Le ministre tchadien des Télécommunications, de l'Economie numérique et de la Digitalisation de l'administration, Dr Boukar Michel, a présidé le 16 décembre 2025 à N'Djamena, la cérémonie de lancement officiel de l'atelier sous-régional sur la cartographie des infrastructures de fibre optique.
Il est question de stimuler l'investissement, et accélérer la connectivité universelle en Afrique centrale et la clinique des Services Financiers Numériques (SFN). Cet atelier a été co-organisé par l'Association des Régulateurs des Télécommunications de l'Afrique Centrale (ARTAC) et l'Union Internationale des Télécommunications (UIT), en collaboration avec l'Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP).
Dans son discours, le directeur général de l'ARCEP, Haliki Choua Mahamat, a indiqué que le Tchad accueille bien plus qu'un événement, car il accueille une communauté de régulateurs, une intelligence collective et une vision partagée du futur numérique africain.
De par son histoire, sa culture et sa résilience, le pays de Toumaï est un pays jeune, tourné vers l'avenir, qui croit que le numérique peut être un levier de dignité, d'inclusion et de progrès partagé. Le DG Haliki Choua Mahamat a rendu un hommage mérité au Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, président de la République, chef de l'État, dont la vision et l'engagement constants en faveur de la souveraineté, de la stabilité et de la modernisation du Tchad constituent le socle de toutes les actions publiques.
Il a également salué le Premier ministre, chef du gouvernement, l'ambassadeur Allah-Maye HAlina, pour la conduite de l'action gouvernementale, et pour l'attention soutenue qu'il accorde aux réformes structurelles, notamment le secteur stratégique du numérique.
Le DG Haliki a expliqué que la fibre optique n'est pas un simple câble, c'est une colonne vertébrale stratégique. Elle relie les territoires, soutient la croissance, rapproche les citoyens et rend possible l'innovation. Là où elle s'installe durablement, l'État gagne en efficacité, l'économie en compétitivité et la jeunesse en perspective.
Il a cependant reconnu que nos infrastructures restent encore inégalement déployées parfois, cloisonnées souvent, insuffisamment visibles. Selon lui, la théorie de la clinique des services financiers numériques dans le prolongement de cet atelier rappelle une évidence, il n'y a pas de service numérique performant sans infrastructure fiable, pas d'inclusion financière sans connectivité robuste, pas de souveraineté numérique sans réseau sécurisé.
Dans cette même dynamique, la mise en œuvre effective du free roaming au sein de la CEMAC demeure une exigence forte. Elle est l'expression concrète de la volonté des chefs d'État de rapprocher les peuples et de faciliter la mobilité numérique régionale. Il a rappelé que la responsabilité collective est claire, transformer les décisions politiques en bénéfices tangibles pour les citoyens.
S'adressant aux partenaires, le DG Haliki Choua Mahamat affirme : « l'Afrique centrale n'a pas besoin de promesses excessives, elle a besoin de cohérence, de méthodes et de confiance partagée. C'est dans cet esprit que je vous invite à conduire nos travaux, que cet atelier soit un espace de dialogue franc, d'intelligence collective et d'engagement utile, que chacun reparte d'ici avec la conviction d'avoir contribué à bâtir une Afrique centrale connectée, intégrée, résiliente et tournée vers l'avenir ».
Serge-Valéry Zongo, représentant de l'UIT dont l'expertise et la vision stratégique nourrissent depuis de nombreuses années des politiques numériques à l'échelle régionale et internationale, a pour sa part, souligné que l'Afrique centrale vit un moment charnière.
Le continent avance, mais la région reste confrontée à des défis majeurs. 40% de la population n'a toujours pas de connexion Internet, la couverture 4G demeure inférieure à 15% en nombre de zones rurales et l'absence de données fiables et harmonisées limite l'investissement et ralentit la prise de décision.
