Des tirs se poursuivaient mercredi après-midi dans plusieurs quartiers de Bangui, et s’intensifiaient en particulier aux abords de l’aéroport, a constaté un journaliste de l’AFP. Après plusieurs incidents au cours de la matinée dans plusieurs quartiers nord, les rues et grandes avenues se sont littéralement vidées, du centre jusqu’à la sortie nord. Des tirs et des détonations pouvaient être entendus par intermittence dans tous ces secteurs. Ces tirs se sont intensifiés vers 15H15 locales (14H15 GMT) pour descendre vers le sud et se rapprocher de l’aéroport international, où sont basés les militaires français de l’opération Sangaris et de la force africaine (Misca). Au PK9, sur la principale avenue menant à la sortie nord de Bangui, seuls deux véhicules blindés de soldats tchadiens de la force africaine (Misca) étaient visibles au loin. Des tirs éclataient à intervalles réguliers, sans qu’il soit possible d’en déterminer l’origine ou les belligérants impliqués. Même chose dans les quartiers de Gobongo, et Ben-zvi, plus proches du centre-ville. Aucune voiture ne circule dans les rues, pas âme qui vive. Les habitants ont fui ou sont enfermés chez eux, téléphonant, paniqués, à leurs proches pour tenter de comprendre les événements en cours. Aucune patrouille de l’armée française ou d’autres contingents de la Misca n’était visible dans ces rues. Deux hélicoptères, très vraisemblablement français, survolaient la ville. « Les Séléka (ex-rébellion, au pouvoir) nous tuent, ils sont entrés dans le quartier, ils tirent sur la population », a affirmé par téléphone à l’AFP l’un de ces habitants, dont les propos étaient impossibles à vérifier. D’autres habitants évoquaient au contraire une attaque des milices d’auto-défense chrétienne « anti-balaka ». Toute la matinée, des tirs et incidents d’origine indéterminée ont éclaté dans plusieurs quartiers chauds de la ville, alimentant la confusion et le sentiment d’insécurité généralisée. Près d’un millier de personnes ont été tuées en Centrafrique depuis trois semaines, à Bangui et en province, dans des attaques des milices anti-balaka et les représailles de la Séléka. Cette vague de violence avait été déclenchée le 5 décembre par une offensive sur la capitale de miliciens anti-balaka, infiltrés depuis la brousse en périphérie. L’offensive avait été suivie de représailles sanglantes de l’ex-rébellion contre les populations, très majoritairement chrétiennes, de la ville. Source: AFP
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