Hollande n'est pas un chef de parti politique tchadien

Le président de l’Association sociale des jeunes pour la défense des droits de l'homme (ASJDH), Eric Hervé Pando, demande au président français de ne pas oublier la question des droits de l'homme et des conditions de vie des Tchadiens. Eric Hervé oublie qu'il reviendrait aux chefs des partis politiques tchadiens d'évoquer ces genres des choses voire s'activer autour des dossiers en rapport avec la cherté de la vie et l'insécurité pour ramener le système politique au pouvoir depuis 24 ans de revoir sa politique sociale. Le président français n'est pas un chef de parti politique tchadien. C'est une honte de lui demander de jouer le rôle des partis politiques tchadiens. 

Certes, il faut être malhonnête pour nier la situation sociale insupportable qui prévaut au pays, au moment où une infime minorité proche du pouvoir s'empare des ressources nationales en imposant à la majorité le croupissement sous la pauvreté extrême.
Si la situation continue telle qu'elle est c'est parce que les partis politiques et les associations des droits de l'homme sont des tigres en carton. Leurs chefs qui dénoncent le régime le matin se retrouvent le soir en négociation dans les sérails des gouvernants.