Des manifestations et des meetings avec banderoles appelant au jugement des criminels de guerre, devront être organisés régulièrement pour faire bouger les choses. Les médias relaient déjà les revendications, les associations et organisations de défense des Droits de l’Homme vont probablement s’investir, publiquement, car c’est leur rôle.
Car en attendant, les exactions continuent. Dernièrement, neuf villages autour de KagaBandoro ont été meurtris par les soudards d’Al Khatim, à Bria et Lamoné, des Peulhs sont assassinés en pleine rue par les violeurs de Nourredine Adam, dans le Mbomou les criminels de Mokom sèment la terreur, à N’Délé la famille de Abdoulaye Issène assassine des motos-taxi, à Ippy les bandes armées incontrôlées du FPRC s’entretuent pour le contrôle des mines et des taxes.
Tous les éléments pour commencer les procédures existent et sont connus, les témoignages des personnes qui ont fui peuvent être recueillis. Et il faut agir rapidement, car le FPRC installe son administration et fait former certains de ses hommes à l’administration de communes et de régions par des consultants étrangers, comme à Birao récemment.
La moitié de notre pays, sous le pouvoir de la coalition FPRC et de ses alliés MPC et RPRC, est en train d’installer les conditions pour une partition du pays. On les laisse faire alors qu’ils sont connus pour être sur les listes des personnes sanctionnables de l’ONU.
Bien sûr, actuellement, il y a des réunions pour le DDRR. Mais les groupes qui assurent s’y rallier cherchent peut-être à gagner du temps. Nourredine Adam et ses généraux sont spécialistes du double langage pour faire traîner les choses et placer leurs pions en exigeant de s’installer dans certaines zones pour se désarmer et se cantonner, et mettre les autorités devant le fait accompli. Ils comptent sur la faiblesse et la naïveté des différents représentants pour poursuivre tranquillement leurs méfaits.
Alors, opposons nous, enfin, à ces manœuvres qui ne permettront pas à notre pays de trouver la paix et le redressement. Depuis quelques temps, nous aimons rappeler l’énergie dépensée par nos anciens grands dirigeants pour élever notre pays. Il ne faut pas se contenter du souvenir, il nous faut agir pour montrer à ces aïeux qu’ils peuvent être fiers de leurs enfants. Montrons-nous dignes de ces grands leaders dont certains de nos boulevards, écoles, infrastructures portent les noms et agissons comme ils l’ont fait. Nous devons prendre notre destin en main, nous regrouper et manifester, ensemble, pacifiquement, dans la rue, devant les institutions, notre volonté que les criminels soient jugés et que notre pays reste unis.
Levons-nous !
Car en attendant, les exactions continuent. Dernièrement, neuf villages autour de KagaBandoro ont été meurtris par les soudards d’Al Khatim, à Bria et Lamoné, des Peulhs sont assassinés en pleine rue par les violeurs de Nourredine Adam, dans le Mbomou les criminels de Mokom sèment la terreur, à N’Délé la famille de Abdoulaye Issène assassine des motos-taxi, à Ippy les bandes armées incontrôlées du FPRC s’entretuent pour le contrôle des mines et des taxes.
Tous les éléments pour commencer les procédures existent et sont connus, les témoignages des personnes qui ont fui peuvent être recueillis. Et il faut agir rapidement, car le FPRC installe son administration et fait former certains de ses hommes à l’administration de communes et de régions par des consultants étrangers, comme à Birao récemment.
La moitié de notre pays, sous le pouvoir de la coalition FPRC et de ses alliés MPC et RPRC, est en train d’installer les conditions pour une partition du pays. On les laisse faire alors qu’ils sont connus pour être sur les listes des personnes sanctionnables de l’ONU.
Bien sûr, actuellement, il y a des réunions pour le DDRR. Mais les groupes qui assurent s’y rallier cherchent peut-être à gagner du temps. Nourredine Adam et ses généraux sont spécialistes du double langage pour faire traîner les choses et placer leurs pions en exigeant de s’installer dans certaines zones pour se désarmer et se cantonner, et mettre les autorités devant le fait accompli. Ils comptent sur la faiblesse et la naïveté des différents représentants pour poursuivre tranquillement leurs méfaits.
Alors, opposons nous, enfin, à ces manœuvres qui ne permettront pas à notre pays de trouver la paix et le redressement. Depuis quelques temps, nous aimons rappeler l’énergie dépensée par nos anciens grands dirigeants pour élever notre pays. Il ne faut pas se contenter du souvenir, il nous faut agir pour montrer à ces aïeux qu’ils peuvent être fiers de leurs enfants. Montrons-nous dignes de ces grands leaders dont certains de nos boulevards, écoles, infrastructures portent les noms et agissons comme ils l’ont fait. Nous devons prendre notre destin en main, nous regrouper et manifester, ensemble, pacifiquement, dans la rue, devant les institutions, notre volonté que les criminels soient jugés et que notre pays reste unis.
Levons-nous !