De son côté, Christian Katende Mukinay, président exécutif de l'ARTAC, a indiqué que l'Assemblée des régulateurs des télécommunications de l'Afrique centrale, créée en 2004, est un cadre privilégié pour la concertation, la coordination et l'action collective. Elle joue un rôle déterminant dans l'harmonisation des régulations, la modernisation des infrastructures et la promotion d'un marché intégré des technologies de l'information et de la communication en Afrique centrale.
« Nous devons réussir le pari de nous porter vers la prospérité de nos économies, de nos sociétés, grâce aux technologies de l'information et de la communication », a-t-il indiqué. Il a rappelé que la mission principale de l'ARTAC est d'harmoniser les réglementations concernant les services des communications électroniques et du poste.
Dans son allocution d'ouverture officielle de cet atelier, le ministre des Télécommunications, de l'Economie numérique et de la Digitalisation de l'administration, Dr Boukar Michel, a affirmé que sans infrastructures numériques solides, il n'y a ni intégration régionale, ni inclusion financière, ni souveraineté numérique crédible, d'où l'importance de la tenue de cet atelier sous-régional.
Il a souligné que sous l'impulsion du Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, président de la République, chef de l'État, le Tchad a fait un choix clair et assumé : placer le numérique au cœur du projet national de développement, de modernisation de l'État et de l'intégration régionale. Il a reconnu que la difficulté pour le Tchad est qu'il est situé très loin des ports, de la mer et des océans.
Le ministre a assuré que le Tchad va bientôt inaugurer ses propres fibres optiques, financées par l'État. Selon lui, toutes les fibres optiques en phase de construction ou en phase de finalisation sont autour de 6.000 km. Le ministre a affirmé qu'aucun Etat ne peut réussir seul, aucun régulateur ne peut agir isolement, aucune ambition nationale ne saurait prospérer seule sans intégration régionale.
« Cet atelier doit marquer un tournant, celui d'une planification coordonnée, d'une connectivité inclusive et d'une Afrique centrale permanente, pleinement interconnectée, souveraine et compétitive », a-t-il confié. Par ailleurs, le ministre a interpellé sur l'utilisation responsable des nouvelles technologies, notamment l'intelligence artificielle, utilisée parfois négativement pour manipuler les images des plus hautes autorités d'un pays.
Il est question de stimuler l'investissement, et accélérer la connectivité universelle en Afrique centrale et la clinique des Services Financiers Numériques (SFN). Cet atelier a été co-organisé par l'Association des Régulateurs des Télécommunications de l'Afrique Centrale (ARTAC) et l'Union Internationale des Télécommunications (UIT), en collaboration avec l'Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP).
Dans son discours, le directeur général de l'ARCEP, Haliki Choua Mahamat, a indiqué que le Tchad accueille bien plus qu'un événement, car il accueille une communauté de régulateurs, une intelligence collective et une vision partagée du futur numérique africain.
De par son histoire, sa culture et sa résilience, le pays de Toumaï est un pays jeune, tourné vers l'avenir, qui croit que le numérique peut être un levier de dignité, d'inclusion et de progrès partagé. Le DG Haliki Choua Mahamat a rendu un hommage mérité au Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, président de la République, chef de l'État, dont la vision et l'engagement constants en faveur de la souveraineté, de la stabilité et de la modernisation du Tchad constituent le socle de toutes les actions publiques.
Il a également salué le Premier ministre, chef du gouvernement, l'ambassadeur Allah-Maye HAlina, pour la conduite de l'action gouvernementale, et pour l'attention soutenue qu'il accorde aux réformes structurelles, notamment le secteur stratégique du numérique.
Le DG Haliki a expliqué que la fibre optique n'est pas un simple câble, c'est une colonne vertébrale stratégique. Elle relie les territoires, soutient la croissance, rapproche les citoyens et rend possible l'innovation. Là où elle s'installe durablement, l'État gagne en efficacité, l'économie en compétitivité et la jeunesse en perspective.
Il a cependant reconnu que nos infrastructures restent encore inégalement déployées parfois, cloisonnées souvent, insuffisamment visibles. Selon lui, la théorie de la clinique des services financiers numériques dans le prolongement de cet atelier rappelle une évidence, il n'y a pas de service numérique performant sans infrastructure fiable, pas d'inclusion financière sans connectivité robuste, pas de souveraineté numérique sans réseau sécurisé.
