La cérémonie d’ouverture s’est tenue au CEFOD en présence du président national de DHSF, d'experts et de plusieurs participants.
Dans son discours de lancement, le président national de DHSF, Layibé Tourdjoumane, a rappelé que le Tchad demeure confronté à de multiples défis en matière de droits humains, parmi lesquels : les obstacles d’accès à la justice, les abus perpétrés par certaines composantes des forces de sécurité, les violences basées sur le genre, les discriminations persistantes, les atteintes aux droits des groupes vulnérables et, parfois, le manque de documentation rigoureuse permettant de porter ces affaires devant les autorités compétentes.
Face à un tel contexte, Layibé Tourdjoumane a souligné que le rôle des défenseurs des droits humains est plus que jamais essentiel. S’adressant aux participants, il a déclaré :
« Sur le terrain, vous êtes les premiers observateurs, les premiers transmetteurs, les premières sources d’alerte, cependant, vous êtes également les plus vulnérables : face aux dangers, aux contraintes, à l’isolement professionnel et parfois au manque d’outils appropriés pour accomplir votre tâche. »
Poursuivant son allocution, il a indiqué que l’objectif de cet atelier est de renforcer les compétences techniques, méthodologiques et éthiques des participants dans la surveillance, la collecte d’informations et la rédaction de rapports des violations des droits de l’homme.:
La seconde partie de la rencontre était consacrée à la relecture et la validation du rapport alternatif au PIDCP. Ce document, a-t-il expliqué, n’est pas seulement un outil technique : « Il représente la voix des communautés, les réalités du terrain et les préoccupations souvent ignorées ou minimisées. »
Le président de DHSF a rappelé qu’en contribuant à ce rapport, les participants œuvrent à :
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enrichir le dialogue entre le Tchad et les mécanismes internationaux de protection des droits humains ;
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formuler des recommandations crédibles et pertinentes ;
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promouvoir les réformes nécessaires pour garantir les droits civils et politiques pour toutes et tous.
Cette contribution s’inscrit directement dans l’objectif principal de DHSF : protéger, documenter et promouvoir les droits humains dans leur universalité et leur indivisibilité.
En conclusion, Layibé Tourdjoumane a encouragé les participants à s’impliquer activement durant ces deux jours d’échanges, à poser des questions, à débattre et à confronter leurs points de vue :
« Nous espérons qu’à l’issue de ces deux journées, vous serez non seulement mieux outillés, mais également plus unis dans votre mission. »
Il a enfin tenu à adresser ses remerciements au Fonds des Nations Unies pour la Démocratie (FNUD) pour son appui constant, ainsi qu’aux facilitateurs et experts mobilisés pour la réussite de l’événement.
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Droits de l’Homme Sans Frontières (DHSF) renforce les capacités des jeunes défenseurs des droits humains au Tchad







