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L’affection des avoirs issus de la grande corruption : les points clés du dispositif proposé par Transparency International France
- Les fonds confisqués tout comme les sommes d’argent recouvrées doivent être isolés du budget général de l’Etat et consignés sur un compte spécial dans l’attente de leur affectation au profit des populations des états d’origine.
- Les fonds ainsi consignés devront être affectés exclusivement à l’amélioration des conditions de vie des populations des pays d’origine et/ou au renforcement de l’état de droit et à la lutte contre la corruption
- Une procédure de consultation doit être menée de manière transparente et inclusive en faisant notamment intervenir les représentants de la société civile.
- Les fonds doivent être gérés de manière transparente et leur utilisation contrôlée de manière rigoureuse.
Les Biens mal acquis : un combat judiciaire de 10 ans
En 2008, alerté par plusieurs rapports et les résultats d’une première enquête de police, Transparency France s’engage, par la voie de son avocat William Bourdon, dans une bataille judiciaire que beaucoup considéraient alors perdue d’avance. Notre objectif : faire en sorte que la France ne soit plus un lieu de blanchiment et que l’argent détourné soit restitué aux populations à qui il appartient.
Après 10 ans de procédure et un parcours semé d’embuches – classements sans suite, recours judiciaires systématiques, tentatives d’intimidation et attaques en diffamation – la justice française rendra son verdict le vendredi 27 octobre concernant Teodorin Nguema Obiang, vice-président de Guinée-Equatoriale, soupçonné de s’être constitué un patrimoine considérable en France (hôtel particulier, voitures de luxes, œuvres d’art…) avec de l’argent public détourné dans son pays.
En 2008, alerté par plusieurs rapports et les résultats d’une première enquête de police, Transparency France s’engage, par la voie de son avocat William Bourdon, dans une bataille judiciaire que beaucoup considéraient alors perdue d’avance. Notre objectif : faire en sorte que la France ne soit plus un lieu de blanchiment et que l’argent détourné soit restitué aux populations à qui il appartient.
Après 10 ans de procédure et un parcours semé d’embuches – classements sans suite, recours judiciaires systématiques, tentatives d’intimidation et attaques en diffamation – la justice française rendra son verdict le vendredi 27 octobre concernant Teodorin Nguema Obiang, vice-président de Guinée-Equatoriale, soupçonné de s’être constitué un patrimoine considérable en France (hôtel particulier, voitures de luxes, œuvres d’art…) avec de l’argent public détourné dans son pays.
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Après 10 années de combat, une décision historique dans la lutte contre l'impunité







