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AFRIQUE

Côte d'Ivoire/Mutations à l’Institut de cardiologie d’Abidjan : « Ce n’est nullement une action de représailles contre un quelconque agent… », déclare Dr Ablé Ekissi


Alwihda Info | Par Narcisse Yao - 2 Juillet 2018



Suite à l’idée d’une grève générale dans les structures sanitaires de Côte d’Ivoire, annoncée par la Coordination des syndicats du secteur de santé (Coordisanté) sur un site d’information et repris par les réseaux sociaux ; et ce, au motif que la récente mutation d’une quarantaine d’agents de l’Institut de cardiologie d’Abidjan (Ica) dans d’autres structures sanitaires du pays est « une sanction », le ministère de tutelle à réagi, pour apporter des éclairages.

C’était au cours d’une conférence de presse co-animée le 30 juin à Abidjan-Plateau, par le directeur de cabinet adjoint, Dr Ablé Ekissi Ambroise et le directeur de l’Ica, Pr Séka Assi Rémi.

Ainsi, le Dr Ablé Ekissi Ambroise a déclaré : « Cette mutation n’est nullement une action de représailles contre un quelconque agent. Elle obéit à un souci d’efficacité et de performance du système de santé, évitant la routine, en vue d’atteindre les résulats. Et cela, après cinq ans passées à un poste….. ».

Poursuivant, il a signifié que les affectations et réaffections dans les structures sous tutelle du ministère de la Santé et de l’hygiène publique touchent tous les corps et obéissent aux textes et règlements en vigueur.

Invitant les agents mutés de l’Ica à se ressaisir et à rejoindre leurs nouveaux postes de réaffectation, pour le bien-être des populations, Dr Ablé Ekissi Ambroise a souligné : « Lorsqu’un agent est mécontent de son nouveau poste d’affectation pour une raison quelconque, il y a des démarches à suivre auprès de la direction des ressources humaines pour obtenir gain de cause ».

Emboîtant le pas au directeur de cabinet adjoint, le Pr Séka Assi Rémi, a réitéré que cette vague de mutation n’est aucunement une chasse aux sorcières contre des agents, pour avoir manifestés bruyamment l’année dernière pour réclamer des primes, comme certains le penseraient.

Il a également précisé que les affectations du personnel de santé à l’Ica ne relève pas de son ressort. Mais plutôt du ministère de tutelle, avec les raisons citées plus haut par le directeur de cabinet adjoint.
L’autre sujet de mécontentement évoqué par la coordination des syndicats lors de sa sorite, à en croire le Pr Séka Assi Rémi, est le fait que les médecins CES (en instance de spécialisation) sont pris en compte dans le reversement des primes annuelles.

A ce sujet, la responsable juridique du ministère de tutelle, Victoire Aheroua, a relevé que selon les textes, l’ensemble du personnel de santé a droit aux primes et non une entité. « Dire que les médecins CES non-fonctionnaires n’ont pas droit, n’est pas juste. Puisqu’ils participent tous au fonctionnement du service », a-t-elle expliqué.

Terminant, les conférenciers ont appelé au calme et à la retenue, tout en réitérant que les mutations « ne sont ni une affaire de personne, encore moins une chasse aux sorcières ».



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