Le ministère de la Santé publique et de la Prévention, en collaboration avec la Caisse Nationale d'Assurance Santé (CNAS), et avec l'appui du Projet d’Appui au Secteur de la Santé au Tchad (PASST3), a lancé le mardi 09 septembre 2025, un atelier de formation sur le genre et son applicabilité, à l’intention de son personnel.
Financé par l’Agence Française de Développement (AFD), cet atelier se tient du 9 au 11 septembre 2025, au siège national de la CNAS, situé à N’Djamena, dans le quartier Diguel (8e arrondissement). Dans son discours d’ouverture, le coordonnateur du PASST3, Dr Djabar Hamid, a souligné que ce projet, financé par l’AFD, vise principalement à réduire les inégalités et à améliorer les droits en santé sexuelle et reproductive au Tchad.
Il a insisté sur l’importance de la promotion des droits des femmes et de la réduction des inégalités de genre, qui constituent des enjeux majeurs pour le développement durable. « Le Tchad a réalisé des avancées notables dans le cadre de sa politique genre. Cependant, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour répondre aux besoins et aux priorités spécifiques des femmes. Notre pays est durablement engagé dans la promotion de l’égalité entre les sexes, en s’alignant sur les objectifs du développement durable. L’équité, l’égalité et les droits humains doivent être garantis dans l’intérêt des femmes, des hommes et des enfants », a-t-il déclaré.
De son côté, dans son mot de lancement, le directeur général de la Caisse Nationale d’Assurance Santé (CNAS), Sing-Yanbé Barnabas, a rappelé que le Tchad continue de faire face à des défis majeurs en matière de santé publique. La mortalité maternelle et néonatale demeure préoccupante, et l'accès aux soins reste limité, notamment pour les populations les plus vulnérables.
« Ces difficultés ne sont pas seulement dues au sous-financement du secteur. Elles reflètent également des inégalités de genre persistantes, qui freinent l’accès équitable aux services de santé. C’est pourquoi l’intégration du genre dans nos politiques et nos pratiques n’est pas une option, mais une nécessité. Elle représente un levier essentiel pour construire un système de santé plus inclusif, plus équitable et plus durable », a-t-il conclu.
Objectifs de l’atelier
Cet atelier vise à renforcer les capacités des acteurs de la CNAS et de l’Agence Nationale de Régulation de la Couverture Santé Universelle (ANAR-CSU) autour de plusieurs axes fondamentaux : Identifier les inégalités dans l’accès aux soins et en comprendre les causes structurelles ; Adapter les prestations de santé aux besoins spécifiques de chaque bénéficiaire, en tenant compte des réalités sociales, culturelles et économiques ; Promouvoir l’intégration du genre dans les politiques et programmes de santé, notamment dans le cadre de la Couverture Santé Universelle (CSU) ; Déconstruire les stéréotypes et les discriminations liés au genre ; Identifier les barrières spécifiques rencontrées par les femmes, les hommes et les autres groupes vulnérables dans leur parcours de soins ; Développer des compétences pratiques pour une approche inclusive en utilisant des outils et indicateurs de genre pertinents ; Améliorer la qualité des services en les adaptant aux besoins différenciés des bénéficiaires ; Identifier et déconstruire les biais inconscients ou institutionnels qui influencent les pratiques professionnelles.
La CNAS, en tant qu’organe de gestion des régimes de la CSU, joue un rôle central dans cette transformation. Elle constitue le pilier opérationnel qui rend possible la mise en œuvre concrète de la CSU, en veillant à ce que chaque citoyen, quel que soit son statut social ou son genre, ait accès à des soins de qualité sans risque d’appauvrissement.
Elle est également chargée de la gestion et du financement des régimes de couverture, avec une attention particulière aux groupes les plus vulnérables ; de la coordination entre les acteurs publics, privés et communautaires pour harmoniser les interventions ; de l’intégration du genre dans ses mécanismes de gouvernance et de prestation ; du suivi et de l’évaluation de l’impact des politiques sur l’équité, en ajustant les stratégies en conséquence.
