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POLITIQUE

Tchad : "oui, l'UNDR a pu changer les choses de l'intérieur", estime Célestin Topona


Alwihda Info | Par Abakar Adoum N'gaye - 19 Novembre 2022


N'Djamena - Célestin Topona Mocnga, n°2 du parti Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), a animé une conférence presse ce 19 novembre au siège du parti, au quartier Chagoua dans le 7ème arrondissement.


Célestin Topona Mocnga, n°2 du parti Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR). © Abakar Adoum N'gaye/Alwihda Info
Célestin Topona Mocnga, n°2 du parti Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR). © Abakar Adoum N'gaye/Alwihda Info
Le vice-président du parti de la calebasse a appelé toutes les tendances idéologiques confondues au Tchad à surpasser et rejeter catégoriquement la violence. Il invite "les militants du parti Les Transformateurs et la plateforme Wakit Tamma à se départir des comportements agressifs et tortueux".

L'UNDR, à son entrée au gouvernement de transition, avait promis de changer les choses de l'intérieur. Où en est-on avec ce changement de l'intérieur ? À cette question d'un confrère, le vice-président de l'UNDR, Célestin Topona, répond sans ambages : sa formation a pu changer beaucoup de choses de l'intérieur.

Célestin Topna a également situé le contexte dans lequel le pays se trouvait, au lendemain du décès tragique du Maréchal du Tchad, le président Idriss Déby Itno, le 20 avril 2021. "Après la mort du président au combat, après la prise du pouvoir par les militaires et après notre analyse politique, nous avons décidé de participer à la transition, comme les autres organisations qui ont accepté de le faire, afin de revenir à des situations meilleures", dit-il.

"L'annonce du dialogue a été faite et nous avons accepté de travailler dans cette optique en espérant arriver à des élections libres et transparentes. Les résultat sont presque là, le dialogue a eu lieu, même si certains courants n'ont pas voulu adhérer à cette dynamique. Le climat politique s’est apaisé. Les manifestations pacifiques sont toujours autorisées, si elles respectent les textes en vigueur", détaille Topona pour expliquer le changement de l'intérieur qu'a apporté sa formation avec les acteurs impliqués.

"Si l'on n'entre pas dans la transition, on fait quoi ? on affronte les militaires ? avec quoi ? Comment ? Si vous avez une solution contraire pour nous sortir de cette situation, faites-le. Toutes ces questions sont du réalisme politique. Et dans la vie de toute organisation, il y a ce qu'on appelle le réalisme politique, il faut s'adapter à l'évolution de la situation", répond le 1er vice-président de l'UNDR à ses détracteurs.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)