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ACTUALITES

Egypte: Une dizaine de personnes pro Morsi tuées ce matin


Alwihda Info | Par - 23 Juillet 2013


La famille de Mohamed Morsi, détenu au secret depuis sa destitution par l’armée le 3 juillet, a dénoncé son «enlèvement».


10 Egyptiens ont été tués mardi à l'aube lors des manifestations non loin de l'université du Caire, plus précisement autour du rond point de "Alnahda". Les manifestants accusent des voyous soutenus par les forces de l'ordre derrière l'attaque meurtrière qui a fait une dizaine de morts et plusieurs véhicules incendiés. 
 Hier, la famille du président Morsi a annoncé des poursuites contre le chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Sissi, l’accusant d'«enlèvement».
La famille de Mohamed Morsi, détenu au secret depuis sa destitution par l’armée le 3 juillet, a dénoncé son «enlèvement».
«Nous sommes en train d’engager des procédures légales localement et internationalement contre Abdel Fattah al-Sissi, chef du coup d’Etat militaire sanglant, et son groupe putschiste», a déclaré la fille du président déchu, Chaïmaa Morsi, précisant les «tenir pour pleinement responsables de la santé et de l’intégrité du président Morsi».
«Aucun d’entre nous n’a eu aucun contact avec notre père depuis l’après-midi du coup d’Etat», a indiqué un fils du chef de l’Etat évincé, Oussama Morsi.
Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE) réunis à Bruxelles ont appelé à «la fin des arrestations politiques et à la libération de tous les détenus politiques, dont Mohamed Morsi», selon un communiqué.
L’UE a réaffirmé sa «profonde inquiétude» face à la situation. Elle a reconnu que «beaucoup d’Egyptiens en manifestant ont exprimé des préoccupations légitimes», en allusion à la mobilisation massive pour le départ de M. Morsi, mais souligné que «les forces armées ne devraient pas jouer un rôle politique dans une démocratie».
Plusieurs pays, dont les Etats-Unis, et l’Allemagne, ont exigé la libération de M. Morsi. Les nouvelles autorités s’y sont refusées, mais ont assuré le 10 juillet qu’il était «en lieu sûr» et «traité dignement», sans toutefois livrer la moindre information sur son lieu et ses conditions de détention.
 
 
Lundi, trois personnes ont été tués dans des affrontements à Alqalioubya, à la périphérie nord du Caire, tandis qu’un quatrième a été écrasé par un train en tentant de s’enfuir, selon des sources de sécurité.
Dans la capitale, un homme de 20 ans a succombé à ses blessures par balle aux abords de la place Tahrir, où les partisans des deux camps se sont affrontés à coups de pierres et de de chevrotine.

Vingt-six autres personnes ont été blessées dans les heurts près de Tahrir, principalement par des tirs de chevrotine, selon les services d’urgences. La police est intervenue en tirant des grenades lacrymogènes.
Par ailleurs, un civil a été tué et quatre militaires blessés par une série d’attaques dans le nord du Sinaï, selon des sources de sécurité. Les violences sont casi quotidiennes dans la péninsule depuis la chute du président islamiste.

Lors d’une session improvisée à la mosquée Rabaa al-Adawiya, où plusieurs milliers de pro-Morsi sont installés dans un village de tentes, les parlementaires ont réclamé le rétablissement président, et de la Constitution, ainsi que «la fin immédiate de la disparition forcée» de M. Morsi.
«fin des arrestations politiques»
 



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