Financé par l’Agence Française de Développement (AFD), cet atelier se tient du 9 au 11 septembre 2025, au siège national de la CNAS, situé à N’Djamena, dans le quartier Diguel (8e arrondissement). Dans son discours d’ouverture, le coordonnateur du PASST3, Dr Djabar Hamid, a souligné que ce projet, financé par l’AFD, vise principalement à réduire les inégalités et à améliorer les droits en santé sexuelle et reproductive au Tchad.
Il a insisté sur l’importance de la promotion des droits des femmes et de la réduction des inégalités de genre, qui constituent des enjeux majeurs pour le développement durable. « Le Tchad a réalisé des avancées notables dans le cadre de sa politique genre. Cependant, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour répondre aux besoins et aux priorités spécifiques des femmes. Notre pays est durablement engagé dans la promotion de l’égalité entre les sexes, en s’alignant sur les objectifs du développement durable. L’équité, l’égalité et les droits humains doivent être garantis dans l’intérêt des femmes, des hommes et des enfants », a-t-il déclaré.
De son côté, dans son mot de lancement, le directeur général de la Caisse Nationale d’Assurance Santé (CNAS), Sing-Yanbé Barnabas, a rappelé que le Tchad continue de faire face à des défis majeurs en matière de santé publique. La mortalité maternelle et néonatale demeure préoccupante, et l'accès aux soins reste limité, notamment pour les populations les plus vulnérables.
« Ces difficultés ne sont pas seulement dues au sous-financement du secteur. Elles reflètent également des inégalités de genre persistantes, qui freinent l’accès équitable aux services de santé. C’est pourquoi l’intégration du genre dans nos politiques et nos pratiques n’est pas une option, mais une nécessité. Elle représente un levier essentiel pour construire un système de santé plus inclusif, plus équitable et plus durable », a-t-il conclu.
Objectifs de l’atelier
Cet atelier vise à renforcer les capacités des acteurs de la CNAS et de l’Agence Nationale de Régulation de la Couverture Santé Universelle (ANAR-CSU) autour de plusieurs axes fondamentaux : Identifier les inégalités dans l’accès aux soins et en comprendre les causes structurelles ; Adapter les prestations de santé aux besoins spécifiques de chaque bénéficiaire, en tenant compte des réalités sociales, culturelles et économiques ; Promouvoir l’intégration du genre dans les politiques et programmes de santé, notamment dans le cadre de la Couverture Santé Universelle (CSU) ; Déconstruire les stéréotypes et les discriminations liés au genre ; Identifier les barrières spécifiques rencontrées par les femmes, les hommes et les autres groupes vulnérables dans leur parcours de soins ; Développer des compétences pratiques pour une approche inclusive en utilisant des outils et indicateurs de genre pertinents ; Améliorer la qualité des services en les adaptant aux besoins différenciés des bénéficiaires ; Identifier et déconstruire les biais inconscients ou institutionnels qui influencent les pratiques professionnelles.
La CNAS, en tant qu’organe de gestion des régimes de la CSU, joue un rôle central dans cette transformation. Elle constitue le pilier opérationnel qui rend possible la mise en œuvre concrète de la CSU, en veillant à ce que chaque citoyen, quel que soit son statut social ou son genre, ait accès à des soins de qualité sans risque d’appauvrissement.
Elle est également chargée de la gestion et du financement des régimes de couverture, avec une attention particulière aux groupes les plus vulnérables ; de la coordination entre les acteurs publics, privés et communautaires pour harmoniser les interventions ; de l’intégration du genre dans ses mécanismes de gouvernance et de prestation ; du suivi et de l’évaluation de l’impact des politiques sur l’équité, en ajustant les stratégies en conséquence.