Lors d’une visite à la Banque africaine de développement, Maria Hakaanson, PDG de Swedfund, a exprimé son vif intérêt pour le renforcement de la coopération et pour l’exploration d’opportunités avec la Banque africaine de développement pour le portefeuille stratégique de l’institution publique suédoise de financement du développement.
Mme Hakaanson était en visite au siège de la Banque à Abidjan le 14 septembre 2023, à la tête d’une délégation composée de Kitanha Touré, directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest, Fredrik Linton, directeur du développement des affaires et des opérations spéciales et Ann-Caroline Andersson, directrice administrative et ressources humaines.
La délégation de Swedfund a rencontré la vice-présidente principale de la Banque, Swazi Tshabalala, la directrice du Département de l’exécution et de l’impact du portefeuille, Yvette Glele, la nouvelle directrice du Bureau de la vice-présidente principale et du Département des opérations de gestion, Catherine Baumont-Keita, le chef de Division de la mobilisation des ressources, Hervé Pekam, la cheffe de Division des services juridiques, Neneh Mbye, ainsi que d’autres personnes. Ousmane Fall, directeur des opérations non souveraines et de l’appui au secteur privé de la Banque, a participé à la réunion par visioconférence.
Mette Knudsen, administratrice de la Banque africaine de développement pour les pays nordiques, l’Irlande et l’Inde, ainsi que deux conseillers étaient également présents.
En accueillant la délégation, Mme Tshabalala a déclaré que la Suède était un partenaire important qui avait soutenu les pays africains de la Banque dans des « moments difficiles ».
Mme Hakaanson a déclaré qu’elle espérait que cette visite renforcerait le partenariat entre Swedfund et la Banque africaine de développement. Swedfund a récemment ouvert un bureau à Abidjan afin de renforcer sa présence en Afrique de l’Ouest. Ses investissements étant jusque-là concentrés au Ghana et au Nigéria, a indiqué Mme Hakaanson. L’agence possède également des bureaux à Stockholm et à Nairobi.
Elle a expliqué les priorités du fonds, qui concentre 65 % de ses investissements à des emprunts et en actions en Afrique subsaharienne, couvrant des secteurs tels que l’énergie, y compris la réduction des émissions et les énergies renouvelables, ainsi que l’inclusion financière et les systèmes alimentaires. Grâce à son accélérateur de projets, Swedfund soutient également les entreprises durables.
Citant l’exemple de l’initiative Bus Rapid Transit à Abidjan, Mme Hakaanson a déclaré que Swedfund finançait des études de faisabilité, généralement pour des projets du secteur public. Swedfund a ainsi contribué aux efforts des autorités municipales d’Abidjan pour créer un plan directeur pour le réseau d’autobus.
Mme Tshabalala a noté des synergies potentielles dans le secteur de l’énergie. La Banque s’efforce d’assurer un accès universel à l’électricité pour les Africains et aimerait que les compagnies nationales d’électricité puissent bénéficier d’une assistance technique afin d’accroître leurs capacités, a-t-elle souligné.
La vice-présidente principale a mentionné des initiatives de la Banque, notamment l’Affirmative Finance Action for Women (AFAWA), qui élargissent l’accès au capital pour les entreprises détenues ou dirigées par des femmes, comme un domaine dans lequel la Banque recherche une plus grande « granularité » en termes d’impact. Mme Tshabalala a indiqué que l’AFAWA avait approuvé plus d’un milliard de dollars d’investissements.
En explorant les possibilités de coordination bilatérale et multilatérale entre la Banque africaine de développement et Swedfund, M. Linton a déclaré qu’une des options était l’Africa Resilience Investment Accelerator (ARIA), auquel la Banque africaine de développement et Swedfund appartiennent tous deux en tant que partenaires, avec la Société financière internationale du Groupe de la Banque mondiale, l’Agence japonaise de coopération internationale, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque européenne d’investissement, FMO (Dutch Entrepreneurial Development Bank, [l’agence néerlandaise de financement du développement]) ainsi que d’autres institutions de financement du développement. Par l’intermédiaire d’ARIA, Swedfund investit dans des entreprises situées dans des États fragiles et en transition, a indiqué M. Linton.
Mme Mbye a expliqué que la Banque africaine de développement héberge plusieurs fonds fiduciaires qui soutiennent des facilités de préparation de projets et qui seraient heureux de recevoir des investissements de Swedfund.
M. Pekam, de la Division mobilisation des ressources de la Banque, a déclaré que la Suède avait déjà contribué au Fonds fiduciaire multidonateurs pour l’entrepreneuriat et l’innovation des jeunes de la Banque africaine de développement. Il a ajouté que la Banque travaille avec des pays africains pour mettre en place des Banques d’investissement pour l’entrepreneuriat des jeunes (YEIB), des institutions ancrées au niveau national qui coordonneront la fourniture de services financiers et non financiers durables aux jeunes entrepreneurs.