Dans cette même dynamique, la mise en œuvre effective du free roaming au sein de la CEMAC demeure une exigence forte. Elle est l'expression concrète de la volonté des chefs d'État de rapprocher les peuples et de faciliter la mobilité numérique régionale. Il a rappelé que la responsabilité collective est claire, transformer les décisions politiques en bénéfices tangibles pour les citoyens.
S'adressant aux partenaires, le DG Haliki Choua Mahamat affirme : « l'Afrique centrale n'a pas besoin de promesses excessives, elle a besoin de cohérence, de méthodes et de confiance partagée. C'est dans cet esprit que je vous invite à conduire nos travaux, que cet atelier soit un espace de dialogue franc, d'intelligence collective et d'engagement utile, que chacun reparte d'ici avec la conviction d'avoir contribué à bâtir une Afrique centrale connectée, intégrée, résiliente et tournée vers l'avenir ».
Serge-Valéry Zongo, représentant de l'UIT dont l'expertise et la vision stratégique nourrissent depuis de nombreuses années des politiques numériques à l'échelle régionale et internationale, a pour sa part, souligné que l'Afrique centrale vit un moment charnière.
Le continent avance, mais la région reste confrontée à des défis majeurs. 40% de la population n'a toujours pas de connexion Internet, la couverture 4G demeure inférieure à 15% en nombre de zones rurales et l'absence de données fiables et harmonisées limite l'investissement et ralentit la prise de décision.
De son côté, Christian Katende Mukinay, président exécutif de l'ARTAC, a indiqué que l'Assemblée des régulateurs des télécommunications de l'Afrique centrale, créée en 2004, est un cadre privilégié pour la concertation, la coordination et l'action collective. Elle joue un rôle déterminant dans l'harmonisation des régulations, la modernisation des infrastructures et la promotion d'un marché intégré des technologies de l'information et de la communication en Afrique centrale.
« Nous devons réussir le pari de nous porter vers la prospérité de nos économies, de nos sociétés, grâce aux technologies de l'information et de la communication », a-t-il indiqué. Il a rappelé que la mission principale de l'ARTAC est d'harmoniser les réglementations concernant les services des communications électroniques et du poste.
Dans son allocution d'ouverture officielle de cet atelier, le ministre des Télécommunications, de l'Economie numérique et de la Digitalisation de l'administration, Dr Boukar Michel, a affirmé que sans infrastructures numériques solides, il n'y a ni intégration régionale, ni inclusion financière, ni souveraineté numérique crédible, d'où l'importance de la tenue de cet atelier sous-régional.
Il a souligné que sous l'impulsion du Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, président de la République, chef de l'État, le Tchad a fait un choix clair et assumé : placer le numérique au cœur du projet national de développement, de modernisation de l'État et de l'intégration régionale. Il a reconnu que la difficulté pour le Tchad est qu'il est situé très loin des ports, de la mer et des océans.
Le ministre a assuré que le Tchad va bientôt inaugurer ses propres fibres optiques, financées par l'État. Selon lui, toutes les fibres optiques en phase de construction ou en phase de finalisation sont autour de 6.000 km. Le ministre a affirmé qu'aucun Etat ne peut réussir seul, aucun régulateur ne peut agir isolement, aucune ambition nationale ne saurait prospérer seule sans intégration régionale.
« Cet atelier doit marquer un tournant, celui d'une planification coordonnée, d'une connectivité inclusive et d'une Afrique centrale permanente, pleinement interconnectée, souveraine et compétitive », a-t-il confié. Par ailleurs, le ministre a interpellé sur l'utilisation responsable des nouvelles technologies, notamment l'intelligence artificielle, utilisée parfois négativement pour manipuler les images des plus hautes autorités d'un pays.
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Tchad : ouverture de l'atelier sous-régional sur la cartographie des infrastructures de fibre optique








