AFRIQUE

Burkina Faso : l’ONU demande la libération de Kaboré et le retour à l’ordre constitutionnel


Alwihda Info | Par Info Alwihda - 25 Janvier 2022


Au lendemain du coup d’Etat au Burkina Faso, la communauté internationale continue de dénoncer la situation dans le pays. Après le Secrétaire général de l’ONU, c’est au tour de la Cheffe des droits de l’homme des Nations Unies de condamner le coup d'Etat, et de demander le retour à l’ordre constitutionnel.


Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH). © ONU
« Nous demandons instamment un retour rapide à l’ordre constitutionnel », a déclaré lors d’un point de presse de l’ONU à Genève, Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH), dénonçant la prise du pouvoir par les militaires au Burkina Faso hier lundi. 

Le HCDH a réclamé mardi « la libération immédiate du Chef de l’Etat Roch Marc Christian Kaboré », déposé par ce coup d’État militaire. 

« Nous demandons aux militaires de libérer immédiatement le Président Kaboré ainsi que d’autres hauts responsables qui ont été arrêtés », a ajouté Mme Shamdasani.

Lors de sa visite au Burkina Faso en novembre dernier, la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, avait salué la tenue pacifique d’élections législatives et présidentielle en 2020 et souligné « l’importance de préserver les acquis durement gagnés en matière de démocratie et de droits de l’homme dans le pays ».

L’ONU surveille la situation des droits de l’homme dans le pays

Les services de la Haute-Commissaire Bachelet ont affirmé qu’aucun contact n’a été établi avec les putschistes du Burkina Faso. Son personnel est en sécurité et travaille depuis chez lui. « Nous continuerons à surveiller la situation des droits de l’homme dans le pays », a dit Ravina Shamdasani à la presse.

Au pouvoir depuis 2015, le Président Kaboré avait été réélu en 2020 sur la promesse de faire de la lutte anti-djihadiste sa priorité.

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