Le divorce est une réalité fréquente dans nos sociétés. Hier, comme aujourd’hui, malgré tout, il demeure un sujet tabou dont les conséquences sont fâcheuses. Mais la question qui débat houleux, faut-il rembourser la dot après la séparation ?
Au fait, la dot, ou "prix de la mariée", est un élément traditionnel du mariage au Tchad comme partout en Afrique, elle est considérée comme un symbole de l'union entre deux familles.
Composé sous différentes formes, notamment, somme d'argent, biens matériels, son versement est le plus souvent destiné aux parents de la mariée accompagné d'une cérémonie festive. Cependant, dans les us et coutumes du pays, bien que le code de la famille ne précise rien sur le montant de la dot, aucune loi ou coutume n'a prévu le remboursement de la dot en cas de divorce.
Tout de même, en cas de remariage dans certains de nos us et coutumes, la famille n'est pas tenue à restituer la dot. Mais le nouveau mari est tenu de verser la dot à l'ex-mari. Ce qui suscite le débat et un sujet complexe. En cas de remariage, doit-on versé la dot à la famille ou à l'ex-mari ?
En général, la question de la restitution de la dot est un sujet complexe. Selon, Bengar Justin habitant à Moundou, marié à une femme divorcée, "le plus souvent dans notre communauté, l'ex-mari ou la famille ne demande pas à restituer la dot en cas de divorce. Mais en cas de remariage, la dot est versée à la famille de l'ex-mari en signe de détacher les liens qui les unis avec son ex-mari ou une réparation en un mot. Ce n'est pas une obligation, mais juste une manière d'aider sa nouvelle épouse à reconstruire sa vie sans préjudices ", a-t-il expliqué.
Contrairement à Adeline, mariée, " le plus souvent, le divorce ici au pays est prononcé de manière traditionnelle, notamment en famille et devant un chef de carré pour témoigner sans situer les responsabilités. Logiquement, en cas de divorce où la femme a raison, elle ne va pas rembourser, même en cas de remariage. Je ne comprends rien à cette tradition", souligne-t-elle.
Pour Carine, célibataire, " je ne maîtrise rien de mes us et coutumes. Mais à ce que je sache, dans notre société, la dot est un élément important du mariage et une garantie d'union. Mais si l'enfant est né de cette union, pour moi on ne parle plus de remboursement ", estime-t-elle.
Contrairement à Abakar Hamid, "selon la religion musulmane, si c'est la femme qui demande le divorce, elle va tout rembourser les dépenses liées à leur union. Mais si c'est l'homme qui demande le divorce, il n'a rien à revendiquer ", a-t-il souligné.
Toutefois, pour un pays en panne de code de famille et de personnes, l'important est de donner la parole aux spécialistes, notamment un avocat spécialisé dans le droit de la famille, pour mieux situer la responsabilité en cas de divorce.
Au fait, la dot, ou "prix de la mariée", est un élément traditionnel du mariage au Tchad comme partout en Afrique, elle est considérée comme un symbole de l'union entre deux familles.
Composé sous différentes formes, notamment, somme d'argent, biens matériels, son versement est le plus souvent destiné aux parents de la mariée accompagné d'une cérémonie festive. Cependant, dans les us et coutumes du pays, bien que le code de la famille ne précise rien sur le montant de la dot, aucune loi ou coutume n'a prévu le remboursement de la dot en cas de divorce.
Tout de même, en cas de remariage dans certains de nos us et coutumes, la famille n'est pas tenue à restituer la dot. Mais le nouveau mari est tenu de verser la dot à l'ex-mari. Ce qui suscite le débat et un sujet complexe. En cas de remariage, doit-on versé la dot à la famille ou à l'ex-mari ?
En général, la question de la restitution de la dot est un sujet complexe. Selon, Bengar Justin habitant à Moundou, marié à une femme divorcée, "le plus souvent dans notre communauté, l'ex-mari ou la famille ne demande pas à restituer la dot en cas de divorce. Mais en cas de remariage, la dot est versée à la famille de l'ex-mari en signe de détacher les liens qui les unis avec son ex-mari ou une réparation en un mot. Ce n'est pas une obligation, mais juste une manière d'aider sa nouvelle épouse à reconstruire sa vie sans préjudices ", a-t-il expliqué.
Contrairement à Adeline, mariée, " le plus souvent, le divorce ici au pays est prononcé de manière traditionnelle, notamment en famille et devant un chef de carré pour témoigner sans situer les responsabilités. Logiquement, en cas de divorce où la femme a raison, elle ne va pas rembourser, même en cas de remariage. Je ne comprends rien à cette tradition", souligne-t-elle.
Pour Carine, célibataire, " je ne maîtrise rien de mes us et coutumes. Mais à ce que je sache, dans notre société, la dot est un élément important du mariage et une garantie d'union. Mais si l'enfant est né de cette union, pour moi on ne parle plus de remboursement ", estime-t-elle.
Contrairement à Abakar Hamid, "selon la religion musulmane, si c'est la femme qui demande le divorce, elle va tout rembourser les dépenses liées à leur union. Mais si c'est l'homme qui demande le divorce, il n'a rien à revendiquer ", a-t-il souligné.
Toutefois, pour un pays en panne de code de famille et de personnes, l'important est de donner la parole aux spécialistes, notamment un avocat spécialisé dans le droit de la famille, pour mieux situer la responsabilité en cas de divorce.