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POINT DE VUE

Centrafrique : Réorienter cette Transition ?


Alwihda Info | Par Simon koitoua - 13 Janvier 2014



Le Conseil National de Transition en Centrafrique. Crédit photo : Sources
Le Conseil National de Transition en Centrafrique. Crédit photo : Sources

Par Simon koitoua

Réorientons cette transition pour répondre aux besoins et attentes du peuple Centrafricain meurtri qui aspire que la paix rien que la paix.
 
Nous invitons tous les membres de cette illégitime ,incapable et médiocre parlement de transition composé en grande partie par la seleka qui font la politique de ventre au détriment de l’intérêt général du peuple Centrafricain à faire preuve de beaucoup de maturité politique afin de rendre leur démission en bloc ils ne représentent pas les Centrafricains. D’autres entités politiques telles que le FROCCA, les Anti Balakas, les FACA, les groupes rebelles comme FRUDCA, révolution des paysans ne sont pas représentés au CNT. Le PARC du professeur Nguerekata, le MCR de Madame Hassein et de plusieurs mouvements nouvellement créés n’ont pas de conseillers nationaux. Selon une source digne de foi NGUENDET se présente à la présidence de transition étant donné que la Séléka dispose au sein du CNT Bangui la majorité, afin de permettre à la Seleka de ne pas perdre le pouvoir donc tout sauf la seleka encore au pouvoir disons mille fois non peuple Centrafricain. Le renouvèlement et la nouvelle désignation des conseillers nationaux par entités afin que le quota soit respecté devant permettre à la réussite de cette transition qui est une dernière chance de sortie de crise. Ces conseillers qui seront désignés sur critères de compétences et de patriotisme tout au long du scrutin, et surtout d’éviter toute forme de clientélisme politique ou encore ce qui est communément appelé chez nous “la politique du ventre”. Nous les invitons à prendre du temps pour étudier chaque candidat avant de se décider de voter pour tel ou tel autre candidat, en tenant compte de l’historique et du programme de chacun de ces candidats potentiels. Ils doivent absolument faire preuve de bon jugement et nous savons qu’ils en sont capables. Surtout, ils ne devraient pas oublier que l’issue de cette élection déterminera en grande partie l’avenir démocratique de Centrafrique.
 
Il est impératif de réorienter cette transition pour répondre aux besoins du peuple Centrafricain à ses vœux et son choix. L’urgence, l’aspiration du peuple Centrafricain à la paix et le respect de leur autonomie impose de mieux partager les richesses. Les institutions publiques de chaque nation représentent l’espoir et le futur de ces dites nations dont le progrès dépend du bon fonctionnement et de la gestion transparente et rigoureuse de ses richesses et deniers publics.
 
Une conférence nationale souveraine comme nous proposons saura aussi poser des jalons solides d’une vraie séparation des pouvoirs institutionnels, pour permettre un système de contrôle et de contre-pouvoirs où les différentes branches du gouvernement se contrôleront mutuellement pour renforcer nos institutions étatiques et les rendre non seulement efficaces mais aussi effectives.

Simon Koitoua.
Simon Koitoua.
Il est de la responsabilité des pouvoirs publics de s’assurer que les mécanismes sont mis en place pour que ceux qui sont en charge de ces institutions publiques
 
fassent preuve de probité morale et de gouvernance dans la gestion des biens de l’Etat au cours de l’exercice de leurs fonctions administratives.
 
Nous proposons au futur gouvernement qui verra le jour dans très bientôt de prendre des mesures nécessaires, pour punir ceux qui seraient coupables d’abus dans la gestion des biens du peuple Centrafricain. Nous Citoyen Centrafricain pensons que la justice devrait se faire sans discrimination poursuivre tous les prévenus coupables. Ceci, non seulement pour protéger les avoirs du peuple Centrafricain, mais aussi assurer le meilleur fonctionnement de nos institutions, pour mieux répondre aux besoins pressants et énormes du peuple Centrafricain.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)