Autrefois, les jeunes étaient les fers de lance des mouvements citoyens et des débats politiques. Aujourd’hui, beaucoup semblent indifférents à la gestion du pays. Certains parlent de désintérêt, d’autres de découragement.
Mais qu’en est-il réellement ? Nombreux sont les jeunes qui estiment que leurs voix ne comptent pas. Les promesses politiques répétées sans résultats concrets alimentent un sentiment de lassitude. Abakar, étudiant en droit, confie : « On vote, on manifeste, mais au final, rien ne change. Alors pourquoi continuer à s’impliquer si tout reste pareil ? »
Pour d’autres, c’est la précarité et le chômage qui expliquent ce désengagement : la priorité reste de survivre au quotidien. Mariam, vendeuse de fruits au marché, raconte : « Je pars tôt au marché, je reviens tard. Je n’ai pas l’énergie pour suivre les affaires du pays. Ce qui m’importe, c’est comment nourrir ma famille. »
Certains soulignent également le manque d’écoute des autorités, qui creuse le fossé entre gouvernants et jeunes. Mahamat, diplômé sans emploi, témoigne : « On ne nous écoute pas. Nos propositions, nos besoins, tout est ignoré. Comment s’intéresser à un système qui nous ferme les portes ? »
Les réseaux sociaux comme exutoire
Même si les jeunes désertent les espaces officiels, ils s’expriment massivement sur les réseaux sociaux. Facebook, TikTok ou X (ex-Twitter) sont devenus leurs nouveaux “parlements”. Amina, 23 ans, influenceuse, explique : « Aujourd’hui, si tu veux que ta voix porte, ce n’est pas dans une réunion politique, mais sur Internet. Là au moins, tu es sûr d’être entendu et partagé. »
Un engagement différent
Loin d’être apathiques, les jeunes manifestent leur engagement autrement. Ce n’est pas qu’ils ne s’intéressent plus aux affaires du pays, mais plutôt qu’ils ne croient plus aux anciennes pratiques politiques. Pour regagner leur confiance, il faudrait des actes concrets, plus de transparence et une véritable écoute.
Mais qu’en est-il réellement ? Nombreux sont les jeunes qui estiment que leurs voix ne comptent pas. Les promesses politiques répétées sans résultats concrets alimentent un sentiment de lassitude. Abakar, étudiant en droit, confie : « On vote, on manifeste, mais au final, rien ne change. Alors pourquoi continuer à s’impliquer si tout reste pareil ? »
Pour d’autres, c’est la précarité et le chômage qui expliquent ce désengagement : la priorité reste de survivre au quotidien. Mariam, vendeuse de fruits au marché, raconte : « Je pars tôt au marché, je reviens tard. Je n’ai pas l’énergie pour suivre les affaires du pays. Ce qui m’importe, c’est comment nourrir ma famille. »
Certains soulignent également le manque d’écoute des autorités, qui creuse le fossé entre gouvernants et jeunes. Mahamat, diplômé sans emploi, témoigne : « On ne nous écoute pas. Nos propositions, nos besoins, tout est ignoré. Comment s’intéresser à un système qui nous ferme les portes ? »
Les réseaux sociaux comme exutoire
Même si les jeunes désertent les espaces officiels, ils s’expriment massivement sur les réseaux sociaux. Facebook, TikTok ou X (ex-Twitter) sont devenus leurs nouveaux “parlements”. Amina, 23 ans, influenceuse, explique : « Aujourd’hui, si tu veux que ta voix porte, ce n’est pas dans une réunion politique, mais sur Internet. Là au moins, tu es sûr d’être entendu et partagé. »
Un engagement différent
Loin d’être apathiques, les jeunes manifestent leur engagement autrement. Ce n’est pas qu’ils ne s’intéressent plus aux affaires du pays, mais plutôt qu’ils ne croient plus aux anciennes pratiques politiques. Pour regagner leur confiance, il faudrait des actes concrets, plus de transparence et une véritable écoute.