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​Tchad : libération du chef de canton Donza, Hassan Kalibou Sougou


Alwihda Info | Par - 6 Novembre 2021


Il a pu regagner son domicile à Farcha, dans le 1er arrondissement de N'Djamena, aux environs de 11 heures.


​Tchad : libération du chef de canton Donza, Hassan Kalibou Sougou
Le chef de canton Donza Hassan Kalibou Sougou, interpellé pour avoir accusé l'armée tchadienne d'être en connivence avec des coupeurs de route dans la province de Borkou, a finalement été libéré samedi par les autorités tchadiennes selon une source obtenue par Alwihda Info auprès de sa famille. Il a pu regagner son domicile à Farcha aux environs de 11 heures.

Hassan Kalibou Sougoumi, un des six chefs de Canton Donza, avait été convoqué le 25 octobre puis mis aux arrêts à la direction générale de renseignement militaire.

Après l'interpellation de ce chef de canton, la ville de Faya Largeau a été secouée par des manifestations de jeunes pendant six jours, réclamant sa libération immédiate et la démission du gouverneur de la province de Borkou. La famille du chef de canton Hassan Kalibou dément formellement les allégations relayées sur les réseaux selon lesquelles Hassan Kalibou aurait posé un certain de nombre de conditions pour recouvrer sa liberté.

"Pas une seule condition n'a été posée par le chef de canton pour obtenir sa liberté", indique à Alwihda Info, un proche du chef de canton Hassan Kalibou.

Des audios diffusés sur WhatsApp en cause

Il a été reproché à Hassan Kalibou Sougoumi d'avoir enregistré deux audios WhatsApp dans lesquels il a accusé les militaires tchadiens de la province de Borkou d’être en connivence avec des coupeurs, à l’origine de l’insécurité grandissante ces derniers jours dans la zone. 

Par ailleurs, il a demandé à la population de la province de Borkou de prendre des dispositions sécuritaires adéquates pour se prémunir contre les coupeurs de route. « Les véhicules en provenance de Tibesti à destination de Faya et les véhicules qui quittent Faya en direction de N’Djamena, je vous demande de cesser de circuler. C’est l’État qui entretient l’insécurité et les coupeurs de route dans la zone. Aucune personne étrangère à l’État ne peut détenir un véhicule militaire équipé d’une arme 12.7 qui opère dans la province de Borkou pour perpétuer l’insécurité. Cessez de circuler à bord de vos véhicules, on trouvera une solution. Les coupeurs de routes vous attaquent régulièrement pour vous dépouiller de vos biens parce que vous êtes peureux. Si ce n’est pas le cas, pourquoi ils ne s’en prennent pas à d’autres gens ? J’ai demandé au téléphone au gouverneur de la province de Borkou d’assumer sa responsabilité pour ramener la sécurité, au cas échéant nous allons nous assumer », a-t-il indiqué dans deux audios enregistrés en Gourane sur WhatsApp puis partagé dans plusieurs groupes de la communauté. 
Djimet Wiche Wahili
Journaliste, directeur de publication. Tél : +(235) 95415519 / 66304389 E-mail :... En savoir plus sur cet auteur



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