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Affaire El Béchir: La D.A exige une enquête


Alwihda Info | Par bbc - 21 Juin 2015


Il dénonce un "complot" ourdi par les autorités d’Afrique du Sud en faveur d’Omar él-Béchir.


Affaire El Béchir: La D.A exige une enquête
L’Alliance démocratique (DA, sigle en anglais), le principal parti d’opposition en Afrique du Sud, appelle la justice du pays à identifier la ou les personnes qui auraient utilisé des moyens de l’Etat pour permettre au dirigeant soudanais d’échapper à une arrestation.

Il dénonce un "complot" ourdi par les autorités d’Afrique du Sud en faveur d’Omar él-Béchir.

Le président du Soudan est recherché par la Cour pénale internationale (CPI). Il a quitté Johannesburg grâce à un plan préparé par les ministres sud-africains de la Défense, de la Police, de la Sécurité d'Etat, de la Présidence et des Affaires étrangères, selon le Sunday Times, un journal local.

Mmusi Maimane, le chef de l'Alliance démocratique (DA).

La CPI et des ONG de défense des droits de l’homme avaient réclamé son arrestation lorsqu’il participait à un sommet de l’Union africaine, dans la capitale économique sud-africaine, lundi dernier.

"M. el-Béchir a reçu le feu vert pour venir en Afrique du Sud et une protection maximum lui a été garantie", rapporte l’AFP, en reprenant les informations de l'hebdomadaire sud-africain.

Le journal dominical cite un haut fonctionnaire ayant personnellement suivi l’opération qui a permis au président soudanais de quitter tranquillement l’Afrique du Sud.

"Quand les gens ont commencé à faire du tapage dimanche pour dire qu'il devait être arrêté, nous avons dit à el-Béchir de se détendre car il n'était pas question qu'il soit arrêté", a raconté une source sécuritaire.

Le président soudanais est l'objet de deux mandats d'arrêt émis par la CPI.

La CPI estime que le président soudanais aurait commis des crimes au Darfour, une région de l'ouest du Soudan en proie aux violences depuis 2003.

Les autorités judiciaires sud-africaines estiment que son exfiltration est une violation de la Constitution et d'un ordre du tribunal de Pretoria.

L’Afrique du Sud est l’un des membres fondateurs de la CPI.



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