Depuis plusieurs mois, la Libye est en proie à des combats meurtriers entre des factions rivales à Tripoli.
A la suite des affrontements meurtriers entre milices rivales, huit étudiants djiboutiens sont bloqués en Libye depuis le mois d’aout 2014 et notamment à Tripoli.
Il s’agit de : Mohamed Saad Aden, Moustafa Ahmed Obsieh, Mohamed Hoche Youssouf, Ayoub Abdillahi Hassan, Sahal Ateyé Aden, Kassim Abdirahman Igueh, Abdihakim Hamoud Harid et Idriss Kalil Ali.
Naturellement et dans ce climat de violences et insurrectionnel extrêmement imprévisible, les étudiants en détresse ont fait appel aux autorités Djiboutiennes.
En effet, depuis le 2 août 2014 ces 8 étudiants, en situation de danger indiscutable, ont réclamé à plusieurs reprises, leur rapatriement par l'ambassade de Djibouti en Égypte.
Malgré la situation dramatique en Libye et l’urgence, force est d’observer que les appels de détresse des étudiants Djiboutiens n’ont nullement été entendus et aucune suite n’a été réservée à leur demande de secours.
En revanche et compte tenu de l'escalade des combats meurtriers en Libye, les autres ressortissants étrangers ont été évacués par leur pays.
Par contre, force est de constater que les autorités djiboutiennes n’ont pas respectées leur devoir de protection diplomatique et consulaire à l’endroit de huit de ses citoyens en situation d’urgence en Libye.
Par conséquent, la LDDH exige du Gouvernement Djiboutien d’assumer sa responsabilité en prenant toutes mesures nécessaires afin d’assurer la sécurité de ces huit citoyens en danger de mort sur le sol libyen et ce, en les rapatriant à Djibouti.
Par ailleurs, depuis bientôt deux ans, Djibouti connaît une crise politique et sociale sans précèdent.
Mais au lieu de résoudre cette situation de crise politique par le dialogue, le régime en place depuis plus de 37 ans a choisi la voie de la répression aveugle et n’a cessé de multiplier les arrestations arbitraires des militants de l’opposition, des journalistes indépendants, des défenseurs des droits humain, ainsi que les leaders de l’USN.
C’est pourquoi, la LDDH n’a cessé d’exprimer sa préoccupation face à la multiplication des atteintes aux libertés d'association, de réunion et des entraves à l'action des Défenseurs des Des Droits Humains.
Pour mettre fin à ce climat de crise politique, la LDDH :
- Appelle à une reprise franche et sérieuse du dialogue politique avec l’USN.
- Condamne les arrestations et les détentions arbitraires des militants de l’opposition et des journalistes indépendants.
- Exige le respect scrupuleux des droits élémentaires et reconnus par des textes nationaux et Internationaux auxquels Djibouti a librement choisi d'adhérer.
- Exige la libération immédiate de tous les détenus politiques et notamment M. Ahmed Mohamed Edou dit Djabha, incarcéré illégalement depuis juin 2010.
- Condamne les violations répétées des droits humains par le régime en place.
- Exige le rapatriement de huit étudiants djiboutiens bloqués en Libye.
- Interpelle la communauté nationale et internationale d’user de leur pouvoir pour faire respecter les droits de l’Homme à Djibouti.
Me ZAKARIA ABDILLAHI,
Président de la Ligue djiboutienne des droits humains (LDDH)
A la suite des affrontements meurtriers entre milices rivales, huit étudiants djiboutiens sont bloqués en Libye depuis le mois d’aout 2014 et notamment à Tripoli.
Il s’agit de : Mohamed Saad Aden, Moustafa Ahmed Obsieh, Mohamed Hoche Youssouf, Ayoub Abdillahi Hassan, Sahal Ateyé Aden, Kassim Abdirahman Igueh, Abdihakim Hamoud Harid et Idriss Kalil Ali.
Naturellement et dans ce climat de violences et insurrectionnel extrêmement imprévisible, les étudiants en détresse ont fait appel aux autorités Djiboutiennes.
En effet, depuis le 2 août 2014 ces 8 étudiants, en situation de danger indiscutable, ont réclamé à plusieurs reprises, leur rapatriement par l'ambassade de Djibouti en Égypte.
Malgré la situation dramatique en Libye et l’urgence, force est d’observer que les appels de détresse des étudiants Djiboutiens n’ont nullement été entendus et aucune suite n’a été réservée à leur demande de secours.
En revanche et compte tenu de l'escalade des combats meurtriers en Libye, les autres ressortissants étrangers ont été évacués par leur pays.
Par contre, force est de constater que les autorités djiboutiennes n’ont pas respectées leur devoir de protection diplomatique et consulaire à l’endroit de huit de ses citoyens en situation d’urgence en Libye.
Par conséquent, la LDDH exige du Gouvernement Djiboutien d’assumer sa responsabilité en prenant toutes mesures nécessaires afin d’assurer la sécurité de ces huit citoyens en danger de mort sur le sol libyen et ce, en les rapatriant à Djibouti.
Par ailleurs, depuis bientôt deux ans, Djibouti connaît une crise politique et sociale sans précèdent.
Mais au lieu de résoudre cette situation de crise politique par le dialogue, le régime en place depuis plus de 37 ans a choisi la voie de la répression aveugle et n’a cessé de multiplier les arrestations arbitraires des militants de l’opposition, des journalistes indépendants, des défenseurs des droits humain, ainsi que les leaders de l’USN.
C’est pourquoi, la LDDH n’a cessé d’exprimer sa préoccupation face à la multiplication des atteintes aux libertés d'association, de réunion et des entraves à l'action des Défenseurs des Des Droits Humains.
Pour mettre fin à ce climat de crise politique, la LDDH :
- Appelle à une reprise franche et sérieuse du dialogue politique avec l’USN.
- Condamne les arrestations et les détentions arbitraires des militants de l’opposition et des journalistes indépendants.
- Exige le respect scrupuleux des droits élémentaires et reconnus par des textes nationaux et Internationaux auxquels Djibouti a librement choisi d'adhérer.
- Exige la libération immédiate de tous les détenus politiques et notamment M. Ahmed Mohamed Edou dit Djabha, incarcéré illégalement depuis juin 2010.
- Condamne les violations répétées des droits humains par le régime en place.
- Exige le rapatriement de huit étudiants djiboutiens bloqués en Libye.
- Interpelle la communauté nationale et internationale d’user de leur pouvoir pour faire respecter les droits de l’Homme à Djibouti.
Me ZAKARIA ABDILLAHI,
Président de la Ligue djiboutienne des droits humains (LDDH)