Dans son allocution, le président de l’UJT, Abbas Mamoudé Tahir, a souligné que cette formation constitue une occasion privilégiée d’approfondir plusieurs aspects essentiels de la couverture judiciaire, notamment la compréhension du système judiciaire tchadien, les droits fondamentaux tels que la présomption d’innocence et le droit à la défense, les textes de loi et procédures, les principes déontologiques applicables au traitement de l’information judiciaire ainsi que les techniques professionnelles de la chronique judiciaire.
Il a précisé que cette initiative vise à former des journalistes capables de couvrir un procès avec rigueur et précision, de comprendre le langage juridique, de contextualiser correctement les décisions judiciaires et de communiquer de manière responsable sans porter atteinte aux droits des personnes concernées.
De son côté, le ministre de la Justice, Dr Youssouf Tom, a rappelé que dans un contexte où la justice tchadienne est parfois critiquée ou mal comprise, il est essentiel de renforcer la compréhension des journalistes sur les enjeux juridiques et éthiques liés à la couverture des affaires judiciaires. Il a souligné le rôle fondamental de la presse comme relais entre l’institution judiciaire et la population. Selon lui, les journalistes doivent non seulement rapporter les faits avec exactitude et objectivité, mais également respecter l’équilibre délicat entre la liberté d’expression et le droit à une justice équitable.
Le ministre a ajouté qu’il ne s’agit pas seulement de relater des procès ou de publier des décisions de justice, mais aussi d’éviter que la presse ne devienne un vecteur de désinformation ou d’injustice. Un traitement responsable de l’information judiciaire contribue au contraire à renforcer la confiance du public envers les institutions judiciaires, grâce à une information transparente, juste et contextualisée. Le ministère de la Justice a, par ailleurs, assuré de son entière disponibilité à accompagner toute initiative visant à améliorer les capacités professionnelles des journalistes dans ce domaine.
Dans son discours d’ouverture, la présidente de la HAMA, Halimé Assadya Ali, a abondé dans le même sens, soulignant l’importance du rôle des médias dans la promotion d’une justice comprise et respectée. Elle a rappelé que les journalistes sont des acteurs clés de la communication publique, tenus de présenter les faits judiciaires avec rigueur, impartialité et respect de l’éthique professionnelle. Elle a insisté sur la nécessité de préserver la dignité des personnes concernées et de veiller à ce que l’information diffusée ne porte pas atteinte aux principes fondamentaux du droit.
Cet atelier s’est présenté comme une opportunité stratégique de renforcement des compétences, offrant aux participants une formation à la fois pratique et théorique sur les règles, mécanismes et bonnes pratiques liés au traitement médiatique de l’information judiciaire. Grâce aux échanges et aux travaux de groupe, les journalistes ont pu approfondir leur maîtrise du vocabulaire juridique, mieux comprendre les procédures et affiner leur approche rédactionnelle.
Cette initiative s’inscrit pleinement dans la dynamique de refondation du Tchad, en favorisant l’émergence d’une presse professionnelle, responsable et engagée dans la consolidation de l’État de droit et la défense des libertés fondamentales.
Cette session de formation s’est tenue du 9 au 10 décembre 2025, dans les locaux de l’ENFJ à N’Djamena, et a réuni principalement les responsables de rédaction des médias de la capitale.
Il a précisé que cette initiative vise à former des journalistes capables de couvrir un procès avec rigueur et précision, de comprendre le langage juridique, de contextualiser correctement les décisions judiciaires et de communiquer de manière responsable sans porter atteinte aux droits des personnes concernées.
De son côté, le ministre de la Justice, Dr Youssouf Tom, a rappelé que dans un contexte où la justice tchadienne est parfois critiquée ou mal comprise, il est essentiel de renforcer la compréhension des journalistes sur les enjeux juridiques et éthiques liés à la couverture des affaires judiciaires. Il a souligné le rôle fondamental de la presse comme relais entre l’institution judiciaire et la population. Selon lui, les journalistes doivent non seulement rapporter les faits avec exactitude et objectivité, mais également respecter l’équilibre délicat entre la liberté d’expression et le droit à une justice équitable.
Le ministre a ajouté qu’il ne s’agit pas seulement de relater des procès ou de publier des décisions de justice, mais aussi d’éviter que la presse ne devienne un vecteur de désinformation ou d’injustice. Un traitement responsable de l’information judiciaire contribue au contraire à renforcer la confiance du public envers les institutions judiciaires, grâce à une information transparente, juste et contextualisée. Le ministère de la Justice a, par ailleurs, assuré de son entière disponibilité à accompagner toute initiative visant à améliorer les capacités professionnelles des journalistes dans ce domaine.
Dans son discours d’ouverture, la présidente de la HAMA, Halimé Assadya Ali, a abondé dans le même sens, soulignant l’importance du rôle des médias dans la promotion d’une justice comprise et respectée. Elle a rappelé que les journalistes sont des acteurs clés de la communication publique, tenus de présenter les faits judiciaires avec rigueur, impartialité et respect de l’éthique professionnelle. Elle a insisté sur la nécessité de préserver la dignité des personnes concernées et de veiller à ce que l’information diffusée ne porte pas atteinte aux principes fondamentaux du droit.
Cet atelier s’est présenté comme une opportunité stratégique de renforcement des compétences, offrant aux participants une formation à la fois pratique et théorique sur les règles, mécanismes et bonnes pratiques liés au traitement médiatique de l’information judiciaire. Grâce aux échanges et aux travaux de groupe, les journalistes ont pu approfondir leur maîtrise du vocabulaire juridique, mieux comprendre les procédures et affiner leur approche rédactionnelle.
Cette initiative s’inscrit pleinement dans la dynamique de refondation du Tchad, en favorisant l’émergence d’une presse professionnelle, responsable et engagée dans la consolidation de l’État de droit et la défense des libertés fondamentales.
Cette session de formation s’est tenue du 9 au 10 décembre 2025, dans les locaux de l’ENFJ à N’Djamena, et a réuni principalement les responsables de rédaction des médias de la capitale.
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Tchad : L’UJT et l’ENFJ forment les journalistes au traitement de l’information judiciaire








