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Dr. Djiddi Ali Sougoudi : "Pourquoi je regrette ? Je n'ai aucun regret"


Alwihda Info | Par Malick Mahamat, Ben Kadabio - 5 Janvier 2021


Dr. Djiddi Ali Sougoudi dit n'avoir "aucun regret" suite à ses écrits publiés lundi sur Facebook.


Interrogé mardi par Alwihda Info s'il entend exprimer des regrets suite à ses écrits polémiques sur Facebook, Dr. Djiddi Ali Sougoudi répond par la négative. "Pourquoi je regrette ? Je n'ai aucun regret. J'ai insulté qui ? Qui aujourd'hui va dire que je l'ai insulté de mouton ? Dites-moi ? Je n'ai aucun regret. N'interprétez pas le discours et les écrits des gens juste pour le plaisir de nuire", déclare le secrétaire d'État à la Santé publique et à la Solidarité nationale.

Le membre du gouvernement évoque des "nuisances" pour "régler des comptes" :
"Je sais qui peut être derrière ce genre de nuisances. Il y a des gens qui croient qu'on n'a pas droit d'intervenir quand on est un responsable, du gouvernement. Tous les responsables du monde Tweetent, font des déclarations, des écrits, et ça nous engage. Ça ne touche pas toute la population du Tchad. Ceux qui veulent en faire un problème personnel pour me régler des comptes, vous savez, je suis dur à cuire. Je connais les débats depuis longtemps. Ce n'est pas aujourd'hui avec Facebook, avec les réseaux sociaux que j'ai appris à faire les débats. J'ai souvent écrit dans les journaux depuis le collège, lycée. Les débats, les contradictions, je suis tout à fait d'accord qu'on en discute, et que celui qui veut apprendre, apprendra".

Dr. Djiddi Ali Sougoudi dit assumer ses propos mais ne s'associe pas aux interprétations :
"Celui qui veut faire l'esprit borné et interpréter un mot selon le premier sens qu'il connait pour en faire un problème entre moi et la population, il ment. Il ment et je défie quiconque de me prouver le contraire. Donc pas de regrets, il est tout à fait légitime pour tout responsable tchadien de s'exprimer. D'ailleurs, il nous a été recommandé de s'exprimer et de s'exprimer de la bonne manière. Mais quand vous vous exprimez de la bonne manière, les gens peuvent interpréter de la mauvaise manière.

L'interprétation des informations appartient à ceux qui les comprennent. Nous, on est engagé pour nos discours, pour nos écrits mais celui qui interprète mal pour en faire un problème de société, il doit aller à l'école de l'apprentissage de la sémantique pour maitriser les b. a.-ba du français au lieu de s'enflammer (...) Je n'ai pas traité les 15 millions de tchadiens de moutons mais ceux qui se comportent comme des suiveurs, qui se font manipuler et entrainer dans la noyade ou dans la révolte quelconque".

Le secrétaire d'État ajoute que "chacun a son opinion sur une situation, un discours, un écrit". Il se dit favorable au débat d'idées :
"Qui sont ceux-là qui se sentent offensés ? Vous dites du bien ou du mal, vous aurez toujours des gens qui vont réagir. Je trouve que cette réaction est légitime pour tout le monde. Chacun a son opinion sur une situation, un discours, un écrit. Il en va de soi. C'est cela aussi la libre appréciation d'une situation. On n'en est pas au niveau des excuses ni du coupable. Je tolère que les gens critiquent mes écrits, j'accepte que les gens s'en révoltent si mes écrits ne leur plaisent pas. Et c'est ça la contradiction des idées. Ce n'est ni une guerre, ni un combat. S'il y a combat, c'est le combat des idées. Les gens peuvent ne pas être d'accord de ce que je dit et de ce que je raconte".

Selon lui, ses différentes prises de position lui valent des adversités "depuis longtemps" :
"Beaucoup de gens pensent qu'il faut régler des comptes à Djiddi parce qu'il ne se tait pas, parce qu'il ne cesse pas d'écrire. Ça je l'ai vécu depuis longtemps. Les petites adversités là où j'assume mes responsabilités, il y en a beaucoup. Il ne faut pas croire que je dois amadouer des gens qui n'ont pas la même opinion que moi, qui ont une mauvaise interprétation de ce que j'écrit régulièrement et très souvent. Je ne cesserai pas d'écrire, je vous le promets. Je suis un homme d'opinion, un objecteur d'opinion. Je ne cesserai pas d'écrire. Ceux qui interprètent mal mes propos, ils peuvent être rassurés. Ils faut apprendre à lire et à écrire. Le décret a été mal lu, mes propos ont été mal lus. Voilà, les gens croient que j'ai tiré une bombe H sur la population tchadienne. C'est un post comme tous les autres posts. Ceux qui se sentent visés ou touchés, je suis désolé, c'est leur interprétation qui les touche. Je ne suis pas responsable des interprétations des discours et des écrits".



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