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Université de N’Djamena : l’année 2021-2022 poursuit son chemin


Alwihda Info | Par Martin Higdé Ndouba - 23 Janvier 2023


À l'université de N’Djamena, l'année académique 2021-2022 poursuit son chemin, avec des incertitudes quant à sa date d'achèvement. Les autorités rectorales semblent ne pas avoir de programme académique bien défini, et cela est en partie dû aux grèves répétées des enseignants et étudiants. Malheureusement, la grève reste le seul moyen de revendication pour les différentes parties. Cela est également l'une des causes de l'année élastique à l'université de N’Djaména.


Université de N’Djamena : l’année 2021-2022 poursuit son chemin
Contrairement à ce que pense Amadou Adoum, étudiant en Licence 3 de droit, l'université a connu de nombreuses grèves répétitives. Selon lui, ces grèves sont davantage liées à une mauvaise foi des enseignants qui ne respectent pas leur programme horaire et brillent par leur absence. Cela retarde l'achèvement de l'année académique.

Il est déplorable de passer 12 mois de cours sans achever une année académique, alors que dans d'autres universités, l'année académique se déroule sur 6 à 9 mois de cours. Les autorités doivent imposer un contrôle strict sur le respect du programme académique et faire respecter les textes, tout en évitant les grèves répétitives. Le ministère de l'enseignement supérieur est interpellé pour résoudre ce défi, sinon l'université de N’Djamena risque de perdre sa valeur en tant qu'institution d'enseignement supérieur de référence au Tchad.

Comment peut-on comprendre que, plus de deux mois après la fin du recrutement pour l'année académique 2022-2023, celle de 2021-2022 continue encore de se dérouler normalement ? Étant donné que chaque problème a une solution, les autorités de l'université de N’Djamena doivent réfléchir à la question de l'élasticité des années académiques.

L'élasticité des années académiques peut avoir plusieurs conséquences. Elle peut entraîner des retards dans les programmes d'études, des difficultés pour planifier les cours et les examens, et des perturbations pour les étudiants et les enseignants. Elle peut également entraîner des coûts supplémentaires pour les établissements d'enseignement supérieur, car ils doivent maintenir les installations et les services pendant des périodes de temps plus longues. Enfin, l'élasticité des années académiques peut également avoir des conséquences négatives pour les employeurs, qui doivent planifier les embauches et les promotions en fonction des diplômes obtenus par les candidats, et pour les étudiants qui peuvent avoir des difficultés à concilier les études avec leur vie professionnelle.

Les rapports sur l'enseignement supérieur dans les pays pauvres révèlent généralement des défis importants liés à la qualité et à l'accès à l'éducation. Les systèmes d'enseignement supérieur sont souvent sous-financés, ce qui entraîne une faible qualité de l'enseignement et des infrastructures déficientes. Il y a également un manque de personnel qualifié et de ressources pédagogiques. En outre, l'accès à l'enseignement supérieur est souvent limité pour les groupes les plus vulnérables tels que les femmes et les personnes vivant dans des zones rurales éloignées. Les politiques en matière d'éducation supérieure doivent être mieux ciblées pour s'assurer qu'elles répondent aux besoins des populations les plus défavorisées et qu'elles favorisent l'égalité des chances.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)