Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
REACTION

Centrafrique : Il appel à l’adhésion massive à la résistance


Alwihda Info | Par Simon koitoua - 29 Octobre 2013



Simon koitoua.
Simon koitoua.
Le paysage politique Centrafricain est dévasté. Cela est infiniment plus grave que les émois des politiciens dont la carrière est brisée, l’illusion d’impunité dissipée, la soif de pouvoir, de privilèges et d’argent tarie. Le moment des choix cruciaux, c’est maintenant, souhaiter participer à la nécessaire refondation de la politique Centrafricaine. Dans ce but, nous lançons un appel à tous les Centrafricains de rejoindre la révolution en marche afin de mettre hors état de nuire les mercenaires Tchado –Soudanais sur nos terres que DIEU nous a légué. Cet appel part d’un constat, propose des solutions, et invite tous les Centrafricains à se rassembler tous pour dire a un régime sanguinaire impopulaire et mal aimé qui tend vers sa fin. Au rappel de ses victoires anciennes de nos ancêtres sur la guerre de Kongo Oaurra. C’est pourquoi, avec l'engagement de nos frères Anti-Balaka, les mercenaires tchadiens et soudanais seront tous exterminés sur le sol Centrafricain. Nous soutenons entièrement l'initiative et l'action des Anti-Balaka et appelons à une adhésion massive des jeunes de tous les arrondissements de Bangui, des préfectures, sous préfectures, villages pour vaincre et bouter hors de notre territoire la seleka à l'instar des M23 en RDC.

Le constat doit être lucide. Il procède, d’abord, d’un regard sur le passé. Depuis le changement brutal du 24mars 2013, notre pays n’a cessé de s’enfoncer dans le contre-sens et la médiocrité. La démagogie d’un certain Michel Djotodia et son incapacité à gouverné le pays ces situations nous pousse à prendre des initiatives pour sauver ce beau pays qui est la Centrafrique. La seleka a profité de la bénédiction des soi-disant hommes politiques Centrafricains pour détruire de manière plus continue les atouts du pays. Celui-ci connaît depuis une course à l’abime des déficits et de l’endettement, tandis que le taux de chômage à un niveau élevé et inconnu jusqu’alors. Tous les voyants sont au rouge. Soyons clairs ! Les alternances de la prétendue « Seleka » n’ont rien changé : aucune réforme structurelle n’a été mise en œuvre par les politiciens actuellement au pouvoir. Par tous les côtés, le pouvoir se vide en effet de sa substance : la Souveraineté nationale s’évanouit, dont l’échec évident justifie aux yeux de tous.

Nos propositions ont une forme, un contenu et un but. Le style de notre action doit être le sursaut patriotique. Notre appel est un appel à l’Esprit de Résistance. Résister au déclin de la Nation, à l’impuissance de l’Etat, au renoncement à l’identité nationale. Le contenu, c’est, le départ et la démission des autorités actuelles et l’effondrement, où nous conduit Michel Djotodia. . D’abord, redonner la parole au Peuple . Puis, démocratiser la Justice Tel est notre but. La Nation n’est pas un obstacle. C’est un vecteur ! C’est le seul moyen de réaliser une démocratie où le peuple est réellement souverain, où il garde la capacité de décider de son destin et des moyens d’assurer le bonheur de ses membres. La coopération avec le peuple est indispensable, mais ce n’est pas en les niant et en diluant.

Simon koitoua



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)