Le chef de délégation du CICR, M. Yawevi Adem Siekro, a rappelé que cette initiative vise à mobiliser les journalistes, mais aussi les autorités et les communautés, afin d’agir contre les violations du droit international humanitaire.
Il a également souligné que les violences sexuelles sont devenues, dans plusieurs conflits, une véritable arme de guerre, notamment en Afrique.
« Ce qui se passe actuellement au Soudan en est un exemple frappant. Notre présence dans l’est du Tchad nous a permis de constater l’ampleur de ces violations et l’urgence d’agir », a-t-il averti.
Selon lui, il est essentiel que les communautés se mobilisent non seulement pour soutenir les victimes, mais aussi pour éviter leur stigmatisation. Il a expliqué que chaque personne peut contribuer à soulager les souffrances des survivantes et a insisté sur le rôle déterminant des journalistes dans ce combat.
Encourageant les participants à poursuivre leur engagement, il a déclaré : « Cette fois-ci, nous vous avons demandé une production rédactionnelle, mais vous pouvez aller plus loin. Les reportages de terrain, les témoignages et les récits des victimes sont essentiels pour rendre visibles ces réalités trop souvent tues. »
Le président de l’Union des journalistes tchadiens (UJT), M. Abbas Mahamoud Tahir, a salué la pertinence de cette initiative menée en collaboration avec le CICR. Il a rappelé que la dignité humaine demeure au cœur des crises et que ce concours dépasse largement le cadre d’une simple compétition.
« Il constitue un acte de mémoire, un combat contre le silence et un engagement envers les survivantes », a-t-il affirmé.
Insistant sur la sensibilité du sujet, le président de l’UJT a appelé les journalistes à la plus grande rigueur, soulignant que chaque mot doit être pesé et chaque phrase porte une responsabilité.
Il a également rappelé que les violences sexuelles en temps de conflit sont des violations graves, aux conséquences lourdes pour les victimes, leurs familles et leurs communautés. Saluant le courage des journalistes ayant choisi de traiter ce thème difficile, il a ajouté : « En écrivant sur ce sujet, vous avez fait un choix d’engagement moral. »
M. Abbas Mahamoud Tahir a enfin rendu hommage aux lauréats, estimant que leurs productions témoignent d’un journalisme tchadien rigoureux, indépendant et porteur de changement.
Prenant la parole au nom des participants, Aïcha Ali a exprimé sa profonde gratitude au CICR pour avoir mis en lumière un sujet souvent relégué au second plan.
« Vous nous avez confié plus qu’un sujet : la responsabilité de porter la voix des survivantes, de témoigner de leur courage et de défendre leur dignité », a-t-elle déclaré.
Elle a également remercié les membres du jury pour leur rigueur et leur expertise dans la sélection des lauréats. Au nom de tous les participants, elle a réaffirmé leur engagement et leur reconnaissance envers le CICR, ses partenaires et toutes les personnes impliquées dans la lutte contre les violences sexuelles en contexte de conflit.
Il a également souligné que les violences sexuelles sont devenues, dans plusieurs conflits, une véritable arme de guerre, notamment en Afrique.
« Ce qui se passe actuellement au Soudan en est un exemple frappant. Notre présence dans l’est du Tchad nous a permis de constater l’ampleur de ces violations et l’urgence d’agir », a-t-il averti.
Selon lui, il est essentiel que les communautés se mobilisent non seulement pour soutenir les victimes, mais aussi pour éviter leur stigmatisation. Il a expliqué que chaque personne peut contribuer à soulager les souffrances des survivantes et a insisté sur le rôle déterminant des journalistes dans ce combat.
Encourageant les participants à poursuivre leur engagement, il a déclaré : « Cette fois-ci, nous vous avons demandé une production rédactionnelle, mais vous pouvez aller plus loin. Les reportages de terrain, les témoignages et les récits des victimes sont essentiels pour rendre visibles ces réalités trop souvent tues. »
Le président de l’Union des journalistes tchadiens (UJT), M. Abbas Mahamoud Tahir, a salué la pertinence de cette initiative menée en collaboration avec le CICR. Il a rappelé que la dignité humaine demeure au cœur des crises et que ce concours dépasse largement le cadre d’une simple compétition.
« Il constitue un acte de mémoire, un combat contre le silence et un engagement envers les survivantes », a-t-il affirmé.
Insistant sur la sensibilité du sujet, le président de l’UJT a appelé les journalistes à la plus grande rigueur, soulignant que chaque mot doit être pesé et chaque phrase porte une responsabilité.
Il a également rappelé que les violences sexuelles en temps de conflit sont des violations graves, aux conséquences lourdes pour les victimes, leurs familles et leurs communautés. Saluant le courage des journalistes ayant choisi de traiter ce thème difficile, il a ajouté : « En écrivant sur ce sujet, vous avez fait un choix d’engagement moral. »
M. Abbas Mahamoud Tahir a enfin rendu hommage aux lauréats, estimant que leurs productions témoignent d’un journalisme tchadien rigoureux, indépendant et porteur de changement.
Prenant la parole au nom des participants, Aïcha Ali a exprimé sa profonde gratitude au CICR pour avoir mis en lumière un sujet souvent relégué au second plan.
« Vous nous avez confié plus qu’un sujet : la responsabilité de porter la voix des survivantes, de témoigner de leur courage et de défendre leur dignité », a-t-elle déclaré.
Elle a également remercié les membres du jury pour leur rigueur et leur expertise dans la sélection des lauréats. Au nom de tous les participants, elle a réaffirmé leur engagement et leur reconnaissance envers le CICR, ses partenaires et toutes les personnes impliquées dans la lutte contre les violences sexuelles en contexte de conflit.
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Violences sexuelles en période de conflit : le CICR honore le travail des médias tchadiens








