchadien. Nous demandons au chef de l’État de revoir notre situation et de nous trouver une solution. »
La mairie centrale pourrait toutefois s’entendre avec ces commerçants, pour leur trouver des espaces vides dans la ville, afin de les aider à subvenir aux besoins de leurs familles. Ces commerces détruits nourrissaient des familles et garantissaient des emplois à de nombreuses personnes, leur évitant ainsi le chômage.
À l’avenir, la mairie centrale doit donner un préavis de plusieurs mois aux occupants d’un espace, avant de mener une opération de démolition. Elle peut aussi aider les personnes déplacées à trouver un nouvel espace pour exercer leur commerce ou pour habiter.