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ANALYSE

Vers le bal des parrains en Centrafrique


- 2 Mars 2014



Par Rodrigue Joseph Prudence MAYTE, Chroniqueur , Polémiste.

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE, Chroniqueur , Polémiste.
Rodrigue Joseph Prudence MAYTE, Chroniqueur , Polémiste.
  Il est très difficile de réécrire l'histoire même lorsque les faits antérieurs sont têtus.A vrai dire,même si l'histoire se répète souvent en Centrafrique, il serait souhaitable  de reconnaître que  les ingrédients et la macération de ces événements factuels ne sont jamais similaires.Une chose est  sûre, la Centrafrique traverse en ce moment une crise atypique qui a plusieurs facettes.En plus du président Deby qui a toujours manipulé  la Centrafrique comme une manette de playstation, se greffe le président  Sassou qui offre désormais  la franc-maçonnerie à  toute la politicaillerie centrafricaine comme l'archétype d'une réussite absolue...Le moyen le plus sûr pour obtenir un  poste juteux à la clé.   
 
                            N'est-ce pas qu'un filleul qui s'offre plusieurs parrains, se retrouve toujours au cœur d'un conflit d'intérêt ?L'analyse approfondie de ce questionnement démontre à suffisance que la Centrafrique est devenue de nos jours le théâtre d'intérêts lugubres des  présidents tchadiens et congolais.Seulement, la France redoute de plus en plus l’intention hégémonique du Deby et de Sassou en Centrafrique à tel enseigne qu'elle voudrait jouer dorénavant un rôle de premier plan dans le pays.Il va sans doute dire que la crise centrafricaine peut changer  considérablement la géopolitique et le relief stratégique de la France dans la sous région. Au demeurant,si la France reste de marbre devant ce bal des parrains, elle risque de perdre totalement le contrôle de l'Afrique centrale.
 
                            A priori,le débat des parlementaires français sur la prolongation  de "Sangaris" en Centrafrique prouve à  quel point la France est unanime lorsque son intérêt doit être préservé.Lorsqu'il s'agit de préserver l'intérêt de la France, tous les partis politiques s'apparentent inéluctablement à des grosses boutiques qui s'approvisionnent chez le même fournisseur. D'ores et déjà,la Visite inopinée du président Hollande à Bangui sonne le glas de la  procrastination et de la reculade  de la France qui voudrait s'affirmer prochainement comme le premier partenaire des autorités de la transition pour la reconstruction nationale du pays.
 
Rodrigue Joseph Prudence MAYTE
Chroniqueur , Polémiste
[email protected]
Vitré, France.



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