Au Togo, la Banque soutient la création d’une YEIB, qui a reçu l’appui de la KfW, la banque de développement allemande. M. Pekam a indiqué que Swedfund pourrait également investir dans la YEIB du Togo s’il le souhaite.
Mme Hakaanson était en visite au siège de la Banque à Abidjan le 14 septembre 2023, à la tête d’une délégation composée de Kitanha Touré, directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest, Fredrik Linton, directeur du développement des affaires et des opérations spéciales et Ann-Caroline Andersson, directrice administrative et ressources humaines.
La délégation de Swedfund a rencontré la vice-présidente principale de la Banque, Swazi Tshabalala, la directrice du Département de l’exécution et de l’impact du portefeuille, Yvette Glele, la nouvelle directrice du Bureau de la vice-présidente principale et du Département des opérations de gestion, Catherine Baumont-Keita, le chef de Division de la mobilisation des ressources, Hervé Pekam, la cheffe de Division des services juridiques, Neneh Mbye, ainsi que d’autres personnes. Ousmane Fall, directeur des opérations non souveraines et de l’appui au secteur privé de la Banque, a participé à la réunion par visioconférence.
Mette Knudsen, administratrice de la Banque africaine de développement pour les pays nordiques, l’Irlande et l’Inde, ainsi que deux conseillers étaient également présents.
En accueillant la délégation, Mme Tshabalala a déclaré que la Suède était un partenaire important qui avait soutenu les pays africains de la Banque dans des « moments difficiles ».
Mme Hakaanson a déclaré qu’elle espérait que cette visite renforcerait le partenariat entre Swedfund et la Banque africaine de développement. Swedfund a récemment ouvert un bureau à Abidjan afin de renforcer sa présence en Afrique de l’Ouest. Ses investissements étant jusque-là concentrés au Ghana et au Nigéria, a indiqué Mme Hakaanson. L’agence possède également des bureaux à Stockholm et à Nairobi.
Elle a expliqué les priorités du fonds, qui concentre 65 % de ses investissements à des emprunts et en actions en Afrique subsaharienne, couvrant des secteurs tels que l’énergie, y compris la réduction des émissions et les énergies renouvelables, ainsi que l’inclusion financière et les systèmes alimentaires. Grâce à son accélérateur de projets, Swedfund soutient également les entreprises durables.
Citant l’exemple de l’initiative Bus Rapid Transit à Abidjan, Mme Hakaanson a déclaré que Swedfund finançait des études de faisabilité, généralement pour des projets du secteur public. Swedfund a ainsi contribué aux efforts des autorités municipales d’Abidjan pour créer un plan directeur pour le réseau d’autobus.
Mme Tshabalala a noté des synergies potentielles dans le secteur de l’énergie. La Banque s’efforce d’assurer un accès universel à l’électricité pour les Africains et aimerait que les compagnies nationales d’électricité puissent bénéficier d’une assistance technique afin d’accroître leurs capacités, a-t-elle souligné.
La vice-présidente principale a mentionné des initiatives de la Banque, notamment l’Affirmative Finance Action for Women (AFAWA), qui élargissent l’accès au capital pour les entreprises détenues ou dirigées par des femmes, comme un domaine dans lequel la Banque recherche une plus grande « granularité » en termes d’impact. Mme Tshabalala a indiqué que l’AFAWA avait approuvé plus d’un milliard de dollars d’investissements.
En explorant les possibilités de coordination bilatérale et multilatérale entre la Banque africaine de développement et Swedfund, M. Linton a déclaré qu’une des options était l’Africa Resilience Investment Accelerator (ARIA), auquel la Banque africaine de développement et Swedfund appartiennent tous deux en tant que partenaires, avec la Société financière internationale du Groupe de la Banque mondiale, l’Agence japonaise de coopération internationale, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque européenne d’investissement, FMO (Dutch Entrepreneurial Development Bank, [l’agence néerlandaise de financement du développement]) ainsi que d’autres institutions de financement du développement. Par l’intermédiaire d’ARIA, Swedfund investit dans des entreprises situées dans des États fragiles et en transition, a indiqué M. Linton.
Mme Mbye a expliqué que la Banque africaine de développement héberge plusieurs fonds fiduciaires qui soutiennent des facilités de préparation de projets et qui seraient heureux de recevoir des investissements de Swedfund.
M. Pekam, de la Division mobilisation des ressources de la Banque, a déclaré que la Suède avait déjà contribué au Fonds fiduciaire multidonateurs pour l’entrepreneuriat et l’innovation des jeunes de la Banque africaine de développement. Il a ajouté que la Banque travaille avec des pays africains pour mettre en place des Banques d’investissement pour l’entrepreneuriat des jeunes (YEIB), des institutions ancrées au niveau national qui coordonneront la fourniture de services financiers et non financiers durables aux jeunes entrepreneurs.
Au Togo, la Banque soutient la création d’une YEIB, qui a reçu l’appui de la KfW, la banque de développement allemande. M. Pekam a indiqué que Swedfund pourrait également investir dans la YEIB du Togo s’il le souhaite.