En violation flagrante de la Constitution qui garantit les libertés publiques et les droits de l’Homme, en violation des lois et règlements de la République, y compris le décret n°2015-316-PR/PM du 25 novembre 2015 portant mise en place de mesures exceptionnelles de sécurité contre le terrorisme, le pouvoir en place, qui refuse obstinément d’appliquer l’accord-cadre politique qu’il a signé avec l’USN le 30 décembre 2014, lequel prévoit notamment des réformes démocratiques immédiates telles qu’une Commission électorale nationale indépendante paritaire (CENI), dénie à l’USN sa liberté de circulation et sa liberté de réunion. Ainsi, depuis mercredi 2 décembre 2015, l’USN est interdite de meeting et de circulation vers la province. Jeudi 3 décembre vers 13 h, l’accès d’Ali-Sabieh, ville du Sud-est, a été interdit au Haut-Conseil et à des cadres de l’USN : à coups de gaz lacrymogène, de balles réelles tirées en l’air et de matraque, la police a tenté de les refouler depuis l’entrée de la ville. Plus tard, vers 15 heures, les militants ali-sabiens de l’USN ont été pris à partie par la gendarmerie qui en a arrêté et battu une quinzaine puis torturé plusieurs d’entre eux, tandis que le président Guelleh déclarait solitairement sa candidature non-événement pour un 4eme mandat qu’il compte s’arroger par la fraude et la force en avril 2016. Vendredi 4 décembre vers 10h, la délégation de l’USN s’est vue sommée de ne pas entrer à Dikhil, ville du Sud-ouest, puis empêchée d’accéder au siège local de l’USN à coups de gaz lacrymogène et de matraque. Pire, nos militants ont été attaqués par les gendarmes jusqu'à l’intérieur de nos locaux dikhilois et plusieurs d’entre eux blessés. Mais, à Ali-Sabieh comme à Dikhil, l’USN a résisté à l’arbitraire.
Cette répression trahit un accès de peur du régime suite au meeting historique que l’USN a tenu dans la capitale le 20 novembre 2015. Ce meeting, en rappelant au Monde que l’USN reste plus que jamais majoritaire dans ce pays, a fait paniquer le pouvoir et son chef Ismaël Omar Guelleh. Remis à nu par ce rassemblement USN, ce dernier a réagi par la répression, c’est-à-dire par la fuite en avant.
Devant les agissements liberticides de ce pouvoir, responsable de près de 40 ans de dérive dictatoriale, de prédation économique et de misère sociale, l’USN appelle à la mobilisation nationale pacifique pour la démocratie. Jeunes et moins jeunes, mères et pères, civils et militaires, unissons-nous pour sauver notre pays de la dictature. Trois mandats usurpés et 16 ans de pouvoir personnel fossoyeur, ça suffit !
Nous n’avons peur ni de la prison, ni de la mort. Parce que leur cause est juste, les Djiboutiens résisteront pacifiquement et vaincront.
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