Des tensions croissantes au sein des familles
Alors que les autorités administratives et traditionnelles sont déjà mobilisées quotidiennement pour résoudre les conflits entre éleveurs et agriculteurs, un autre type de discorde se développe au cœur même des foyers : les divisions entre membres d’une même famille.
Dans certains cas, le succès ou l’ascension sociale d’un membre de la famille devient source de rancune et de rivalité, au lieu d’être un motif de fierté collective.
Une comparaison de comportements
Dans certaines communautés musulmanes, l’esprit de solidarité familiale et le vivre-ensemble restent des valeurs fortes et bien ancrées. On y observe rarement des cas de mépris ou de jalousie. Cet exemple devrait inspirer d’autres régions du pays à cultiver la paix, l’entraide et la fraternité au sein des familles, qui sont les fondements mêmes de la société tchadienne.
Des conflits qui s’invitent jusque devant les tribunaux
Dans plusieurs villes du pays, il n’est pas rare de voir des frères et sœurs de même sang se poursuivre en justice pour des raisons souvent dérisoires. Cette judiciarisation des querelles familiales traduit une perte inquiétante des repères sociaux et moraux.
Dès lors, une question se pose : où va le Tchad ?
Les autorités doivent s’impliquer dans la lutte contre ce phénomène qui fragilise la cohésion sociale, notamment dans les provinces méridionales. Pour cela, plusieurs pistes peuvent être envisagées : encourager les médiations communautaires et traditionnelles afin de restaurer la paix et la solidarité dans les familles, de sorte à freiner le dépôt de plaintes judiciaires entre frères et sœurs d’une même famille ; autoriser la justice à rejeter toute plainte relevant de différends familiaux mineurs, pour privilégier les règlements à l’amiable.
Le Tchad ne pourra consolider son unité nationale que si la paix commence dans les foyers. Restaurer la fraternité et la confiance mutuelle au sein des familles, c’est préserver les fondations mêmes de notre société.
Alors que les autorités administratives et traditionnelles sont déjà mobilisées quotidiennement pour résoudre les conflits entre éleveurs et agriculteurs, un autre type de discorde se développe au cœur même des foyers : les divisions entre membres d’une même famille.
Dans certains cas, le succès ou l’ascension sociale d’un membre de la famille devient source de rancune et de rivalité, au lieu d’être un motif de fierté collective.
Une comparaison de comportements
Dans certaines communautés musulmanes, l’esprit de solidarité familiale et le vivre-ensemble restent des valeurs fortes et bien ancrées. On y observe rarement des cas de mépris ou de jalousie. Cet exemple devrait inspirer d’autres régions du pays à cultiver la paix, l’entraide et la fraternité au sein des familles, qui sont les fondements mêmes de la société tchadienne.
Des conflits qui s’invitent jusque devant les tribunaux
Dans plusieurs villes du pays, il n’est pas rare de voir des frères et sœurs de même sang se poursuivre en justice pour des raisons souvent dérisoires. Cette judiciarisation des querelles familiales traduit une perte inquiétante des repères sociaux et moraux.
Dès lors, une question se pose : où va le Tchad ?
Les autorités doivent s’impliquer dans la lutte contre ce phénomène qui fragilise la cohésion sociale, notamment dans les provinces méridionales. Pour cela, plusieurs pistes peuvent être envisagées : encourager les médiations communautaires et traditionnelles afin de restaurer la paix et la solidarité dans les familles, de sorte à freiner le dépôt de plaintes judiciaires entre frères et sœurs d’une même famille ; autoriser la justice à rejeter toute plainte relevant de différends familiaux mineurs, pour privilégier les règlements à l’amiable.
Le Tchad ne pourra consolider son unité nationale que si la paix commence dans les foyers. Restaurer la fraternité et la confiance mutuelle au sein des familles, c’est préserver les fondations mêmes de notre société.
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Tchad : la déchirure des liens familiaux, un phénomène grandissant dans les provinces








