
Des centaines de personnes sont mortes de l'épidémie de choléra au Zimbabwe. Photo : aa.com.tr
Selon les estimations du gouvernement, la résurgence de cette maladie d'origine hydrique a déjà coûté la vie à plus de 100 personnes, et infecté plus de 5 000 personnes, depuis son apparition en février. Les pics de cas de choléra les plus alarmants ont été enregistrés dans les provinces du sud-est du Masvingo et du Manicaland, faisant de cette région, l'épicentre de la crise.
Pour freiner la propagation de la maladie, le gouvernement zimbabwéen a mis en place une série de mesures restrictives. Les funérailles, lieu de rassemblement courant des Zimbabwéens, sont désormais limitées à un maximum de 50 personnes, et il est interdit aux participants de se serrer la main, ou de servir de la nourriture lors de ces rassemblements.
De plus, les autorités découragent fortement les gens de fréquenter les marchés en plein air, les vendeurs non agréés ou les camps religieux en plein air, où les installations sanitaires font souvent défaut. Le choléra est une maladie d'origine hydrique très contagieuse qui se propage rapidement au Zimbabwe, principalement en raison de la médiocrité des infrastructures sanitaires du pays et de l'accès limité à l'eau potable.
De nombreux Zimbabwéens, en particulier ceux des villages reculés, restent pendant des mois sans accès à l'eau du robinet, ce qui les obligent à puiser de l'eau dans des puits ou des rivières insalubres. Le risque de contamination est encore exacerbé par les déversements d’eaux usées brutes, provenant de canalisations endommagées et par l’accumulation de déchets dans diverses zones.
Comme l'a exprimé un habitant de Buhera, la ville la plus durement touchée, située à 250 kilomètres de la capitale : « Le problème du choléra n'est pas nouveau. Nous l'avons depuis un certain temps, mais il y avait autrefois des agents de santé qui se déplacaient dans les communautés en distribuant des comprimés de purification d'eau que nous pourrions utiliser pour traiter les puits à ciel ouvert. Cela n'arrive plus ».
Les habitants ont également déploré la détérioration des forages sûrs, dont dépend environ 38 % de la population pour son approvisionnement en eau.
Une femme de la ville orientale de Murambinda a déploré : « Nous n'avons pas assez de forages. Il y a tellement de pression sur les quelques forages desservant les grands villages. Lorsque ces forages tombent en panne, les gens n'ont d'autre choix que d'aller chercher de l'eau dans les villages. Des rivières sont contaminées. Nous avons besoin de plus de forages. Nous attrapons le choléra lorsque nous buvons de l'eau contaminée des rivières. »
Reconnaissant les lacunes du pays en matière d'infrastructures, le président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, a annoncé son intention d’aménager davantage de forages, pour chacun des 35 000 villages du pays, au cours de l'année prochaine.
Malgré ces mesures, la crise actuelle du choléra est la plus grave depuis 2008, lorsqu'environ 4 000 civils ont perdu la vie lors d'une épidémie à l'échelle nationale, ce qui a incité le gouvernement à déclarer une « urgence nationale ». Le choléra n’est pas unique au Zimbabwe ; il s'agit également d'un problème récurrent dans les États voisins d'Afrique australe, notamment le Malawi, l'Afrique du Sud et le Mozambique.
Globalement, ces pays et le Zimbabwe ont vu plus de 1 000 de leurs citoyens succomber à la maladie depuis fin 2022. Les efforts collectifs, pour lutter contre le choléra dans la région restent une priorité, alors que ces pays sont aux prises avec la menace récurrente de la maladie.
Pour freiner la propagation de la maladie, le gouvernement zimbabwéen a mis en place une série de mesures restrictives. Les funérailles, lieu de rassemblement courant des Zimbabwéens, sont désormais limitées à un maximum de 50 personnes, et il est interdit aux participants de se serrer la main, ou de servir de la nourriture lors de ces rassemblements.
De plus, les autorités découragent fortement les gens de fréquenter les marchés en plein air, les vendeurs non agréés ou les camps religieux en plein air, où les installations sanitaires font souvent défaut. Le choléra est une maladie d'origine hydrique très contagieuse qui se propage rapidement au Zimbabwe, principalement en raison de la médiocrité des infrastructures sanitaires du pays et de l'accès limité à l'eau potable.
De nombreux Zimbabwéens, en particulier ceux des villages reculés, restent pendant des mois sans accès à l'eau du robinet, ce qui les obligent à puiser de l'eau dans des puits ou des rivières insalubres. Le risque de contamination est encore exacerbé par les déversements d’eaux usées brutes, provenant de canalisations endommagées et par l’accumulation de déchets dans diverses zones.
Comme l'a exprimé un habitant de Buhera, la ville la plus durement touchée, située à 250 kilomètres de la capitale : « Le problème du choléra n'est pas nouveau. Nous l'avons depuis un certain temps, mais il y avait autrefois des agents de santé qui se déplacaient dans les communautés en distribuant des comprimés de purification d'eau que nous pourrions utiliser pour traiter les puits à ciel ouvert. Cela n'arrive plus ».
Les habitants ont également déploré la détérioration des forages sûrs, dont dépend environ 38 % de la population pour son approvisionnement en eau.
Une femme de la ville orientale de Murambinda a déploré : « Nous n'avons pas assez de forages. Il y a tellement de pression sur les quelques forages desservant les grands villages. Lorsque ces forages tombent en panne, les gens n'ont d'autre choix que d'aller chercher de l'eau dans les villages. Des rivières sont contaminées. Nous avons besoin de plus de forages. Nous attrapons le choléra lorsque nous buvons de l'eau contaminée des rivières. »
Reconnaissant les lacunes du pays en matière d'infrastructures, le président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, a annoncé son intention d’aménager davantage de forages, pour chacun des 35 000 villages du pays, au cours de l'année prochaine.
Malgré ces mesures, la crise actuelle du choléra est la plus grave depuis 2008, lorsqu'environ 4 000 civils ont perdu la vie lors d'une épidémie à l'échelle nationale, ce qui a incité le gouvernement à déclarer une « urgence nationale ». Le choléra n’est pas unique au Zimbabwe ; il s'agit également d'un problème récurrent dans les États voisins d'Afrique australe, notamment le Malawi, l'Afrique du Sud et le Mozambique.
Globalement, ces pays et le Zimbabwe ont vu plus de 1 000 de leurs citoyens succomber à la maladie depuis fin 2022. Les efforts collectifs, pour lutter contre le choléra dans la région restent une priorité, alors que ces pays sont aux prises avec la menace récurrente de la maladie.