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"François Hollande ne vient pas au Tchad en donneur de leçon", selon le SG du MPS
"Hollande ne vient pas au Tchad en donneur de leçon", a tenu à le souligner dans un communiqué officiel Mr. Andrien Malo Beyom le Secrétaire général du Mouvement patriotique du salut (parti au pouvoir).
A quarante huit heures du passage du président François Hollande, les langues se délient et les rumeurs envahissent les rues de la capitale. Que cherche François Hollande au Tchad? se demandent les tchadiens ordinaires. Les cadres moyens du pays estiment que c'est un non événement puisque ce n'est même pas une visite mais c'est un passage. Les agitations viennent des partis politiques de l'opposition et des associations des droits de l'homme. Le député Clément Djimet Bagaou, porte parole de la plus grande coalition, le Cadre de Concertation des Partis Politiques de l'Opposition Démocratique (CCPPOD), s'est interrogé sur le mobile de la visite du Président français à un moment où le processus électoral au Tchad ne bouge pas? Clément s'est posé une panoplie de questions qui restent sans réponse. Il s'est demandé si Hollande vient pour mettre fin au calvaire ennuyant du peuple tchadien? ou vient il pour compatir avec les tchadiens qui croupissent depuis fort longtemps sous une dictature peinte d'une démocratie de façade? serait il informé des pratiques autoritaristes et antidémocratiques du président Idriss Déby et de son régime? Mr. Bagaou s'est dit convaincu que la France qui est l'une des grandes nations ne peut pas soutenir un "régime aussi férocement dictatorial à s'endiguer, après 23 années au pouvoir. "si Hollande cautionne cette dérive, c'est permettre de sacrifier les 12 millions de personnes", a précisé, dans une conférence de presse, hier, le porte parole de la plus grande coalition politique.
La riposte du parti au pouvoir ne se fait pas attendre. Dans un communiqué de presse rendu public le soir même et signé de son secrétaire général, Andrien Malo Beyom, un appel à l'ordre a été lancé à l'encontre des partis politiques et des associations de défense des droits de l'homme qui appellent François Hollande à "mettre fin au calvaire ennuyant des tchadiens". Le secrétaire général du Mouvement patriotique du salut (MPS) - parti au pouvoir, a précisé que l'époque où la France peut appuyer la conquête du pouvoir est définitivement révolue. Le secrétaire général du MPS qui a invité les partis politiques à plus de patriotisme, de maturité politique et au discernement, pour le renforcement de la démocratie tchadienne, a souligné qu'en démocratie, c'est dans les urnes que se jouent les compétitions électorales, dont le seul peuple en est l'arbitre ultime.
A quarante huit heures du passage du président François Hollande, les langues se délient et les rumeurs envahissent les rues de la capitale. Que cherche François Hollande au Tchad? se demandent les tchadiens ordinaires. Les cadres moyens du pays estiment que c'est un non événement puisque ce n'est même pas une visite mais c'est un passage. Les agitations viennent des partis politiques de l'opposition et des associations des droits de l'homme. Le député Clément Djimet Bagaou, porte parole de la plus grande coalition, le Cadre de Concertation des Partis Politiques de l'Opposition Démocratique (CCPPOD), s'est interrogé sur le mobile de la visite du Président français à un moment où le processus électoral au Tchad ne bouge pas? Clément s'est posé une panoplie de questions qui restent sans réponse. Il s'est demandé si Hollande vient pour mettre fin au calvaire ennuyant du peuple tchadien? ou vient il pour compatir avec les tchadiens qui croupissent depuis fort longtemps sous une dictature peinte d'une démocratie de façade? serait il informé des pratiques autoritaristes et antidémocratiques du président Idriss Déby et de son régime? Mr. Bagaou s'est dit convaincu que la France qui est l'une des grandes nations ne peut pas soutenir un "régime aussi férocement dictatorial à s'endiguer, après 23 années au pouvoir. "si Hollande cautionne cette dérive, c'est permettre de sacrifier les 12 millions de personnes", a précisé, dans une conférence de presse, hier, le porte parole de la plus grande coalition politique.
La riposte du parti au pouvoir ne se fait pas attendre. Dans un communiqué de presse rendu public le soir même et signé de son secrétaire général, Andrien Malo Beyom, un appel à l'ordre a été lancé à l'encontre des partis politiques et des associations de défense des droits de l'homme qui appellent François Hollande à "mettre fin au calvaire ennuyant des tchadiens". Le secrétaire général du Mouvement patriotique du salut (MPS) - parti au pouvoir, a précisé que l'époque où la France peut appuyer la conquête du pouvoir est définitivement révolue. Le secrétaire général du MPS qui a invité les partis politiques à plus de patriotisme, de maturité politique et au discernement, pour le renforcement de la démocratie tchadienne, a souligné qu'en démocratie, c'est dans les urnes que se jouent les compétitions électorales, dont le seul peuple en est l'arbitre ultime.
