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Circulation routière, casse-tête Policier au Tchad


Alwihda Info | Par Abbas Abakar Abbas - 15 Janvier 2010


Il y a quelques temps, les autorités de la police nationale ont décidé d’éclaircir le public sur la situation du contrôle d’engins. Il ressort que les policiers qui doivent contrôler sont seulement ceux de la Brigade de la circulation routière (BCR), l’aile de la police nationale qui se charge de la circulation routière.


Circulation routière, casse-tête Policier au Tchad
Il y a quelques temps, les autorités de la police nationale ont décidé d’éclaircir le public sur la situation du contrôle d’engins. Il ressort que les policiers qui doivent contrôler sont seulement ceux de la Brigade de la circulation routière (BCR), l’aile de la police nationale qui se charge de la circulation routière.

Les injonctions donnent également la liberté de circuler aux usagers pendant le week-end (ce qui veut dire que du Vendredi au Dimanche, pas de tracasserie policière). A l’époque des faits, les responsables de la police ont indiqué au public, médias à l’appui que les usagers de la route en engins surtout à deux roues ne doivent se présenter que pour la BCR. Les policiers en tenue militaire ou kaki simple ne doivent pas faire l’affaire.

La logique des textes veut qu’ils soient par écrit et non verbaux. L’on se demande si ces ordres donnés dans ce domaine sont verbaux ou par écrit et font l’objet d’une décision administrative. Depuis quelques temps le phénomène du contrôle abusif reprend son cours et même exagéré. Des policiers qui n’ont pas de tenues BCR et ne sont pas du corps de la Brigade de circulation arrêtent et enquiquinent la population, notamment les détenteurs des engins motos.

Un groupe de policiers se placent dans les rues secondaires et demandent les pièces de motos et voitures avec l’intention avouée que le motocycliste, l’automobiliste ne possèdent aucune pièce et (bonjour l’arnaque !).
Le port de casque et les autres papiers administratifs ne peuvent pas sauver parfois. Les organes, etc. sont aussi des défauts dont il faut payer l’amende forfaitaire sans aucun reçu en contrepartie.

L’une des caractéristiques de sous-développement inhérente à nos pays du sud est liée à la liberté de circuler. Les récidivistes disent toujours que rien ne peut les encourager à s’acquitter de leurs devoirs de citoyenneté en payant régulièrement les diverses taxes. Les rues et trajets ne présentent aucune performance, si ce n’est ce dernier avec les grandes avenues qui bénéficient de construction et habillage.

Les propriétaires d’engins ne doivent pas eux aussi adhérer indéfiniment aux abonnés absents vis-à-vis des papiers administratifs.

Au-delà de cette situation, l’on peut se demander pourquoi une telle décision est bafouée et sans effet de suivi ou alors le respect de l’autorité demande dans notre pays est en passe d’une révision et d’un toilettage profond pour que chacun se sente dans sa voie.

Abbas Abakar Abbas



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