Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
ANALYSE

Triste sort que d’être un musulman centrafricain, deux mots : ‘’musulman’’ et ‘’centrafricain’’ incompatibles aujourd’hui en Centrafrique.


Alwihda Info | Par Bosco ZOUBEM - 28 Juin 2014



Ce qui reflète REELLEMENT l'état d'esprit de la majorité des centrafricains est le DENI. Déni de la société civile et de la majorité de la population qui ne veut pas ou ''n'ose'' pas voir le problème de face : admettre qu'il existe des MUSULMANS CENTRAFRICAINS, tous les musulmans ne sont pas que des étrangers tout comme il existe des chrétiens étrangers en Centrafrique, mais l'on préfère considérer le centrafricain musulman comme étranger et l'étranger qui est chrétien comme centrafricain, il y a des tchadiens, camerounais, congolais… chrétiens qui vivent tranquillement dans des quartiers où tous les musulmans de toute nationalité ont été massacrés, leurs biens pillés, leurs maisons détruites et si cela ne s'appelle pas la ''chasse aux musulmans'', quel nom lui donner ?. Déni de la classe politique et des intellectuels qui font semblant, comme si de rien n'était, et compte sur les forces internationales, surtout SANGRIS, pour ''chasser'' tous les musulmans de Centrafrique. Déni de la Diaspora qui se cache derrière ce qu'ils appellent ''montage médiatique'', puisque cela les arrange, les exactions et actes de barbarie et de cannibalisme sont devenus des sujets de plaisanterie, on en rigole. . Déni de la Communauté Internationale, surtout du Système des Nations Unies dont la plupart des responsables (par exemple le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies) sont de confession musulmane, paralysés par la peur d'être taxée de ''connivence'' avec les musulmans. Cette communauté internationale, qui fait de très grands et de très beau projets (malheureusement très éloignés de la réalité de la Centrafrique), qui parle de ''cohésion sociale'', de ''réconciliation'' tandis ceux-là même avec qui cette cohésion et cette réconciliation devraient être faites continuent d'être chassés et massacrés tranquillement. comble du Déni, tandis que la population les rejette et continue de les massacrer, les autorités de la Transition, ne faisant rien pour leur sécurité, les empêchent de partir trouver refuge ailleurs en interdisant aux forces Internationales de les escorter, les exposant comme dans une ‘’vitrine’’, aux yeux de la communauté internationale, pour dire qu’il subsiste encore des musulmans dans ces zones afin d’éviter la partition du pays, mais cette communauté internationale connait les réalités, c’est juste que la France, qui considère la Centrafrique comme faisant partie de son territoire, empêche les autres d’agir. Pourtant, la France a obtenu tous ce qu’elle voulait : l’appui de l’Union Européenne, le mandat des Nations-Unies, le déploiement d’une force des Nations-Unies, tout ce qu’elle veut après avoir manipulé l’opinion internationale en permettant voir même en favorisant les attaques du KM5 par les anti-balaka qui suscitent les réactions des musulmans ceci, pour entretenir un climat d’insécurité permanente afin d’entrainer le monde entier dans un conflit qui était au départ simple à résoudre. S’il vous plait, lisez l’article http://www.hrw.org/fr/news/2014/06/05/republique-centrafricaine-il-faut-permettre-aux-musulmans-de-chercher-refuge-hors-du et vous comprendrez le dépit dans lequel se trouve cette communauté, quand un officier appartenant à la force internationale (MISCA) menace de mort ceux qui veulent essayer d’échapper aux camps de concentration (ni plus ni moins) où sont regroupés ces musulmans !!!



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)