La vice-présidente du conseil économique, social et culturel de l'Union africaine (ECOSOCC-AU) a fait une déclaration sur les enjeux et les rôles des organisations non gouvernementales engagées sur le continent africain, ce jour 15 mars 2022.
« Mon message de cette année porte sur le suivi et évaluation des interventions des organisations non gouvernementales, qu'elles soient nationales ou internationales, au profit de notre continent. Comme vous le savez, des milliers d'organisations à but non lucratif œuvrant dans les domaines sociaux, se sont créées ou s'installent dans nos pays avec le but de nous accompagner dans les initiatives de développement », déclare Mme Amalkher Djibrine Souleymane.
« Certaines organisations non gouvernementales à caractère international qui sont supposées s'installer dans nos pays, avec leurs portefeuilles nécessaires pour la mise en œuvre de leur cahier de charges, se trouvent en train de concurrencer les organisations de la société civile nationale auprès des bailleurs, pour les financements de leurs projets et programmes. De même que certaines d'entre elles tissent des réseaux de consultants internationaux dont les déplacements et la prise en charge plombent les financements destinés à l'accompagnement des communautés locales », déclare-t-elle.
Il y a un manque total ou quasi-total de communication sur les activités, leurs réalisations et leurs accompagnements sociaux sur le terrain pour justifier leur présence et leurs investissements. Elles prennent en otage mentalement les communautés locales dans leurs zones d'intervention et les rendent dépendant vis-à-vis des aides alimentaires et des appuis sociaux de base.
Ces entités l'accompagnent pas les populations vers des initiatives durables qui pourraient les sortir de l'extrême pauvreté. Au contraire, elles investissent dans les moyens logistiques non nécessaires comme les voitures de luxes qui servent tous les jours pour les déplacements en ville et utilisés pour des fins privées.
« Mon message de cette année porte sur le suivi et évaluation des interventions des organisations non gouvernementales, qu'elles soient nationales ou internationales, au profit de notre continent. Comme vous le savez, des milliers d'organisations à but non lucratif œuvrant dans les domaines sociaux, se sont créées ou s'installent dans nos pays avec le but de nous accompagner dans les initiatives de développement », déclare Mme Amalkher Djibrine Souleymane.
« Certaines organisations non gouvernementales à caractère international qui sont supposées s'installer dans nos pays, avec leurs portefeuilles nécessaires pour la mise en œuvre de leur cahier de charges, se trouvent en train de concurrencer les organisations de la société civile nationale auprès des bailleurs, pour les financements de leurs projets et programmes. De même que certaines d'entre elles tissent des réseaux de consultants internationaux dont les déplacements et la prise en charge plombent les financements destinés à l'accompagnement des communautés locales », déclare-t-elle.
Il y a un manque total ou quasi-total de communication sur les activités, leurs réalisations et leurs accompagnements sociaux sur le terrain pour justifier leur présence et leurs investissements. Elles prennent en otage mentalement les communautés locales dans leurs zones d'intervention et les rendent dépendant vis-à-vis des aides alimentaires et des appuis sociaux de base.
Ces entités l'accompagnent pas les populations vers des initiatives durables qui pourraient les sortir de l'extrême pauvreté. Au contraire, elles investissent dans les moyens logistiques non nécessaires comme les voitures de luxes qui servent tous les jours pour les déplacements en ville et utilisés pour des fins privées.