
Images : Diaspora
Gervais Lakosso et Fernand Mandéndjapou ont été interpellés manu militari alors qu'ils tentaient d'inviter la foule à se retirer, après que le rassemblement, pourtant pacifique, a été empêché par un important dispositif de police et de gendarmerie nationale.
Les quartiers du 5e et du 1er arrondissement restent sous tension. Un autre manifestant est toujours détenu par la Compagnie Nationale de Sécurité (CNS). Le RJDH assure qu'il continue de suivre ce dossier de près.
Détails du rassemblement empêché
Prévue pour 17h, cette marche symbolique devait débuter au croisement des Martyrs et se terminer au Lycée Barthélémy Boganda. Les acteurs de la société civile centrafricaine, vêtus de noir et de blanc en signe de deuil et de solidarité, n'ont pas pu rendre hommage aux victimes du drame du 25 juin.
Très tôt avant l'heure prévue, le gouvernement a ordonné le déploiement de la police et de la gendarmerie pour empêcher la manifestation. Arrivée sur les lieux à 17h, la centaine de participants n'a pas pu progresser, se voyant contrainte de changer d'itinéraire. Au cours de l'intervention, les téléphones portables de certains activistes ont été confisqués par la police, qui interdisait toute prise d'images. Pour l'heure, aucune déclaration officielle n'a été faite par les manifestants.
