
La démission surprise de Dr Sitack Yomatina Béni, ex-vice-président du parti « Les Transformateurs », a provoqué une onde de choc dans la classe politique tchadienne et au-delà.
Son départ, aussi soudain que symbolique, relance le débat sur la nature brutale du jeu politique, souvent comparé à un combat sans règles. Ancienne figure clé du parti, Dr Béni incarnait jusqu’ici la loyauté et l’engagement. Sa décision de quitter « Les Transformateurs » interroge : s’agit-il d’un désaccord stratégique, d’une lutte d’influence ou d’un simple réalignement politique ?
Dans un pays où les partis se structurent souvent autour de personnalités plutôt que de programmes, son geste est perçu comme une fracture. L’analyste politique Amine Idriss a résumé la situation sur sa page par une métaphore sans appel : « La politique est un ring. Pas un banquet pour idéalistes. »
Un constat qui rappelle que les alliances y sont éphémères, et les rivalités, impitoyables. Les discours d’unité et de fraternité masquent mal les réalités des appareils politiques. Derrière les slogans, les luttes intestines, les calculs et les exclusions suivent une logique froide, presque mécanique. Au Tchad, comme ailleurs, l’adhésion à un parti repose souvent sur un attachement émotionnel à son leader plutôt que sur une adhésion à un projet.
« On rejoint un mouvement comme on embrasse une cause sacrée, sans toujours en questionner les fondements », observe un militant sous couvert d’anonymat. Cette ferveur, quasi religieuse, transforme toute dissidence en trahison, rendant les départs de cadres aussi rares que polémiques. Si la démission de Dr Béni suscite tant de réactions, c’est qu’elle met en lumière une vérité crue : en politique, les convictions plient souvent devant les rapports de force.
Les idéaux mobilisent les foules, mais ce sont les stratégies individuelles et les équilibres de pouvoir qui dictent les trajectoires. « Personne ne quitte un parti par hasard », lance un observateur. « Soit on est poussé vers la sortie, soit on anticipe un naufrage. »
Reste à savoir quelle lecture fera l’opinion publique de ce départ. Un acte de courage ? Une trahison ? Ou simplement la loi implacable du jeu politique ? Cette démission relance plus largement la question de la démocratie interne dans les partis tchadiens. Entre discipline et liberté de critique, entre loyauté et indépendance d’esprit, le fossé se creuse. Une chose est sûre : sur le ring politique, les gants tombent vite.
Son départ, aussi soudain que symbolique, relance le débat sur la nature brutale du jeu politique, souvent comparé à un combat sans règles. Ancienne figure clé du parti, Dr Béni incarnait jusqu’ici la loyauté et l’engagement. Sa décision de quitter « Les Transformateurs » interroge : s’agit-il d’un désaccord stratégique, d’une lutte d’influence ou d’un simple réalignement politique ?
Dans un pays où les partis se structurent souvent autour de personnalités plutôt que de programmes, son geste est perçu comme une fracture. L’analyste politique Amine Idriss a résumé la situation sur sa page par une métaphore sans appel : « La politique est un ring. Pas un banquet pour idéalistes. »
Un constat qui rappelle que les alliances y sont éphémères, et les rivalités, impitoyables. Les discours d’unité et de fraternité masquent mal les réalités des appareils politiques. Derrière les slogans, les luttes intestines, les calculs et les exclusions suivent une logique froide, presque mécanique. Au Tchad, comme ailleurs, l’adhésion à un parti repose souvent sur un attachement émotionnel à son leader plutôt que sur une adhésion à un projet.
« On rejoint un mouvement comme on embrasse une cause sacrée, sans toujours en questionner les fondements », observe un militant sous couvert d’anonymat. Cette ferveur, quasi religieuse, transforme toute dissidence en trahison, rendant les départs de cadres aussi rares que polémiques. Si la démission de Dr Béni suscite tant de réactions, c’est qu’elle met en lumière une vérité crue : en politique, les convictions plient souvent devant les rapports de force.
Les idéaux mobilisent les foules, mais ce sont les stratégies individuelles et les équilibres de pouvoir qui dictent les trajectoires. « Personne ne quitte un parti par hasard », lance un observateur. « Soit on est poussé vers la sortie, soit on anticipe un naufrage. »
Reste à savoir quelle lecture fera l’opinion publique de ce départ. Un acte de courage ? Une trahison ? Ou simplement la loi implacable du jeu politique ? Cette démission relance plus largement la question de la démocratie interne dans les partis tchadiens. Entre discipline et liberté de critique, entre loyauté et indépendance d’esprit, le fossé se creuse. Une chose est sûre : sur le ring politique, les gants tombent vite.