Avec un cheptel estimé à près de 156 millions de têtes (hors volaille), l’élevage représente un pilier essentiel de l’économie nationale et un facteur de stabilité en milieu rural. Conscient de cet enjeu, le ministre a insisté sur la nécessité d’éviter toute approche autoritaire : « Il est exclu d’imposer un texte mal compris par les populations concernées », a-t-il affirmé, soulignant l’importance de la « pédagogie et de la co-construction ».
Une large concertation pour apaiser les tensions
Cette révision s’inscrit dans la continuité des recommandations du Dialogue national inclusif et souverain, initié par feu le maréchal Idriss Déby Itno. L’objectif est de transformer un texte contesté en un cadre juridique consensuel, capable de sécuriser les activités pastorales et de prévenir les conflits liés à l’accès aux ressources naturelles.
Pour ce faire, une vaste campagne de consultations a été lancée sur le terrain. Des ateliers zonaux ont été organisés dans cinq grandes villes du pays — Fada, Sarh, Abéché, Bongor et Massakory — réunissant à chaque étape 28 participants représentant divers horizons : éleveurs, agriculteurs, autorités administratives, leaders traditionnels et religieux, ainsi que des membres de la société civile et des organisations professionnelles.
Un texte évolutif en attente de validation nationale
Le ministre a rappelé que ces ateliers n’avaient pas pour but « d’imposer un texte figé », mais de « continuer à recueillir les observations et critiques ». Cette démarche itérative permet d’adapter progressivement le projet aux réalités variées d’un pays vaste et diversifié comme le Tchad.
La prochaine étape sera un atelier national de validation prévu à N’Djamena. Celui-ci réunira l’ensemble des acteurs institutionnels et des représentants des provinces afin d’examiner et d’harmoniser les contributions recueillies. L’ambition est de produire une version définitive du texte qui pourra être soumise « aux instances compétentes pour adoption » dans les meilleurs délais.
Un instrument pour la paix sociale et le développement durable
Au-delà de son aspect juridique, le futur Code pastoral est présenté par le gouvernement comme un outil indispensable pour garantir une cohabitation pacifique entre les différents usagers des terres et pour assurer le développement durable d’un secteur stratégique pour le pays.
La réussite de cette concertation nationale sera déterminante pour l’avenir économique et social du Tchad.
Une large concertation pour apaiser les tensions
Cette révision s’inscrit dans la continuité des recommandations du Dialogue national inclusif et souverain, initié par feu le maréchal Idriss Déby Itno. L’objectif est de transformer un texte contesté en un cadre juridique consensuel, capable de sécuriser les activités pastorales et de prévenir les conflits liés à l’accès aux ressources naturelles.
Pour ce faire, une vaste campagne de consultations a été lancée sur le terrain. Des ateliers zonaux ont été organisés dans cinq grandes villes du pays — Fada, Sarh, Abéché, Bongor et Massakory — réunissant à chaque étape 28 participants représentant divers horizons : éleveurs, agriculteurs, autorités administratives, leaders traditionnels et religieux, ainsi que des membres de la société civile et des organisations professionnelles.
Un texte évolutif en attente de validation nationale
Le ministre a rappelé que ces ateliers n’avaient pas pour but « d’imposer un texte figé », mais de « continuer à recueillir les observations et critiques ». Cette démarche itérative permet d’adapter progressivement le projet aux réalités variées d’un pays vaste et diversifié comme le Tchad.
La prochaine étape sera un atelier national de validation prévu à N’Djamena. Celui-ci réunira l’ensemble des acteurs institutionnels et des représentants des provinces afin d’examiner et d’harmoniser les contributions recueillies. L’ambition est de produire une version définitive du texte qui pourra être soumise « aux instances compétentes pour adoption » dans les meilleurs délais.
Un instrument pour la paix sociale et le développement durable
Au-delà de son aspect juridique, le futur Code pastoral est présenté par le gouvernement comme un outil indispensable pour garantir une cohabitation pacifique entre les différents usagers des terres et pour assurer le développement durable d’un secteur stratégique pour le pays.
La réussite de cette concertation nationale sera déterminante pour l’avenir économique et social du Tchad.