En réaction, une plainte a été déposée auprès du procureur de la République près le tribunal judiciaire de Paris par N’Guebla Makaïla. Le plaignant accuse plusieurs hauts responsables tchadiens, dont le président Mahamat Idriss Déby Itno, de dérives autoritaires, d’atteintes aux libertés fondamentales et d’abus de pouvoir. Le document cite notamment la répression des voix dissidentes, la modification de la Constitution et la privation de nationalité comme autant de mesures destinées à museler l’opposition.
Des critiques virulentes de juristes et d’acteurs politiques
Pour de nombreux juristes, la décision est illégale et anticonstitutionnelle. Selon l’ordonnance n°33/PG INT du 14 août 1962 portant Code de la nationalité tchadienne, les causes de déchéance concernent principalement les personnes naturalisées, et non celles nées tchadiennes de parents tchadiens. « Une telle décision rend ces citoyens apatrides, ce qui est contraire au droit international », souligne l’avocat Adoumadji Alain Moadjidibaye.
L’opposant Max Kemkoye dénonce une « instrumentalisation de l’État par Mahamat Idriss Déby à des fins de vengeance personnelle », tandis que d’autres acteurs politiques estiment que cette décision « ouvre la voie à des dérives encore plus graves contre les opposants, journalistes et militants ».
Vives réactions de la société civile et des ONG
La mesure a immédiatement provoqué une vague de condamnations d’organisations nationales et internationales. La RADDHO (Rencontre Africaine des Droits de l’Homme) a rappelé que l’article 15 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme interdit toute privation arbitraire de nationalité. L’APDHT (Action pour la Paix et les Droits Humains au Tchad) parle d’« une violation flagrante des droits fondamentaux » et interpelle la communauté internationale. Le PSF en exil (Parti Socialiste Sans Frontière) y voit « une manœuvre liberticide destinée à instaurer la peur ».
Les deux personnalités visées vivent actuellement en France, où elles mènent des activités militantes. Pour le leader politique Dr. Nasour Ibrahim Koursami, cette décision « vise à réduire au silence des voix critiques que le régime n’a pas pu faire taire à distance ». Plusieurs observateurs estiment que ce décret pourrait ternir davantage l’image du Tchad à l’international, déjà fragilisée par les débats autour de la révision constitutionnelle en cours.
Des critiques virulentes de juristes et d’acteurs politiques
Pour de nombreux juristes, la décision est illégale et anticonstitutionnelle. Selon l’ordonnance n°33/PG INT du 14 août 1962 portant Code de la nationalité tchadienne, les causes de déchéance concernent principalement les personnes naturalisées, et non celles nées tchadiennes de parents tchadiens. « Une telle décision rend ces citoyens apatrides, ce qui est contraire au droit international », souligne l’avocat Adoumadji Alain Moadjidibaye.
L’opposant Max Kemkoye dénonce une « instrumentalisation de l’État par Mahamat Idriss Déby à des fins de vengeance personnelle », tandis que d’autres acteurs politiques estiment que cette décision « ouvre la voie à des dérives encore plus graves contre les opposants, journalistes et militants ».
Vives réactions de la société civile et des ONG
La mesure a immédiatement provoqué une vague de condamnations d’organisations nationales et internationales. La RADDHO (Rencontre Africaine des Droits de l’Homme) a rappelé que l’article 15 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme interdit toute privation arbitraire de nationalité. L’APDHT (Action pour la Paix et les Droits Humains au Tchad) parle d’« une violation flagrante des droits fondamentaux » et interpelle la communauté internationale. Le PSF en exil (Parti Socialiste Sans Frontière) y voit « une manœuvre liberticide destinée à instaurer la peur ».
Les deux personnalités visées vivent actuellement en France, où elles mènent des activités militantes. Pour le leader politique Dr. Nasour Ibrahim Koursami, cette décision « vise à réduire au silence des voix critiques que le régime n’a pas pu faire taire à distance ». Plusieurs observateurs estiment que ce décret pourrait ternir davantage l’image du Tchad à l’international, déjà fragilisée par les débats autour de la révision constitutionnelle en cours.