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AFRIQUE

Bangui : Des jambes rôties d'êtres humains en vente dans un marché


- 5 Mai 2014


Les rumeurs de vente de chair humaine en Centrafrique se confirment peu à peu ; Une image capturée d'une vidéo circulant sur le net montre une jambe rôtie en vente dans un marché de Bangui. Elle appartiendrait à un musulman qui a été abattu un peu plus tôt. Dans une investigation, GMC détaille des preuves étonnantes qui ne font que conforter la rumeur.


Bangui : Des jambes rôties d'êtres humains en vente dans un marché
Bangui : Des jambes rôties d'êtres humains en vente dans un marché
Investigation de GMC : Regardez bien cette photo.
 
1-Il s’agit de bel et bien d’un marché de Bangui, le logo de publicité de la cigarette SPRINT BLANCHE sur le parapluie (parasol) au fond de l’image l’atteste car celle ci est fabriquée par la société SOCACIG de Bangui.
 
2- On remarque que le marché en question est en bordure de la route goudronnée qui va tout droit vers l'aéroport de Bangui. Il ne peut s’agir que du marché du quartier combattant.
 
3-D’autre part, les 2 hommes debout en tenue de boucher, dont l’un tenait la jambe sont bels et biens des bouchers de Bangui. Ils font partie de l’association nationale des bouchers centrafricains (ANBC). Et la dame cachée juste derrière le pied avec un foulard jaune et un couvre vêtement de cuisine rayée fait partie des vendeuses de cette chair humaine.
 
4- On voit bien qu’on est dans la partie sud du marché où on vend des plats cuisinés dont de la soupe à base de pied de bœuf, et aussi de la viande crue ou grillée vendue par ces bouchers.
 
5- Enfin le pied humain en question est déjà grillé et cuit, dont ces bouchers s’apprêtent à le vendre et donc « prêt à la consommation».
 
On voit bien l’enthousiasme des gens présents qui ne s’étonnent même pas de cette vente de la chair humaine en plein jour. Il n’y a que 2 personnes à gauche au premier plan qui observent les 2 bouchers sans être surpris toutefois, tandis que les femmes vendeuses s’occupent bien de vendre leurs plats cuisinés.

Par ADIL ABOU. Quand le média international avait annoncé que l'empereur Bokassa 1er mangeait de la chair humaine, nous avons cru que c'était une campagne de dénigrement contre une personnalité nationaliste. Mais qu'elle n'était la surprise de voir au 21 ème siècle des êtres humains se glorifier devant la presse en mangeant de la chair humaine. C'est justement en Centrafrique que cela se passe. Pire, la chair humaine non seulement elle se vend comme des petits pains mais elle est illégalement exportée. La police camerounaise a découvert un colis comportant des têtes et des membres humains avec un passager. Il reconnaît vouloir les vendre au Cameroun et au Nigeria. Quelle horreur? la chair de nos proches se trouve déjà dans des assiettes en dehors de la Centrafrique? 
 
La semaine dernière, la police nigeriane a fermé un restaurant après y avoir découvert deux têtes humaines enrubannées dans du cellophane, révèle The Independent. La viande humaine était, semble-t-il, vendue comme un plat d’exception dans le restaurant  d’Anambra (sud du pays), au Nigeria, où onze personnes ont été arrêtées. 
Les anthropophages des antibalakas prennent le goût d'exporter la chair des êtres humains qu'ils dépècent. 
 
La chair humaine a le même goût de la viande de porc? 
 
Dans son article, Palmer cite Jungle Ways [Secrets de la jungle], un ouvrage datant de 1931 de William Buehler Seabrook, un journaliste au New York Times. Il y raconte son voyage en Afrique, au sein de tribus antropophages. Son récit donne la description la plus détaillée du goût de la viande humaine. Selon lui, crue, elle ressemble au bœuf. Cuite, voilà à quoi elle fait penser:
 
«C’était si proche d’une bonne pièce de veau à pleine maturité qu'à mon sens, aucune personne dotée d’un palais ordinaire et d’une sensibilité normale n’aurait pu faire la différence.»
 
Mais tous ne sont pas d’accord avec Seabrook. En 2010, le Guardian avait mené sa propre enquête. Le goût de la viande humaine se rapprocherait en fait plus du porc que du bœuf. A tel point que dans les années 1920, un Polonais Karl Denke et un Allemand Friz Haarmann, tous deux tueurs en série, auraient réussi à vendre des morceaux de leurs victimes sur les marchés, les faisant passer pour de la viande de porc.
 
Et là encore, cette opinion ne fait toujours pas l’unanimité. En 2010, celui que l’on appelle «le cannibale de Rouen», qui a tué dépecé et mangé des bouts de poumon de son codétenu, cuits à la poêle avec des oignons, a déclaré trouver le goût plus proche de la viande de cerf. La Tribune de Genève rapportait alors ses propos:
 
«Ce qui est terrible c’est que c’est bon. Ça a le goût de cerf. C’est tendre. Ce que j’ai fait, j’ai aimé le faire.»
 
D’après Brian Palmer, de telles différences dans le goût peuvent venir des variantes dans la préparation de la viande ou de l’âge des victimes mangées par les cannibales. Une viande d’enfant serait sans doute moins coriace que celle d’un adulte à cause notamment du développement du collagène.
 
Et puis il faut garder en tête que «dépeindre une saveur est un exercice très personnel», rappelait Pierre Barthélémy sur Slate.fr. Un exercice «qui rassemble les sensations venant de la langue (saveurs primaires comme le sucré, le salé, l’acide, l’amer, mais aussi la texture, l’onctuosité, etc.), celles venant du nez (car les odeurs sont une composante importante du sens du goût) mais aussi la mémoire de tout ce que l’on a déjà mangé et des circonstances particulières au cours desquelles on a découvert de nouveaux aliments».



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