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TCHAD

Tchad : "si la personne commet un crime, elle finit sa vie en prison ou on l'exécute", Mahamat Assileck Halata


Alwihda Info | Par Info Alwihda - 19 Septembre 2022



Mahamat Assileck Halata, politico-militaire et participant au dialogue national, a fait une intervention le 17 septembre en plénière sur la question du bilinguisme, la Dia (prix du sang) et la corruption.

Au même titre que certains participants, il appelle à se pencher sur l'introduction de la langue anglaise comme langue officielle :
"Les gens parlent trop de l'arabe et du français. L'anglais est la langue de l'avenir. Il faudrait prendre cela au sérieux".

S'agissant de la Dia, il estime qu'elle ne doit pas faire obstacle à la peine pénale :
"Si la Dia est une réparation, il ne faut pas oublier l'aspect pénal. Si la personne commet un crime, elle finit sa vie en prison ou on l'exécute".

Sur la question des chefferies traditionnelles, Mahamat Assileck Halata préconise de faire "sauter les chefs de canton décrétés ou imposés".

Abordant la corruption qui gangrène le Tchad, l'ex-opposant politico-militaire est sans détour :
"Il y a beaucoup qui sont là, qui n'ont pas honte, qui ont volé le Tchad. Ils nous regardent dans les yeux et sont des donneurs de leçons. On détourne l'argent public, on endette nos enfants, le Tchad n'a pas de caniveaux, pas d'eau, pas d'électricité. Il y a des individus qui détournent l'argent, qui volent. (...) Qu'on fasse une commission. Ils sont nombreux ici. Ils sont des voleurs et ont des complices. (...) J'en reviens sur les marchés : il y. a plein de commerçants, avec des V8 à vitres fumées. Ceux là aussi doivent finir comme les voleurs".



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